Actualité au jour le jour

Hélène De Man

L’ASTER

Lorsqu’en automne l’aster refleurit
Ourlant de mauve pâle son cœur doré
Alors le vent inquiet se lève au loin
Et les arbres fiévreux ploient sous les rafales
Et les nuages fuient tels de furtives fumées
Et les feuilles vertes encore
Frissonnent dans la fraîcheur nouvelle

Lorsqu’en automne l’aster refleurit
Ourlant de mauve pâle son cœur doré
Alors les oiseaux commencent
Leurs curieux ralliements
En longues sarabandes
Ils évoquent leur migration prochaine

Lorsqu’en automne l’aster refleurit
Alors la pluie balaye
Les chemins du souvenir
Et mon cœur tressaille
A la nostalgie du passé
De tant et tant d’années déjà écoulées
Avec leurs tourbillons de lieux
De saisons de visages …

Et l’aster violet qui en automne
A nouveau ressurgit
Marque le temps qui passe
Qu’on n’a pu retenir
Signal subtil que quelque chose
A nouveau s’est enfui
Pareil à une halte dans le temps
Une balise sur la mer

© Hélène De Man 1973
« Rythmes » p.19
Editions La Bruyère, Paris 1992


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    SEPTEMBRE

    Septembre frissons de feuilles
    Et le ciel gris et qui se lisse
    De plume en nuage jusqu’au soir
    Et frémissent les arbres hauts
    Sur les prés brumeux
    Et le jour sans relief
    N’est peuplé que du vent

    Septembre frémissement
    Premier frisson de fin d’été
    Ivresse de l’oubli
    Après la satiété
    Et les relents d’été une fois épandus
    Voici le vent d’automne
    Fier et net et fol

    Septembre tressaillement
    Voici …
    Le ténébreux automne
    Et le vent qui submerge enfin les prés
    Frémit de sa propre ferveur
    Et on l’entend longtemps
    Echeveler les champs

    Voici …
    Un peuple herbeux se lève
    Aux gradins des talus
    Voici les brumes automnales
    Au pied du ciel frôlant le sol

    Voici …
    Les grisailles fantasques
    Les demi-jours
    Les journées sans soleil
    Pluie …
    Ténue interminable

    Septembre frissonnement
    Fièvre douce ivresse
    Septembre aux grands arbres fiévreux
    Qui s’effeuillent déjà …

    Helene De Man – « Rythmes »
    Editions La Bruyère – Paris - 1992


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      Il nous reste la lumière
      Des lanternes d’argent
      Dansent au vent du soir
      Après la pluie restent luisants
      Les pavés ronds des boulevards
      On aperçoit des reflets clairs
      Notre présent est chancelant
      Nous permet-il d’y voir plus clair
      Cet avenir qui nous attend
      N’est pas vraiment ce qu’on espère
      Evitons craintes et chimères
      Dans les jolis matins d’antan
      Les vagues riaient légères
      On voit là-haut au firmament
      Les galaxies et leurs mystères
      Mais les étoiles sont éphémères
      Au sortir de gouffres béants
      Sous les gifles de l’ouragan
      Au creux de chemins délétères
      Nous guettent les trous et ornières
      Oui mais il reste la lumière


      Hélène De Man












      Les roses de mai
      La route est longue et grise
      Mon regard file au loin
      Frissonnant dans la bise
      Je trace mon chemin
      En arrivant c’est vrai
      La rosée du matin
      De ses roses de mai
      Fleurira le jardin
      Et pour ce grand bonheur
      Pour ces instants d’amour
      Tu raviras mon cœur
      Promesse de toujours
      A présent dans la brise
      Doucement nous allons
      Et flotte ta chemise
      Sous le vent vagabond
      Ces rides sur ton front
      Et ton sourire me grisent
      Tes yeux couleur marron
      Je sais bien ce qu’ils disent
      Oui ma route était grise
      Depuis je t’ai rejoint
      Et mon désir attise
      Des roses le parfum


      Hélène De Man
      Berg Kampenhout – Belgique


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        ILLUMINATION

        Les portes du Vent se sont ouvertes cette nuit
        Que le Vent ne les referme pas
        La vie est douce et sans pareille
        J’aime la vie l’herbe et le Vent
        Le Vent des plaines le Vent de mer
        Le Vent herbeux échevelé
        Le Vent salin et iodé

        La vie est douce et sans pareille
        Il faut y croire et y penser
        J’aime la vie les vallons tendres
        Plantés d’arbres
        L’âpre concert des corbeaux noirs
        Et celui des cigales jusques au soir

        La vie est douce et sans pareille
        Et j’aime la vie l’herbe rose
        Agitée par le Vent
        Les collines basses sous le ciel ondulant
        J’aime l’herbe haute l’herbe douce des collines
        J’aime la vie

        La vie est douce et sans pareille
        J’aime la vie les nuages gris du grand ciel
        Et les vieux arbres debout près des chemins
        J’aime les blés doux et d’or
        J’aime la terre j’aime les champs

        La vie est douce et sans pareille
        J’aime la vie
        Un infini galop mène ma vie
        Un éclat alezan et un poudroiement d’or
        Une force très douce
        Un infini galop

        La vie est douce et sans pareille
        Avec ses pluies et ses orages
        Avec ses plaines et ses plages
        Avec son peuplement entier
        D’habitants familiers
        Sous le couvert des herbes et des bois
        Avec la lune aussi la nuit
        Avec le Vent grand dieu du nord

        Les portes du Vent se sont ouvertes cette nuit
        Que jamais le Vent ne les referme
        Et que le Vent est doux
        Et que j’aime le Vent
        Et que j’aime la vie

        décembre 1967


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          Francis Bacon (1561-1626) a fait remarquer en son temps ce qui suit.
          “Man must obey nature to command it” ou en latin “Natura non nisi parendo vincitur”.
          Cette opinion d’un philosophe anglais qui veut que l’on ne commande à la nature qu’en lui obéissant c.à.d. en observant certaines règles à ne pas enfreindre, me semble éclairer la question de savoir pourquoi le monde, et en particulier la nature, se trouvent actuellement dans un état inquiétant.
          En outrepassant de plus en plus les limites du possible l’homme se trouve confronté à ce qu’on nomme pudiquement «réchauffement climatique».
          Tout a en quelque sorte commencé, il y a quelques siècles à peine, avec les progrès rapides des sciences et techniques ayant à leur tour entrainé ce qu’on nomme la révolution industrielle. Celle-ci bouleversa peu à peu le mode de vie des sociétés humaines.
          Ce phénomène fut d’abord interprété comme un progrès évident mais force fut de constater que l’amélioration escomptée du bien-être entraina de graves déséquilibres dans les sociétés humaines (mécanisation, paupérisation, injustices sociales, naissance de fortunes colossales).
          Comme par ailleurs on constate un accroissement extrêmement rapide de la population mondiale, le beau principe de la croissance économique continue sembla, dans les années 1970, devoir être remplacé par un objectif de « croissance zéro ».
          Comme un cheval emballé, les productions industrielles, commerciales, technologiques, informatiques semblent dopées par la course au profit de certains et des rivalités humaines de toutes sortes.
          Les limites de subsistance de l’humanité et de la résilience de la nature pourraient bientôt être atteintes. Tout en restant optimistes lançons donc un appel à la modération en respectant mieux les règles imposées par la nature …


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            Il nous reste la lumière

            Des lanternes d’argent
            Dansent au vent du soir
            Après la pluie restent luisants
            Les pavés ronds des boulevards

            On aperçoit des reflets clairs

            Notre présent est chancelant
            Nous permet-il d’y voir plus clair
            Cet avenir qui nous attend
            N’est pas vraiment ce qu’on espère

            Evitons craintes et chimères

            Dans les jolis matins d’antan
            Les vagues riaient légères
            On voit là-haut au firmament
            Les galaxies et leurs mystères

            Mais les étoiles sont éphémères

            Au sortir de gouffres béants
            Sous les gifles de l’ouragan
            Au creux de chemins délétères
            Nous guettent les trous et ornières

            Oui mais il reste la lumière

            SCAM


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              UN HAVRE DE PAIX

              Jeter l’ancre pour un court instant
              Une halte dans le temps
              Faire le point calmement
              Vérifier un peu contrôler posément

              Et puis regarder droit devant
              Comptant sur le hasard bienfaisant
              Laisser venir à soi doucement
              Le plus beau et le meilleur des vents

              © Hélène De Man
              10.4.2025
              Dépôt SCAM


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                LES BULLES

                Le matin m’éveillant et sortant de ma bulle
                Mille questions inquiètes déjà tintinnabulent
                Et mon cerveau incrédule est comme un funambule
                Qui sur un fil difficile perturbé déambule
                Dans le monde partout la paix recule et capitule
                Gravats en monticules cadavres s’accumulent
                Dirigeants diplomates tiennent conciliabules
                Ondulant vainement entre points et virgules

                Où sont les vols bleutés des jolies libellules
                Et les prés veloutés des blondes renoncules

                Oh belle humanité qui donc te dirige et régule ?
                Les cinglés sans scrupules crapules têtes de mule
                Donc le soir à pas lents je retourne à ma bulle
                Dans l’ombre qui descend l’oiseau de nuit ulule

                Où sont les vols bleutés des jolies libellules
                Et les prés veloutés des blondes renoncules


                © Hélène De Man
                Dépôt SCAM
                3.9.2024 - 28.9.2024


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                    Plus haut plus fort

                    Au temps des jeux olympiques ...


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                      Les désamours

                      Las on ne s’aime plus
                      Mes yeux ont des reflets de pluie
                      Sur les chemins où j’ai couru
                      Bien seule je t’oublie
                      Et ton image est disparue
                      Comme une promesse impie
                      On ne se verra plus
                      Moi aussi je t’oublie
                      J’avance les mains nues
                      En moi une voix crie
                      Petite fille redevenue
                      Ca fait si mal la vie
                      Alors je vais vers l’inconnu
                      Quelques larmes scintillent
                      Et je marche sans but
                      Me voilà seule et je t’oublie
                      Je n’aurais jamais cru
                      Cesser d’être l’amie
                      Qui te portait aux nues
                      Mes yeux ont des reflets de pluie


                      © Helene De Man
                      1er février 2023
                      Dépôt SCAM


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                        Je m’attarde

                        Le vent vagabond d’un nouvel été
                        Flâne léger
                        Dispersant des nuages les hardes
                        La pénombre des arbres sur les murs gris
                        Musarde
                        Tous deux nous sommes épris
                        Je m’attarde

                        Sur les murs décrépis
                        Qui se lézardent
                        Le lierre s’attache et frémit
                        Je te regarde
                        Sans me lasser comme envoutée
                        Et le temps passe je n’y prends garde

                        Cependant tu es là
                        Intensément tu me regardes
                        Loin de moi va le monde court la vie
                        Tes yeux disent viens donc ici
                        Et contre toi je me blottis
                        Tous les deux nous sommes épris
                        Je m’attarde
                        A tout rompre mon cœur bat
                        Le tien aussi
                        Tant nous sommes épris
                        A la folie
                        Tu te penches tu me souris
                        Un baiser tu hasardes
                        Le temps alors m’échappe par mégarde

                        Tombe la nuit
                        De repartir n’ai nulle envie
                        Mes rêves enchantés s’envolent s’amplifient
                        Maintenant je me tais cessant d’être bavarde
                        J’ai perdu la raison et me retrouve hagarde
                        Encore longtemps près de toi oui ici
                        Je m’attarde

                        © Hélène De Man
                        10 janvier 2019


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                          Les chats

                          A Roméo, mon chat blanc aux yeux d’or


                          Les chats sont tous des génies
                          Ils marchent à pas comptés
                          Avares de leur personne

                          De leurs yeux ils vous scrutent
                          Vous gardent à distance
                          Et prennent bien leur temps
                          Avant de vous connaître

                          Ils se méfient songeurs
                          Et leur regard est désapprobateur
                          Et vous voyez dans leur dédain
                          Quelque noblesse quelque grandeur
                          Vous voyez bien

                          Les chats sont tous des génies
                          Ils vous envoûtent lentement
                          Et en silence et à distance
                          Ils clignent leurs yeux d’or
                          Et puis méditent longuement

                          Ils sont indolents nonchalants
                          Ils sont langoureux
                          Et voluptueux
                          Ils ont part à quelqu’univers
                          Qui nous est inconnu

                          Les chats sont tous des génies
                          Avec leur démarche veloutée
                          Leur naturel impénétrable
                          Les chats sont bien tous admirables


                          © Helene De Man
                          années 1960


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                            Une grand mère parle à sa petite fille

                            Vieni ad ascoltarmi
                            Carissima fanciulla
                            Il mio capolavoro sei tu
                            Vieni che ti diro una cosa
                            Sei venuta a trovarmi
                            Hai fatto bene
                            Sei la mia felicità
                            Sarai il mio futuro
                            Carissima bambina


                            Viens là écoute moi
                            Ma chère petite fille
                            Mon chef d’œuvre c’est toi
                            Viens je vais te dire quelque chose
                            Tu es venue vers moi
                            Et tu as bien fait
                            Tu es tout mon bonheur
                            Car tu es mon avenir
                            Ma petite fille chérie

                            © Hélène De Man
                            17 février 2024


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                              INCARTADE

                              Mon petit cœur s’évade
                              Vers toutes les Barbade
                              Les Désirade
                              Fuyant les rebuffades
                              Rodomontades
                              A nouveau libre il s’évade
                              Il quitte alors les rades
                              Les estuaires maussades
                              Et il fuit les bravades
                              Les fanfaronnades
                              Il part en promenade
                              Rejoint la cavalcade
                              Et il prêche croisade
                              Il prend en enfilade
                              Portiques et colonnades
                              Mon petit cœur malade
                              De trop de sérénades
                              Redevient nomade
                              Quelle incartade …

                              17 juin 2022
                              © Hélène De Man
                              Dépôt SCAM


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                                C’EST LE SOIR QUE LA LUMIERE VIENT 2024

                                La journée blanche et claire s’étire grise
                                Et c’est le soir que la lumière vient
                                Etincelles venant des étoiles qu’attise
                                Le vent mutin qui caresse mes mains

                                La mer a commencé son long murmure
                                A quelques pas à peine de mon chemin
                                Je devine les mots que pour moi elle susurre
                                Dans l’ombre qui grandit là au lointain

                                C’est le soir que la lumière vient
                                Que basculent les astres parcourant leur ellipse
                                Que se révèle enfin le mystère divin
                                La vie reprend son sens et mes craintes s’éclipsent

                                Vent du soir oui je t’aime le sais-tu
                                Je t’offre mes cheveux fils d’argent et châtains
                                Au ciel je reconnais celle tant attendue
                                La planète de ceux aimés aux temps anciens

                                © Hélène De Man
                                11.8.2016
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                                  Corps et Âme


                                  D’avoir dirigé ta force
                                  Avec patience et bienveillance
                                  Je me sens si vivante
                                  D’un même souffle nous allons désormais
                                  De victoire en victoire
                                  Avec toi je soulève le monde

                                  © Helene De Man
                                  7 avril 2024
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                                    Les ports

                                    Les ports
                                    Dans le vent du nord
                                    Ont la voix du départ
                                    Un clin d'oeil d'aventure
                                    Ils flairent l'inconnu le danger l'imposture
                                    La vie enfin comme une odeur poivrée bizarre

                                    Les longs bateaux les lents navires et les allèges
                                    S’alignent et s’allongent dans les bassins fermés
                                    Derrière les hangars qui du vent les protègent
                                    Au détour d’une grue squelette dentelé

                                    Là les marchandises entreposées s’entassent
                                    Les marins en virée déjà quittent leur bord
                                    Il y flotte saumâtre comme un relent de crasse
                                    Loin un accordéon égrène ses accords

                                    Les entrepôts les palans les portiques les grues
                                    Pareils à de sinistres carcasses
                                    Jalonnent les vieux quais
                                    Et enjambent des rails
                                    Tandis qu’un lourd navire accoste dans le soir
                                    Lentement l’eau se calme rassemble ses reflets
                                    Les derniers tourbillons dont sa carène écume
                                    Réfléchissent les feux qui de partout s’allument

                                    Et dans les soutes brillent des charbons noirs et gras
                                    Ou dorment odorants des produits exotiques
                                    Et les moteurs murmurent ainsi qu’une musique
                                    Se perdant aux agrès dressés comme des bras

                                    Sur les pavés luisants où court l’éclair des rails
                                    Un brouillard lent suintant s’élève au ras du sol
                                    Dans l’enchevêtrement de poulies de câbles et d’élingues
                                    Dont les gestes s’étirent au regard des portails
                                    Un marin égaré au sortir d’une bringue
                                    Marmonne un air ancien sur des notes d’alcool

                                    Hélène De Man
                                    1999 « Amours »
                                    Les Presses Littéraires
                                    Saint-Estève (Perpignan)


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                                      Le renard dit encore:

                                      on ne connait bien que les choses que l'on apprivoise:
                                      si tu veux un ami apprivoise-moi.

                                      "Le Petit Prince" - Antoine de Saint Exupéry


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                                        Turlututu chapeau pointu

                                        Un jour tombée des nues
                                        Pieds nus j’étais venue
                                        Vers lui et les mains nues
                                        Marchant à pas menus
                                        M’évertuant bien entendu
                                        Pensant avoir la berlue
                                        Et sans l’avoir voulu
                                        Turlututu chapeau pointu
                                        Je n’ai rien eu ni obtenu
                                        Qu’un paysan du cru
                                        Oui le premier venu
                                        Lustucru m’as-tu vu
                                        De sa personne imbu
                                        Un vagabond des rues
                                        Tout aussi vite disparu
                                        Sans réclamer son dû
                                        Ni vu ni connu
                                        J’aimai ce malotru
                                        Qui l’eut cru


                                        © Helene De Man
                                        15 octobre 2023
                                        Dépôt SCAM


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                                          SIMPLEMENT UN CALIN

                                          Chaque matin
                                          Il y a là sur le chemin
                                          Un gentil petit chien
                                          Qui mène en laisse
                                          D’un air mutin
                                          Ses maitres deux petits vieux
                                          Se tenant par la main

                                          Il marche vite sur le chemin
                                          Qu’il connait bien
                                          Semblant conduire ses maitres
                                          Qui le suivent sereins

                                          Le chien arbore un air gamin
                                          Quand je le vois de grand matin
                                          Ses maitres suivant gentiment leur chien

                                          Alors je les envie un brin
                                          Petit bonheur simple et serein
                                          Il me manque parfois un câlin

                                          © Helene De Man
                                          19 mars 2023


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                                            Marie-Jeanne

                                            Posté le 24 / 09 / 2023

                                            ik heb er al een paar gelezen nu en echt heel mooi !!.

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                                            Là  sur la terre

                                            Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
                                            Morceau de nulle part au sein de l’univers
                                            Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
                                            Gens de peu d’importance aux œuvres passagères

                                            Selon notre âge aussi qu’allons-nous encor vivre
                                            Et pourquoi donc penser à ce qui pourrait suivre
                                            Vu l’infime valeur de ce qu’on est sur terre
                                            Une nano seconde petit grain de poussière

                                            Avant nous défilèrent siècles et millénaires
                                            Nos vies ne sont qu’un souffle battement de paupière
                                            Même les grands destins sont fruits d’aléas mystères
                                            De millions de gamètes et d’un œuf solitaire

                                            Considérons le sort des gens autour de soi
                                            Qui vivent affamés mal vêtus sans un toit
                                            Victimes d’attentats des affres d’une guerre
                                            Glissement de terrain ou tremblement de terre

                                            Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
                                            Morceau de nulle part au sein de l’univers
                                            Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
                                            Gens de peu d’importance aux œuvres passagères

                                            © Hélène De Man
                                            29.4.2023
                                            Dépôt SCAM


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                                              QUESTION DE POINT DE VUE

                                              Tout est question de point de vue
                                              Le verre à moitié vide à moitié plein
                                              Une histoire souvent entendue
                                              C'est sûr qu'on connait le refrain

                                              C'est ainsi que de tristes sires
                                              Sur nous tous les malheurs attirent

                                              Ils se présentent dans les fêtes
                                              Grimaçants tirant de drôles de têtes

                                              Ils découragent avec leur air malade
                                              Ceux qui déjà étaient maussades

                                              Les autres alors se défilent en balade
                                              Les amis bien souvent préfèrent la rigolade

                                              Et si plutôt que de toujours dramatiser
                                              On employait plus à propos son cerveau
                                              En inspectant scannant balayant grappillant
                                              Les éléments positifs et les détails joyeux

                                              Tout comme un pèlerin dans une cathédrale
                                              Qui n'oublie pas les chapelles latérales

                                              © Hélène De Man
                                              29.4.2023
                                              Dépôt SCAM


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                                                Les frontières

                                                A travers les forêts les villes les déserts
                                                Elles serpentent partout ondulant les frontières
                                                Découpant petits et grands damiers sur la terre
                                                Elles lancent des ponts sur vallées et rivières

                                                Quelquefois ressemblant à de simples barrières
                                                Elles entourent aussi quelque lopin de terre
                                                Les maraichers se hélant débonnaires
                                                Les portes et les grilles n’y ayant rien à faire
                                                Ou ailleurs bordant de sinistres crevasses
                                                Les clôtures parfois aux remparts laissent place
                                                De part et d’autre là des ennemis grimacent
                                                On n’échange aucun mot sinon quelque menace
                                                Or un soir oubliant ghettos et barbelés
                                                En regardant le ciel du sentier des muletiers
                                                Vu la horde des satellites qui ceinturent la terre
                                                J’ai douté plus encore d’une paix planétaire

                                                © Hélène De Man
                                                8 mai 2023
                                                dépôt SCAM


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                                                  Les désamours

                                                  Las on ne s’aime plus
                                                  Mes yeux ont des reflets de pluie
                                                  Sur les chemins où j’ai couru
                                                  Bien seule je t’oublie

                                                  Et ton image est disparue
                                                  Comme une promesse impie
                                                  On ne se verra plus
                                                  Moi aussi je t’oublie

                                                  J’avance les mains nues
                                                  En moi une voix crie
                                                  Petite fille redevenue
                                                  Ca fait si mal la vie

                                                  Alors je vais vers l’inconnu
                                                  Quelques larmes scintillent
                                                  Et je marche sans but
                                                  Me voilà seule et je t’oublie

                                                  Je n’aurais jamais cru
                                                  Cesser d’être l’amie
                                                  Qui te portait aux nues
                                                  Mes yeux ont des reflets de pluie


                                                  © Helene De Man
                                                  1er février 2023
                                                  Dépôt SCAM


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                                                      Ainsi bien des ennuis te seront évités.

                                                      Confucius


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                                                        Il y a depuis l’aube
                                                        Comme un parfum léger
                                                        Qui rampe puis voltige
                                                        Sur les chemins les prés
                                                        Sur une mer de neige
                                                        Sous les arbres givrés
                                                        Il y a depuis l’aube
                                                        Comme un parfum léger
                                                        Et l’air encore s’allège
                                                        Sur cette mer de neige
                                                        Ranimant sous la terre
                                                        Les êtres endormis
                                                        Lorsque fondra la neige
                                                        L’un de ces jours prochains
                                                        Crocus et perce-neige
                                                        Naitrons dans les jardins

                                                        © Helene De Man
                                                        18 novembre 2018
                                                        Dépôt SCAM


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                                                          Ravissement

                                                          Soudain autour de moi ravie
                                                          Tombe une bénéfique pluie
                                                          Mes complexes soucis et ennuis
                                                          Mes obsessions et mes angoisses
                                                          Mes jours de poisse
                                                          Je secoue une cape légère
                                                          Qui voltige éclabousse
                                                          Et libérée me trémousse
                                                          Ah que la vie est douce
                                                          C’est un ravissement
                                                          Bonheur et frétillement
                                                          Folie libération
                                                          En volatile tourbillon
                                                          Allégée d’un fardeau de plumes
                                                          Gouttelettes feuilles mortes et brumes
                                                          Comme une belle indifférence
                                                          C’est une prise de conscience
                                                          Sereine mais sans résignation
                                                          Une chape de plomb
                                                          Vogue vers l’horizon
                                                          Je me sens délivrée
                                                          Comme d’un travail de sape
                                                          D’un étau desserré
                                                          Oui j’ai changé de cap
                                                          Je me sens soulagée
                                                          Je peux rire sous cape

                                                          © Helene De Man
                                                          8 décembre 2022
                                                          Dépôt SCAM


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                                                            HARMONIE

                                                            Après mûre réflexion
                                                            J’ai pu atteindre davantage de sérénité
                                                            Et me sens plus en accord avec moi-même
                                                            J’éprouve pour mes semblables
                                                            Plus d’empathie et de compréhension
                                                            Enfin je ressens à quel point
                                                            Chacun est logé à la même enseigne

                                                            © Helene De Man
                                                            16 décembre 2022


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                                                              LE COURS NORMAL DES CHOSES

                                                              Notre existence ne dure guère
                                                              A peine sommes-nous sur cette terre
                                                              Que bientôt c’est déjà fini
                                                              Moins qu’un grain de poussière
                                                              Voilà ce que moi aussi je suis
                                                              Je me raisonne heureusement
                                                              Apaisée par mon argument
                                                              C’est le cours normal des choses

                                                              Helene De Man
                                                              19 novembre 2022


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                                                                Les dragons seront-ils terrassés
                                                                Dans la nuit bleu roi embusqués

                                                                Voilà  bien un preux chevalier
                                                                Saint Georges sur son cheval cabré

                                                                Dans l'immensité de l'espace bleuté
                                                                Surfant sous la voie lactée
                                                                Des bleus indigo fluorés

                                                                © Helene De Man
                                                                28 octobre 2022


                                                                0 commentaires

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                                                                  Lorsqu'un esprit créatif

                                                                  Nous semble bien oisif

                                                                  C'est alors qu'il est le plus actif

                                                                  Hélène De Man
                                                                  17.2.2022


                                                                  3 commentaires
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                                                                    Posté le 28 / 02 / 2022

                                                                    Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
                                                                    C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!

                                                                    A bientôt! .

                                                                  • Commentaire

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                                                                    Posté le 28 / 02 / 2022

                                                                    Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
                                                                    C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!

                                                                    A bientôt! .

                                                                  • Commentaire

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                                                                    Posté le 18 / 04 / 2022

                                                                    génial!.

                                                                  Laisser un commentaire


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                                                                    Femme intense de vie
                                                                    Force tranquille ayant de l'autre le souci
                                                                    Entre tes mains et par ton corps
                                                                    L'humanité tient tête à la mort

                                                                    Femme tu as du monde la gouvernance
                                                                    De la nature et de la vie incandescence
                                                                    En toi passion secrète entre tes mains
                                                                    Entre tes bras entre tes jambes tu étreins
                                                                    Les mystères de l'existence
                                                                    Abrités et sacrés et cachés

                                                                    Au creux de ton ventre tu détiens
                                                                    Du monde la survivance
                                                                    Car sans la rechercher
                                                                    Depuis longtemps tu l'as saisie
                                                                    Nul besoin de prendre les armes
                                                                    Par tes mots les conflits se désarment

                                                                    Tu possèdes la vie en ton corps
                                                                    La chaleur de tes flancs est trésor
                                                                    Tu es la vie corps contre corps

                                                                    Ainsi ta sublime beauté nue
                                                                    En symboles en images se mue
                                                                    Œuvres d'art frontons et statues
                                                                    Par ta beauté se perpétuent

                                                                    © Hélène De Man
                                                                    28 décembre 2021


                                                                    0 commentaires

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                                                                          Ne pas céder mais poursuivre sa route
                                                                          Et ne pas s'abstenir et même dans le doute
                                                                          Si le but poursuivi est parfois inconnu
                                                                          Mieux vaut monter encore face à cet imprévu

                                                                          Souvent bien sûr trébuchant on tombera
                                                                          Allant comme il est dit de Charybde en Scylla

                                                                          Notre vie est comme une course d'obstacles
                                                                          Mais à chaque tournant admirons le spectacle

                                                                          Jour après jour la vie est ainsi faite
                                                                          Les ennuis les défis et même les défaites
                                                                          Se succèdent c'est là le mode d'emploi
                                                                          C'est surmonter et se reprendre à chaque fois

                                                                          Découvrir défier les hauteurs qui nous grisent
                                                                          Braver les monts des audaces et des surprises

                                                                          27 octobre 2021
                                                                          © Hélène De Man


                                                                          0 commentaires

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                                                                            J'ai’ai retrouvé mon prénom
                                                                            Dans les coulisses du passé …
                                                                            Sainte Hélène mère de l’empereur Constantin
                                                                            A découvert les restes de la sainte croix
                                                                            Et converti son fils à la religion chrétienne
                                                                            L’amenant à en faire la religion officielle
                                                                            Un tournant décisif dans notre civilisation

                                                                            L’ile de Sainte Hélène dans l’atlantique sud
                                                                            Après l’ile d’Elbe les Cent Jours et Waterloo
                                                                            Napoléon y fut exilé et y mourut
                                                                            Sur une terre inhospitalière et venteuse
                                                                            Il y fut forcé de renoncer à un passé glorieux

                                                                            Helena Drive l’adresse de l’actrice Marilyn Monroe
                                                                            Où elle fut retrouvée morte dans sa chambre
                                                                            Le prétendu suicide sembla couvrir un assassinat
                                                                            Ayant retenu et noté trop d’informations sensibles
                                                                            Désespérée par plusieurs déconvenues amoureuses
                                                                            Elle risquait de ne pas garder un silence lourd à porter

                                                                            Hélène Mar la tante de Johnny Hallyday
                                                                            Sœur de Léon Smet père de Johnny
                                                                            Se chargea de l’éducation du petit garçon
                                                                            Qui voyagea à travers l’Europe avec elle
                                                                            Et deux cousines dans le monde du spectacle
                                                                            L’accoutumant à une vie d’artiste chaotique
                                                                            Et l’amenant à connaitre ainsi Lee Halliday
                                                                            Perspective sur l’Amérique le rockabilly le blues

                                                                            Sainte Hélène, l’Ile de Sainte Hélène, Helena Drive, Hélène Mar
                                                                            Une sainte, une île, une adresse tristement célèbre, une famille aventureuse
                                                                            © Hélène De Man
                                                                            6 février 2019


                                                                            0 commentaires

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                                                                              Vivre d’ici à demain
                                                                              C’est ma liberté première
                                                                              Je ne demande rien
                                                                              Je ne tends pas la main
                                                                              Mais pensez que parfois
                                                                              Je reste solitaire
                                                                              Faites-moi donc un signe
                                                                              J’en ai encore besoin

                                                                              27 septembre 2021
                                                                              © Hélène De Man


                                                                              0 commentaires

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                                                                                  Les feuilles de l’automne
                                                                                  Comme les papillons
                                                                                  Dans le vent s’abandonnent
                                                                                  Trois petits tours s’en vont
                                                                                  Et ainsi pour personne
                                                                                  Ne dure la chanson
                                                                                  Mais là je déraisonne
                                                                                  Sans rime ni raison
                                                                                  Vite je m’en étonne
                                                                                  Face à ce soleil blond
                                                                                  Les feuilles de l’automne
                                                                                  Chaque année renaitront …


                                                                                  © Hélène De Man
                                                                                  14 septembre 2021

                                                                                  TROIS PETITS TOURS

                                                                                  Les feuilles de l’automne
                                                                                  Comme les papillons
                                                                                  Dans le vent s’abandonnent
                                                                                  Trois petits tours s’en vont
                                                                                  Et ainsi pour personne
                                                                                  Ne dure la chanson
                                                                                  Mais là je déraisonne
                                                                                  Sans rime ni raison
                                                                                  Vite je m’en étonne
                                                                                  Face à ce soleil blond
                                                                                  Les feuilles de l’automne
                                                                                  Chaque année renaitront …


                                                                                  © Hélène De Man
                                                                                  14 septembre 2021


                                                                                  0 commentaires

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                                                                                    et je reste à  l'écoute



                                                                                    Ascolto il mondo
                                                                                    Resto in ascolto

                                                                                    Sento e vedo il guaio
                                                                                    Il mondo è affolato

                                                                                    La folla è sconvolta

                                                                                    Ascolto il mondo
                                                                                    Nel spiacevole buio

                                                                                    © Helene De Man
                                                                                    29.8.2021


                                                                                    0 commentaires

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                                                                                      Attention please !!!! ALL OF YOU
                                                                                      Obsessed with the news
                                                                                      Everybody
                                                                                      Please hold on … Don’t you move ?? … Come back …
                                                                                      Move now !!! …
                                                                                      Please stay ….. Why don’t you go ?? … That’s a shame !!
                                                                                      ……. , ……. , ……. ,
                                                                                      Fuck … Nobody heard anything … Nobody understood
                                                                                      Is anyone aware ……. ??

                                                                                      © Helene De Man
                                                                                      23.8.2021


                                                                                      0 commentaires

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                                                                                          SES MOTS BLEUS DANS LA NUIT

                                                                                          Il a cessé de dire des mots bleus
                                                                                          Au front pâle des clochers blancs
                                                                                          A la lune couleur d'opale
                                                                                          A l'heure de minuit tapant

                                                                                          Et descendant les marches grises
                                                                                          Au parterre où les fleurs poétisent
                                                                                          Dans un train fantôme de nuit
                                                                                          Il s'est fondu détruit évanoui

                                                                                          Il n'aura plus de succès fous
                                                                                          Auprès de filles au regard jaloux
                                                                                          Avec les marionnettes nul petit rendez-vous
                                                                                          Sur un dernier clin d'oeil dans un souffle flou

                                                                                          Il s'est éclipsé il s'est effacé pâlichon amaigri
                                                                                          Aux sons scandés des douze coups de minuit
                                                                                          Le clocher blanc et froid soudain a souri
                                                                                          Un à un ses mots bleus s'évadent dans la nuit

                                                                                          © Hélène De Man
                                                                                          17 avril 2020


                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                Voilà voilà la voilà
                                                                                                Cette valse à mille temps
                                                                                                La chanson qu’on attend
                                                                                                Depuis tellement longtemps

                                                                                                Voilà la voilà devant toi
                                                                                                Emportée par la foule
                                                                                                Cette houle qui roule
                                                                                                La valse qu’on attend
                                                                                                Depuis tellement longtemps

                                                                                                Voilà la voilà c’est ta voix
                                                                                                Cet appel de tes bras
                                                                                                Notre histoire d’amour
                                                                                                Depuis tellement longtemps
                                                                                                La plus belle sera
                                                                                                Ce soir l‘emportera
                                                                                                Avec toi Barbara

                                                                                                © Hélène De Man
                                                                                                22 mai 2021


                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                    Valentin Valentine
                                                                                                    Les nuages de mousseline
                                                                                                    Qui au printemps cheminent
                                                                                                    Réjouissent nos mines

                                                                                                    Et l’hiver plie bagage
                                                                                                    Petits pas sans tapage
                                                                                                    Valentine est si sage
                                                                                                    Mais Valentin s’engage

                                                                                                    Bientôt partageront
                                                                                                    Les étés les hivers
                                                                                                    Et le voulant ou non
                                                                                                    Paradis et enfers

                                                                                                    Il serait avisé
                                                                                                    De chez soi demeurer
                                                                                                    Sans voir ni perce-neige
                                                                                                    Ni mariage et ses pièges

                                                                                                    L’amour donc finirait
                                                                                                    Aux feux de la Saint Jean
                                                                                                    Valentin sourirait
                                                                                                    Valentine oubliant

                                                                                                    c) Hélène De Man
                                                                                                    Dépôt SCAM


                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                      mon tout nouveau recueil
                                                                                                      « LES PAPILLONS DU HASARD »
                                                                                                      PASSIONNANT !!!
                                                                                                      Editions THIERRY SAJAT - Paris.
                                                                                                      Merci de votre intérêt.

                                                                                                      CONTACTEZ-MOI !

                                                                                                      Hélène DE MAN
                                                                                                      Notelarendreef 29
                                                                                                      B 1910 Kampenhout
                                                                                                      Belgique
                                                                                                      00 32 473 34 83 24
                                                                                                      h.deman@scarlet.be
                                                                                                      www.lavielevent.be

                                                                                                      Disponible aussi chez
                                                                                                      A LIVRE OUVERT
                                                                                                      Rue Saint Lambert 116
                                                                                                      1200 Bruxelles – 02 762 98 76
                                                                                                      TROPISMES
                                                                                                      Galerie Royale Saint Hubert
                                                                                                      1000 Bruxelles – 02 512 88 52




                                                                                                      BON DE COMMANDE
                                                                                                      Votre nom:
                                                                                                      ___________________________
                                                                                                      Votre adresse:
                                                                                                      ___________________________
                                                                                                      ___________________________


                                                                                                      Prix : 10 € par recueil


                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                          Je t’attendais guettais ici depuis des soirs
                                                                                                          Sans hésiter vraiment sans perdre tout espoir
                                                                                                          Et l’eau sombre jouait de ses effets miroirs
                                                                                                          En laissant folâtrer quelques canards bavards
                                                                                                          Je marchais lentement déambulais sans voir
                                                                                                          M’éloignant peu à peu de la foule des boulevards
                                                                                                          Et les passants bien sûr alors se faisaient rares
                                                                                                          Je me mis à scruter tout et rien du regard
                                                                                                          Cette ancienne bâtisse et des pignons bizarres
                                                                                                          L’ombre crépusculaire roulant sur les trottoirs
                                                                                                          Et ainsi j’ai longtemps erré dans les rues noires
                                                                                                          Inquiète il me semblait je pensais je m’égare
                                                                                                          Et les yeux embués et floutés et hagards
                                                                                                          Moi je menais mes pas là-bas vers nulle part
                                                                                                          L’éclairage blafard un fragile brouillard
                                                                                                          Opacifiaient les formes et troublaient ma mémoire

                                                                                                          Un souffle un son alors j’ai cru t’apercevoir
                                                                                                          Voulant courir vers toi sans doute il faut le croire
                                                                                                          Car pour aller vers toi et même par hasard
                                                                                                          Nul doute que jamais il ne sera trop tard


                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                            Octobre je vois tes explosions d’or sombre
                                                                                                            Se répandant sur les sentiers humides
                                                                                                            Je vois à profusion ta blondeur qui s’accroche
                                                                                                            Aux branchages crispés dans les brumes avides

                                                                                                            Octobre voici les voix acides du vent
                                                                                                            Au-delà des moutonnements de feuilles jaunes
                                                                                                            La terre le souffle court exhale des vapeurs lentes
                                                                                                            Et le soleil pâlit et se dissipe en ces miroitements

                                                                                                            Octobre d’or et d’ambre sont tes bois et tes champs
                                                                                                            Et s’éparpillent dans le ciel tes dernières chaleurs
                                                                                                            Et ton sourd désespoir cette sombre langueur
                                                                                                            Font mourir sans souffrance les feuilles et les fleurs

                                                                                                            Octobre …
                                                                                                            Et je presse le pas vers le sombre intérieur
                                                                                                            Les miroirs sont ternis et les vases sans fleurs
                                                                                                            Bagues et bracelets ont perdu leur splendeur
                                                                                                            Sans souffrance ni pleurs reviendras-tu mon cœur

                                                                                                            © Hélène De Man


                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                              Il m’arrive de poursuivre ma recherche d’une présence divine autour de moi, autour de nous. Le christianisme m’a montré la grandeur et le courage de ses saints martyrs et la sagesse des pères de l’église et autres théologiens. Par ailleurs je distingue dans le monde deux phénomènes - deux entités - qui me semblent gouverner - ou à tout le moins orienter et influencer - le monde où nous vivons: il s’agit du hasard et de la nature. Après avoir dûment digéré les principes du darwinisme et m’être trouvée sous l’emprise de et en accord avec Saint François d’Assise, Spinoza, Teilhard de Chardin et bien d’autres …. je vois le monde et l’humanité comme relevant globalement de cette présence - qui pourrait être divine - dans toutes choses.
                                                                                                              Serait-ce du panthéisme ?
                                                                                                              En résumé il me semble que la nature triomphera toujours et trouvera toujours une solution ou des arrangements même au détriment de l’humain et des êtres non humains comme les animaux et les plantes (extinction des espèces – modification de la biodiversité) et que le hasard est susceptible d’intervenir à tout moment de manière absolument inattendue (théorie du chaos) et sur une impulsion minime (effet papillon – extrême sensibilité aux conditions initiales).
                                                                                                              Je pense que nous pouvons déjà nous embarquer sur cette idée que la nature qui est force de vie sera très probablement en mesure de gérer et d’adapter le monde d’une façon ou d’une autre. Cela peut inclure aussi l’humanité. Je l’espère.
                                                                                                              Embarquons-nous courageusement sur cette idée …
                                                                                                              Tout cela reste à approfondir …

                                                                                                              Hélène De Man
                                                                                                              19.7.2020


                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                    l’effondrement, le collapsus, un réchauffement climatique
                                                                                                                    excessif ou d’autres phénomènes cataclysmiques tels que
                                                                                                                    nous le laisse présager une sorte d’emballement des données
                                                                                                                    comment l’humanité pourrait-elle encore réagir ?

                                                                                                                    FACE A LA FIN DU MONDE

                                                                                                                    L’essentiel sera d’éveiller en nous
                                                                                                                    Un sentiment de solidarité
                                                                                                                    Mais surtout de gratitude
                                                                                                                    D’avoir tant reçu d’avoir tout reçu
                                                                                                                    La vie la terre l’air la nature
                                                                                                                    Le monde qui aujourd’hui nous émerveille
                                                                                                                    Même si un jour même si plus tard
                                                                                                                    Ce monde devait s’effondrer
                                                                                                                    La gratitude d’avoir reçu la vie
                                                                                                                    Et le savoir de ceux qui nous ont précédé
                                                                                                                    Leurs découvertes leurs chefs-d’œuvre
                                                                                                                    Avec leurs erreurs leurs bonheurs
                                                                                                                    La beauté la force la grandeur
                                                                                                                    De ce qu’ils ont réalisé nous ont laissé
                                                                                                                    Avoir alors le bonheur simple
                                                                                                                    De pouvoir donner restituer
                                                                                                                    A chaque instant du présent
                                                                                                                    De pouvoir rendre et aussi partager
                                                                                                                    Empathie bienveillance et générosité
                                                                                                                    Envers ceux qui sont encore là
                                                                                                                    Qui n’y arrivent pas
                                                                                                                    Qui ne savent plus
                                                                                                                    Ou qui n’ont jamais su
                                                                                                                    Que l’entraide et l’amour restent là
                                                                                                                    Lorsque la vie s’essoufflera
                                                                                                                    Et que le monde chutera
                                                                                                                    Bienveillance envers tous ceux-là
                                                                                                                    Tendons la main ouvrons les bras
                                                                                                                    Ensemble à chaque pas il le faudra
                                                                                                                    Tout ira bien la nature autrement gérera
                                                                                                                    Quelque chose de nous continuera
                                                                                                                    1.7.2020
                                                                                                                    © Hélène De Man


                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                      J’IRAI ERRER
                                                                                                                      Vers l’amour improbable
                                                                                                                      La paix


                                                                                                                      En la belle Bretagne
                                                                                                                      J’irai errer jusqu’aux rochers
                                                                                                                      Dans les vagues grisantes grisée
                                                                                                                      Me laissant follement emporter
                                                                                                                      En Bretagne j’irai …

                                                                                                                      Aux passions de l’Espagne
                                                                                                                      J’irai tout flamber consumer
                                                                                                                      Les ombres grimaçantes grimées
                                                                                                                      Fantômes embusqués et masqués
                                                                                                                      En Espagne j’irai …

                                                                                                                      Aux bleus déserts du Nord glacé
                                                                                                                      J’irai doucement et voguerai bercée
                                                                                                                      En relevant la tête encore avec fierté
                                                                                                                      Retrouver cet air pur en son immensité
                                                                                                                      Au Grand Nord j’irai …

                                                                                                                      Vers l’océan déchaîné
                                                                                                                      Vers le feu la clarté
                                                                                                                      Les déserts blancs et légers

                                                                                                                      J’irai errer oublier tout flamber

                                                                                                                      Vers l’amour improbable la paix …

                                                                                                                      © Hélène De Man
                                                                                                                      24.5.2020


                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                        Il y a bien des choses à dire en ce début de mai 2020 et pourtant le cœur n’y est pas. Les difficultés sont nombreuses autour de nous et après les bilans pessimistes concernant le réchauffement climatique nous n’avons eu aucun répit. Notre moral est mis à rude épreuve par le début d’une crise sanitaire causée par un virus. Le monde entier est finalement concerné et nous sommes frustrés de nos émerveillements face aux beautés du printemps qui finit par arriver et nos projets de vacances et de voyages qui nous sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
                                                                                                                        Enfermés en nous-mêmes et confinés en famille (ou ailleurs) il nous tarde de pouvoir sortir vraiment. Il nous faut revoir nos amis et connaissances. Nous voudrions encore assister à une pièce de théâtre, voir un film au cinéma plutôt que d’anciens De Funès à la télé (même si nous adorons Monsieur De Funès), nous voudrions fêter nos anniversaires dans un petit resto sympa, retrouver les réunions de nos clubs sportifs ou artistiques et même visiter une exposition ou un musée. Nous ne sommes guère encouragés à prendre les transports en commun et les courses hebdomadaires nous font observer les autres avec méfiance: il faut garder ses distances, ne pas trop respirer derrière l’un ou l’autre masque et se laver les mains toute la journée à tout bout de champ. Ah oui revoir les champs, prendre du champ, lever le camp, lâcher prise, réduire un peu nos inquiétudes, nos regrets et nos soucis. La vie qui nous est donnée est bien courte et il faudrait en profiter un peu plus tout en ayant un regard bienveillant pour les autres.
                                                                                                                        Des virus, des pandémies, des catastrophes naturelles, des guerres … il y en a toujours eu. Mais notre vie est là en ce moment : il faut vivre ici et maintenant. Une chanson de ma jeunesse avait pour titre « LET IT BE ». Eh bien oui: laissons faire la Nature, Dieu ou le Hasard. Nous ne pouvons pas tout décider ni tout gérer, loin de là.

                                                                                                                        Hélène De Man - 5 mai 2020


                                                                                                                        5 commentaires
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                                                                                                                          Posté le 08 / 05 / 2020


                                                                                                                          Profitons de l instant

                                                                                                                          ... Dominique .

                                                                                                                        • Commentaire

                                                                                                                          André MORTIER

                                                                                                                          Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                                          Bonjour a vous deux , courrage et une fois le virus expulsé vous pourrez reprendre vos projets de voyage. .

                                                                                                                        • Commentaire

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                                                                                                                          Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                                          Entièrement d'accord avec ton texte!
                                                                                                                          Nous qui échangeons très régulièrement des messages, à défaut de nous voir "en chair et en os", nous parlons beaucoup de cet affreux virus et de nos craintes. Nous devons agir en personnes responsables, en appliquant les consignes données.
                                                                                                                          Puisse ce fléau faire réfléchir l'Humanité à un avenir plus vivable pour tous!
                                                                                                                          .

                                                                                                                        • Commentaire

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                                                                                                                          Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                                          Merci pour ce texte qui résume bien l'état d'esprit de la plupart des êtres humains que nous sommes.
                                                                                                                          Bien sûr, c'est plus facile de s'apitoyer sur une épidémie bien loin de nous! S'y trouver plongé jusqu'au cou est bien moins confortable!
                                                                                                                          Je t'invite à aller écouter les paroles de "Grand corps malade" dans sa chanson "Effets secondaires" ( sur you tube)
                                                                                                                          Courage et amitiés .

                                                                                                                        • Commentaire

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                                                                                                                          Posté le 14 / 05 / 2020

                                                                                                                          MERCI ma chère Hélène pour ce beau message dans lequel demeure l'ESPERANCE..
                                                                                                                          Malgré l'angoisse suscitée par cette pandémie, il nous faut garder foi en l'avenir.
                                                                                                                          Ton site est très agréable, c'est un plaisir de s'y promener..
                                                                                                                          Je t'embrasse, France
                                                                                                                          .

                                                                                                                        Laisser un commentaire

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                                                                                                                        L’inquiétude grandit
                                                                                                                        Et monte à l’horizon
                                                                                                                        Des nuages s’enroulent
                                                                                                                        En tournoyant par bonds
                                                                                                                        Une brume compacte
                                                                                                                        S’étale par étages
                                                                                                                        Et un vent agressif
                                                                                                                        Commence de faire rage
                                                                                                                        Un souffle violent
                                                                                                                        Balaye le paysage
                                                                                                                        Et des éclairs lacèrent
                                                                                                                        Le ciel devenu noir
                                                                                                                        Et la tornade arrache
                                                                                                                        Racines et branchages
                                                                                                                        Des arbres centenaires
                                                                                                                        Devant nous viennent choir
                                                                                                                        L’inquiétude grandit
                                                                                                                        Que va-t-il advenir ?
                                                                                                                        De ce tendre passé
                                                                                                                        De ce bel avenir
                                                                                                                        Que nous avons chéri
                                                                                                                        Que nous voulons construire
                                                                                                                        Mais ce n’est pas fini
                                                                                                                        Il nous faut réagir


                                                                                                                        Hélène De Man
                                                                                                                        30.3.2020


                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                          Il reste les fleurs des champs
                                                                                                                          Les herbes vertes des talus
                                                                                                                          Les grands matins et les beaux soirs
                                                                                                                          J’entends les commentaires des gens
                                                                                                                          Il est trop tard il n’est plus temps
                                                                                                                          Sauver la planète ça c’était avant
                                                                                                                          Ils ont tranché les experts les savants
                                                                                                                          Mais le hasard parfois fait bien les choses
                                                                                                                          Transformant en bonheurs les horizons moroses
                                                                                                                          Prévisions alarmistes ne font pas désespoir
                                                                                                                          Rien ne sert à l’avance d’avoir des idées noires

                                                                                                                          Un infime détail peut bousculer l’histoire
                                                                                                                          Cela vient par hasard l’imprévisible espoir
                                                                                                                          Non tout n’est pas perdu rien n’est jamais prévu
                                                                                                                          Reste l’inattendu reste le jamais vu
                                                                                                                          Planifier l’avenir est souvent illusoire
                                                                                                                          Face au plus difficile peut surgir le hasard
                                                                                                                          Il y a des printemps qui se pointent en retard
                                                                                                                          Des automnes sonnant comme des fanfares
                                                                                                                          Non tout n’est pas perdu


                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                            Se jetait par les flots dans le Rhin
                                                                                                                            Mais la guerre était souvent de mise
                                                                                                                            De cent ans de sept ans entre pays voisins
                                                                                                                            Depuis ce temps tout a changé
                                                                                                                            La technique bouleversa nos sociétés
                                                                                                                            Nous avons tant consommé gaspillé
                                                                                                                            Le réchauffement fit fondre les glaciers
                                                                                                                            Dès lors les ports les océans les plages grises
                                                                                                                            Voient peu à peu détruire l’espace riverain
                                                                                                                            Bruges qui sur la mer avait perdu mainmise
                                                                                                                            De ville morte à nouveau deviendra port demain

                                                                                                                            © Hélène De Man
                                                                                                                            16.2.2019


                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                                Sweet sweet love
                                                                                                                                Your wonderful presence
                                                                                                                                Next to me
                                                                                                                                Great you’re there
                                                                                                                                By my side
                                                                                                                                You’re looking at the sunset
                                                                                                                                Over there on the city
                                                                                                                                First lights appearing one by one

                                                                                                                                Nice peaceful view
                                                                                                                                At such a distance
                                                                                                                                So soft and quiet
                                                                                                                                I now turn my head
                                                                                                                                Notice your discreet smile
                                                                                                                                I love it
                                                                                                                                And those eyes of you
                                                                                                                                Dark brown and twinkling eyes
                                                                                                                                Telling me all the love and tenderness
                                                                                                                                You feel for me
                                                                                                                                Me … longing to be in your arms
                                                                                                                                Can’t wait no more …
                                                                                                                                See out there the night slowly unveils
                                                                                                                                Its realm of celestial beauties
                                                                                                                                And mysteries

                                                                                                                                My head’s on your shoulder
                                                                                                                                Needless to say
                                                                                                                                I can miss the whole wide world
                                                                                                                                Hearing you whisper
                                                                                                                                Whatever you say

                                                                                                                                © Helene De Man
                                                                                                                                November 10, 2019



                                                                                                                                TENDRE AMOUR
                                                                                                                                Mon doux mon tendre amour
                                                                                                                                C’est merveilleux
                                                                                                                                De t’avoir à mes côtés
                                                                                                                                Fantastique que tu sois là
                                                                                                                                Près de moi
                                                                                                                                Tu regardes le soleil couchant
                                                                                                                                Là-bas sur la ville
                                                                                                                                Une à une des lumières s’allument
                                                                                                                                Image paisible et douce
                                                                                                                                A cette distance
                                                                                                                                Si calme et tranquille
                                                                                                                                Je me tourne vers toi
                                                                                                                                Et remarque ton léger sourire
                                                                                                                                J’en raffole
                                                                                                                                Et tes yeux
                                                                                                                                Des yeux sombres et pétillants
                                                                                                                                Où je lis l’amour toute la tendresse
                                                                                                                                Que tu ressens pour moi
                                                                                                                                Moi je meurs d’envie d’être dans tes bras
                                                                                                                                Je ne peux plus attendre …
                                                                                                                                Regarde le soir tomber lentement
                                                                                                                                Se dévoiler l’immensité de célestes beautés et de mystères
                                                                                                                                J’ai mis la tête sur ton épaule
                                                                                                                                Inutile de le dire
                                                                                                                                Le monde entier m’indiffère
                                                                                                                                Quand je t’écoute murmurer
                                                                                                                                Tout et n’importe quoi


                                                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                                                  Peur de l’hiver ou peur de quoi

                                                                                                                                  Bientôt l’hiver le temps va à grand pas
                                                                                                                                  Il reste peu de temps je crois
                                                                                                                                  Peut-être viendra-il Saint Nicolas
                                                                                                                                  Le père Noël aussi des enfants attendu
                                                                                                                                  Nulle peur de l’hiver ou bien alors de quoi
                                                                                                                                  L’hiver n’est pas encore venu
                                                                                                                                  On raconte que le vent de partout s’amplifie
                                                                                                                                  Que des forêts noyées s’effondrent dévastées
                                                                                                                                  Qu’ailleurs des arbres plient dans l’incendie
                                                                                                                                  Que le ciel est voilé de poussières encrassées
                                                                                                                                  Ecrasés sous le nombre les hommes seraient perdu
                                                                                                                                  Au moins l’hiver n’est pas encore venu
                                                                                                                                  Les experts ont chassé bonheurs et mots du cœur
                                                                                                                                  Les journaux sont l’écho de bien sombres rumeurs
                                                                                                                                  Des images terribles aussi sont parvenues
                                                                                                                                  Traversant le désert qui fulmine là-bas
                                                                                                                                  Echappant à l’émeute et à l’enfer des rues
                                                                                                                                  Est-ce la guerre civile qui jaillit cette fois
                                                                                                                                  Est-ce l’amour détruit qui ne renaitra pas
                                                                                                                                  Dehors des loups hurlants montrent les dents
                                                                                                                                  Des yeux luisants épient embusqués sous les porches
                                                                                                                                  Des loups de ceux qui sont des loups pour l’homme
                                                                                                                                  Et des ombres armées parfois portant des torches
                                                                                                                                  Saccagent des portails des abris des auvents
                                                                                                                                  Certains auraient voulu calmer ou raisonner
                                                                                                                                  Des esprits échauffés qui n’ont pu reculer
                                                                                                                                  Rassurons-nous pourtant ce sera comme avant
                                                                                                                                  Le printemps reviendra le monde n’est pas perdu
                                                                                                                                  Il nous reste du temps pour vivre en attendant
                                                                                                                                  Qu’un hiver véritable soit là et nous tombe dessus
                                                                                                                                  Peur de l’hiver … ou alors de quoi …

                                                                                                                                  © Hélène De Man
                                                                                                                                  29 novembre 2019


                                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                                    Et que je t’aime encore
                                                                                                                                    Ah oui sentir cela
                                                                                                                                    Après ce temps passé
                                                                                                                                    Et que rien n’a changé
                                                                                                                                    Du matin tendre de l’aurore
                                                                                                                                    Au soir soyeux qu’un soleil dore
                                                                                                                                    Sentir frémir et puis te dire
                                                                                                                                    Mon amour je t’aime encore

                                                                                                                                    Et que le temps passé
                                                                                                                                    N’aura rien pu changer
                                                                                                                                    Que le flot de la vie
                                                                                                                                    N’a rien terni
                                                                                                                                    Que la vision prenante
                                                                                                                                    La sensation puissante
                                                                                                                                    De tes yeux ton sourire
                                                                                                                                    De ton corps la chaleur
                                                                                                                                    Me sont toujours bonheur Et que je t’aime encore

                                                                                                                                    Malgré les doutes menaçants
                                                                                                                                    Critiques ressentiments usure
                                                                                                                                    Tu restes en mon cœur bien présent
                                                                                                                                    Présence claire ou bien obscure
                                                                                                                                    A chaque instant je t’espère et t’attends
                                                                                                                                    Seule raison d’encore croire en la vie
                                                                                                                                    Ta voix ta compagnie
                                                                                                                                    Malgré l’âge qui vient et qui dévore
                                                                                                                                    Oui mon amour je t‘aime et je t’adore


                                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                                      Marie Laforêt la chanteuse aux yeux d’or
                                                                                                                                      Est retournée là-haut sur la montagne
                                                                                                                                      Où les vendanges de l’amour se font encor
                                                                                                                                      Ses rêves ses chansons nous accompagnent
                                                                                                                                      Originaire du pays basque de sa nature sauvage
                                                                                                                                      Elle portait en elle son soleil généreux
                                                                                                                                      Sa voix chaude ses accents chaleureux
                                                                                                                                      Nous emmenaient loin au-delà des nuages
                                                                                                                                      Elle chantait la poésie secrète et mystérieuse
                                                                                                                                      Des vraies beautés des valeurs de la vie
                                                                                                                                      Mon enfance et ma jeunesse tumultueuses
                                                                                                                                      Restent à jamais dans ses mots enfouis


                                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                                        Et qu’en pensent les poètes ?


                                                                                                                                        A l’exception de ce qui se vend à prix d’or aux enchères et constitue un investissement d’ordre financier, l’art est en général considéré par le commun des mortels comme inutile ou en tout cas tout à fait secondaire. C’est selon moi au contraire cet aspect superflu qui en fait toute son importance: le peintre, le musicien, le poète apportent quelque chose de nouveau, une autre vision de la nature et du monde. En cela, il y a une similitude entre la démarche artistique et la création, c.à.d. qu’à partir de rien, ou presque, un artiste peut créer un monde nouveau.

                                                                                                                                        Plus précisément en ce qui concerne la poésie, il semble bien vrai que, dans la vie de tous les jours, notre société qui est souvent matérialiste et pour qui l’important serait de survivre et/ou de profiter, les poètes ne jouent qu’un rôle minime. Ils ont du mal à être publiés, écoutés, pris au sérieux. Les poètes vraiment célèbres et/ou adulés pourraient sans doute se compter sur les doigts d’une main. On pense tout de suite à Victor Hugo, Verlaine, Ronsard, après quoi on peut tirer l’échelle.

                                                                                                                                        Il arrive cependant qu’en littérature une phrase ou un vers devienne très connu et fasse autorité en servant de maxime. Les écrivains et poètes concernés sont alors soudainement respectés. Ils semblent avoir résolu d’épineuses questions et parfois les mystères de la vie même.

                                                                                                                                        N’est-il pas vrai que : « Tout ce que tu ne sais pas donner te possède » (A. Gide) – N’est-il pas frappant de lire, dans son dernier ouvrage, ces mots de l’Abbé Pierre : « Je crois que les choses ultimes ne peuvent être dites que poétiquement ». Enfin n’a-t-il pas raison le poète qui dit:

                                                                                                                                        « Vous auriez rêvé si vous aviez dormi,
                                                                                                                                        Vous auriez vécu si vous aviez aimé ».

                                                                                                                                        (J. Prévert)

                                                                                                                                        Ce qui précède permet de mieux comprendre pourquoi l’écrivain et ministre André Malraux aurait plusieurs fois prononcé ces paroles inattendues à propos de problèmes concrets : « Et qu’en pensent les poètes» ?

                                                                                                                                        N’est-il pas exact qu’en entreprenant d’écrire sur des sujets qui concernent tout un chacun, comme l’amour, la mort, la vie, l’altruisme, la religion, l’amitié, le sens de la nature … l’écrivain, le poète, peuvent arriver plus aisément parfois inopinément à développer leur réflexion et nous offrir des vérités universelles insoupçonnées. De même, d’un autre point de vue, le peintre peut en se tenant devant sa toile nous proposer une image entièrement nouvelle d’un paysage, d’un monument ou d’un portrait. Il a en quelque sorte une vision créatrice du monde. La mer, un arbre, le ciel, un cheval, une jolie femme, un portrait de caractère, une catastrophe naturelle, une vertu morale, un symbole abstrait, etc. … sont des sujets traités chaque fois différemment par les arts graphiques. Il en va de même des arts de l’espace comme la sculpture et l’architecture. Ceci concerne également l’écoute d’une œuvre musicale et plus encore le fait d’assister en direct et donc en quelque sorte de prendre part au spectacle d’une pièce de théâtre, d’un opéra, d’un concert ou d’une chorégraphie. Il s’agit alors d’un vécu qui peut à tout moment nous amener à des découvertes personnelles et parfois des prises de conscience morales ou métaphysiques. Cette expérience bien connue se nomme d’un mot savant, la catharsis, qui fait que l’on se retrouve modifié et revivifié après la prestation scénique que l’on vient de voir. N’est-ce pas une preuve de ce que les artistes, écrivains, musiciens qui réalisent des œuvres ne paraissant pas indispensables à l’humanité, possèdent souvent un don de créativité qui magnifie notre univers, le décrivant plus en détail, en donnant des explications inédites susceptibles de le compléter ou de le perfectionner.

                                                                                                                                        Ce qui donc parait à première vue futile et inutile, l’œuvre d’art sous toutes ses formes, se révèle finalement comme étant indispensable, révélateur, libérateur.

                                                                                                                                        L’art est bel et bien quelque chose d’utile, de très utile …

                                                                                                                                        Merci Monsieur André Malraux.


                                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                                          Et que je t’aime encore
                                                                                                                                          Ah oui sentir cela
                                                                                                                                          Après ce temps passé
                                                                                                                                          Et que rien n’a changé
                                                                                                                                          Du matin tendre de l’aurore
                                                                                                                                          Au soir soyeux qu’un soleil dore
                                                                                                                                          Sentir frémir et puis te dire
                                                                                                                                          Mon amour je t’aime encore

                                                                                                                                          Et que le temps passé
                                                                                                                                          N’aura rien pu changer
                                                                                                                                          Que le flot de la vie
                                                                                                                                          N’a rien terni
                                                                                                                                          Que la vision prenante
                                                                                                                                          La sensation puissante
                                                                                                                                          De tes yeux ton sourire
                                                                                                                                          De ton corps la chaleur
                                                                                                                                          Me sont toujours bonheur
                                                                                                                                          Et que je t’aime encore

                                                                                                                                          Malgré les doutes menaçants
                                                                                                                                          Critiques ressentiments usure
                                                                                                                                          Tu restes en mon cœur bien présent
                                                                                                                                          Présence claire ou bien obscure
                                                                                                                                          A chaque instant je t’espère et t’attends
                                                                                                                                          Seule raison d’encor croire en la vie
                                                                                                                                          Ta voix ta compagnie
                                                                                                                                          Malgré l’âge qui vient et qui dévore
                                                                                                                                          Oui mon amour je t‘aime et je t’adore


                                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                                            Les heures sonnent au clocher de la dune
                                                                                                                                            Et sous la lune bleue
                                                                                                                                            Le sable pale ondule

                                                                                                                                            A l'horizon où le soleil sommeille
                                                                                                                                            Les étoiles se sont levées
                                                                                                                                            Mon cœur accueille tant de merveilles
                                                                                                                                            Offertes là  en cette immensité

                                                                                                                                            Hélène De Man
                                                                                                                                            6.7.2019


                                                                                                                                            1 commentaires
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                                                                                                                                              Posté le 22 / 08 / 2019

                                                                                                                                              knypygt.

                                                                                                                                            Laisser un commentaire

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                                                                                                                                            Nous pensions qu’enfin la paix était arrivée sur terre
                                                                                                                                            Que les armes allaient se taire une fois pour toutes
                                                                                                                                            La terre entière connaitrait un bonheur inégalé
                                                                                                                                            Une tranquillité bien méritée
                                                                                                                                            Les hommes seraient désormais bienveillants altruistes
                                                                                                                                            Sans aucune haine dépourvus de toute violence
                                                                                                                                            Une vie nouvelle allait commencer pour l’humanité
                                                                                                                                            L’univers tout entier semblait souhaiter cette harmonie
                                                                                                                                            C’était aussi simple que le chant des oiseaux
                                                                                                                                            Conforme au mouvement puissant et majestueux de l’océan
                                                                                                                                            Désormais le passé serait aboli
                                                                                                                                            Nous ferions en sorte d’être patients et tolérants
                                                                                                                                            Nous allions admettre d’autres langues et coutumes
                                                                                                                                            Adopterions d’autres comportements
                                                                                                                                            Comme c’était sans doute le cas auparavant
                                                                                                                                            Au temps de l’âge d’or d’un paradis perdu
                                                                                                                                            En ignorant toutes attitudes tous combats assoiffés de sang
                                                                                                                                            Il aurait suffi de ne pas commencer
                                                                                                                                            Dès à présent nous serions disposés à vivre dignement
                                                                                                                                            Nous allions respecter les autres
                                                                                                                                            La force de nos bras ne servirait plus qu’à embrasser et enlacer
                                                                                                                                            Cette tolérance et cette acceptation allait nous libérer
                                                                                                                                            La paix véritable avait enfin commencé sur la terre
                                                                                                                                            Peut être pouvait-on se poser une question :
                                                                                                                                            La paix resterait-elle en vigueur à tout jamais ?
                                                                                                                                            Ou n’était-ce qu’un rêve ?
                                                                                                                                            Armistice signifie déposer les armes de bonne foi
                                                                                                                                            Sans capituler ni s’humilier
                                                                                                                                            Admettre simplement que l’on préfère une paix durable
                                                                                                                                            C’est cela que l’Armistice devait sous-entendre – impliquer - signifie...


                                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                                              Nantes - Saint Pierre et Saint Paul

                                                                                                                                              Il est vrai que c’est un fleuve très particulier – déjà par sa largeur exceptionnelle à certains endroits, par une profondeur souvent peu importante et par son cours capricieux.

                                                                                                                                              L’un de ses charmes est bien sûr qu’elle n’est pas véritablement canalisée et laisse donc ses rives onduler librement à travers la végétation les bosquets les pentes herbues.

                                                                                                                                              Lorsque l’on prononce son nom on pense directement aux « châteaux de la Loire ». Mais comme elle n’est pas navigable sur une longue distance nous n’avons pas attaché trop d’importance aux châteaux et plutôt gouté la douceur de la navigation lente et calme et visité quelques hauts lieux accessibles par voie d’eau.

                                                                                                                                              Saint Nazaire

                                                                                                                                              Saint Nazaire est un port fascinant et les chantiers navals enfantent des géants des mers de super luxe. On peut donc y admirer les prouesses techniques des constructeurs et éventuellement visiter le musée « Escal’Atlantic » qui tente de rendre l’ambiance des grands voyages en paquebots d’antan. On découvre aussi les impressionnants vestiges des abris sous-marins datant de la seconde guerre mondiale

                                                                                                                                              Nantes évidemment est une ville admirable et l’avant-poste de la Bretagne. J’ai enfin pu savoir comment s’appelait le drapeau breton (Gwenn ha Du) et de quoi il était composé: lignes blanches et noires et mouchetures d’hermine! Inutile de spécifier qu’adorant la mer j’adore aussi la Bretagne …

                                                                                                                                              Comme je suis passionnée par les cathédrales j’ai fort apprécié Saint Pierre et Paul de Nantes. Encore l’une de mes favorites.

                                                                                                                                              Angers Cathédrale Saint Maurice

                                                                                                                                              Angers la ville où se trouve la statue du bon roi René, le château contenant les précieuses tapisseries de l’apocalypse, la cathédrale Saint Maurice avec sa fameuse voûte Plantagenêt (et ce terme rappelle à lui seul bien évidemment la Guerre de Cent ans). J’ai aussi remarqué à Angers l’Eglise Saint-Laud, complètement détruite à la Révolution et fortement endommagée pendant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de 1944. Reconstruite et restaurée à plusieurs reprise elle est actuellement de style néo-roman (assez rare) et appelle à la remise en place d’un beau vitrail retrouvé récemment.

                                                                                                                                              Ancenis

                                                                                                                                              Enfin j’ai été charmée par une ballade à Ancenis qui se situe à la limite entre l’Anjou et la Bretagne (Loire Atlantique et Maine et Loire). Voilà comment pris fin de ce petit voyage effectué dans un joli bateau muni d’une roue à aube, ce qui est spécialement adapté à ce fleuve parfois si peu profond.

                                                                                                                                              Nous avons malgré tout approché ou visité des châteaux comme celui d’Azay le Rideau, Ussé, Villandry, et autres éléments du patrimoine dans les villes précitées.

                                                                                                                                              Parfum de Loire

                                                                                                                                              Le fleuve largement étalé
                                                                                                                                              Réveille en moi du passé les miroirs
                                                                                                                                              Et son cours souvent apaisé
                                                                                                                                              Porte les traces des ombres des grimoires
                                                                                                                                              J‘entends carillonner d’anciennes gloires
                                                                                                                                              Les mouvantes rumeurs de l’histoire

                                                                                                                                              Si tout semble effacé
                                                                                                                                              Il en reste mémoire
                                                                                                                                              Vives réminiscences
                                                                                                                                              Des anciennes errances
                                                                                                                                              Redoutables souffrances
                                                                                                                                              Fâcheuses violences
                                                                                                                                              Glorieuse incandescence
                                                                                                                                              Des vaines ambitions
                                                                                                                                              Enlisées envolées
                                                                                                                                              Pour longtemps pour de bon

                                                                                                                                              Ici subsistent des échos des espoirs
                                                                                                                                              Aux eaux calmes de Loire
                                                                                                                                              Et je respire et hume sur ses bords
                                                                                                                                              Frissonnant palpitant incolore
                                                                                                                                              Comme un subtil parfum de Loire
                                                                                                                                              Lié charmant à des siècles d’histoire
                                                                                                                                              Dont le passé laisse rêveur
                                                                                                                                              S’attardant pour longtemps encore


                                                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                                                Il y a bien sûr les religions et les différentes conceptions philosophiques qui ont de tous temps apporté des réponses à ce que nous appelons « l’angoisse métaphysique ». Le choix est énorme et chacun peut en retirer ce qui lui paraît le plus en accord avec son tempérament et ses convictions profondes et bien souvent aussi avec ce que l’enfance et l’éducation des parents ont suggéré et appris.

                                                                                                                                                Peut être pouvons trouver dans ce type de réflexion un peu de réconfort et un début d’explication.

                                                                                                                                                Il y a quelques siècles Blaise Pascal formulait son inquiétude comme suit :

                                                                                                                                                « Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi … ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités… qui m’enferment … comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter ».
                                                                                                                                                Blaise Pascal "Pensées"
                                                                                                                                                Blaise Pascal "Pensées"

                                                                                                                                                Voici par ailleurs quelques extraits de la version française d’un livre qui m’a fort impressionnée jadis, « Les raisins de la colère » de John Steinbeck :

                                                                                                                                                « Peut être bien qu’un homme n’a pas d’âme à soi tout seul, mais seulement un morceau de l’âme unique … à ce moment-là, ça n’a plus d’importance. Je serai toujours là, partout, dans l’ombre. Partout où tu porteras les yeux ».

                                                                                                                                                « Vient un moment où on change et où on voit les choses autrement. Alors, chaque mort n’est plus qu’une partie de la mort générale, chaque enfant qu’on porte en soi, une partie de l’ensemble de toutes les naissances, et la naissance et la mort deux parties d’une même chose. Et à ce moment-là, on ne se sent plus tout seul. A ce moment-là un mal est moins dur à supporter parce que ce n’est plus un mal à part ».

                                                                                                                                                « Tout ce que nous faisons, à mon idée, c’est toujours dans le sens de la vie ».
                                                                                                                                                Tornade juillet 2017
                                                                                                                                                John Steinbeck "The grapes of wrath"

                                                                                                                                                Il m’a semblé que nous pouvions trouver des réponses dans notre subconscient et plus particulièrement ce qui nous vient à l’esprit au cours du sommeil ou dans les moments qui précédent ou suivent immédiatement le sommeil et que nous appelons les phénomènes parahypniques.
                                                                                                                                                Conscience endormie

                                                                                                                                                La nuit aux heures floues de somnolence
                                                                                                                                                Parfois un bruit de pas vient hanter mon silence
                                                                                                                                                A mon oreille des voix murmurant des mots doux
                                                                                                                                                Et je m’endors alors faisant des rêves fous

                                                                                                                                                En ma nuit je m’envole poursuivant mes espoirs
                                                                                                                                                Les forêts les fourrés vibrent de ces présences
                                                                                                                                                Partout glissent des ombres bleues que je crois voir
                                                                                                                                                C’est la magie nocturne ombres des apparences

                                                                                                                                                Douceur des bois obscurs ruisseaux dormeurs
                                                                                                                                                Amours aimés amis je parcours vos images
                                                                                                                                                Serait-ce toi mon ange bienveillant protecteur
                                                                                                                                                Ou ce père adoré que je garde en mon cœur

                                                                                                                                                Ce frère désiré mais que je n’ai pas eu
                                                                                                                                                Peut être la présence d’un subtil absolu
                                                                                                                                                Lentement je balance au sein de ce bonheur
                                                                                                                                                Oh conscience endormie puissant révélateur

                                                                                                                                                ELAN VITAL

                                                                                                                                                Fascinée par l’aspect sans limite du ciel
                                                                                                                                                De l’univers qui l’entoure semble le prolonger
                                                                                                                                                Jusqu’où ? - je me pose encor la question essentielle
                                                                                                                                                Sans trouver de réponse depuis nombre d’années

                                                                                                                                                Mon imagination s’envola un matin au ciel d’or
                                                                                                                                                Aux marches des nuages un sentiment si fort

                                                                                                                                                Je crus sentir alors l’appel insoutenable
                                                                                                                                                Enlevée emportée par une force incontrôlable
                                                                                                                                                Un désir combien fort
                                                                                                                                                De vivre d’abord et encore

                                                                                                                                                Il me fallait fendre l’espace
                                                                                                                                                Franchir la plaine
                                                                                                                                                Dans le fol incendie allumé par l’aurore
                                                                                                                                                Briser la vitre obstacle filer à perdre haleine
                                                                                                                                                Rompre des chaînes
                                                                                                                                                Foncer toutes voiles dehors
                                                                                                                                                Dans le bris le fracas de fenêtres et glaces
                                                                                                                                                Et l’éclatement de l’espace
                                                                                                                                                Où les étoiles pleuvent
                                                                                                                                                Et où les galaxies se meuvent
                                                                                                                                                Et nous échappent...

                                                                                                                                                Dans l’immensité de l’univers
                                                                                                                                                D’un regard d’un geste un effort
                                                                                                                                                Embrasser le monde embraser cette vie
                                                                                                                                                Comme s’allume intensément un phare
                                                                                                                                                Dans le soir
                                                                                                                                                Comme naît et puis meurt une étoile
                                                                                                                                                Comme un souffle soudain comme un élan vital

                                                                                                                                                Ainsi nous n’avons fait qu’effleurer ces différents aspects d’un questionnement que nous éprouvons presque tous.


                                                                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                                                                  Au début du mois de juin 2018 j’ai eu l’occasion d’organiser une exposition rétrospective des œuvres de mon père, Pierre (Petrus) De Man dans un local dénommé « d’Oude School » et situé dans le village, Weerde-Zemst, où il a habité pratiquement toute sa vie.

                                                                                                                                                  Les amis et connaissances étaient invités à admirer les œuvres picturales (peinture à l’huile, au couteau, dessin et pastel), les photographies d’art, les aquarelles, réalisées par l’artiste et à en faire l’acquisition.

                                                                                                                                                  Ils ont également pu lire les poèmes rédigés en français et en néerlandais par Pierre De Man.

                                                                                                                                                  Chacun a pu constater son amour de la nature et son attachement à sa région: la campagne du Brabant flamand et contempler les vues pittoresques des villages de Zemst, Weerde, Elewijt, Laar et Eppegem.

                                                                                                                                                  Je remercie les personnes qui m’ont aidée ou encouragée, et en particulier l’échevin de la culture de la commune de Zemst, Monsieur Coen Vandermeiren , le responsable des locaux « d’Oude School », Monsieur Marc Mertens, le responsable du cercle artistique « ‘t Steen », Monsieur Peter Livens, les sympathiques propriétaires du Manège Verbrande Brug, Monsieur et Madame Roger Janssens, l’excellente avocate Chantal Juliens, l’aimable attention de l’instituteur, Monsieur Leo Troyens et de son épouse, ainsi que de leur fille Els Troyens, logopède chevronnée, les responsables de bpost et du journal « De Zemstenaar », les sympathiques membres du service « Werkliedendienst » de la commune de Zemst, de même que tous les visiteurs venus de Zemst, Kampenhout, Bruxelles et environs.

                                                                                                                                                  Avec un très amical et tendre merci à mon époux, Guy Luyckx, et à mon fils, Patrick Luyckx, qui se sont dévoués sans compter, et mes vifs remerciements à mon beau-frère, André Luyckx, ma belle-sœur, Maguy Van Lier, et à ma fidèle amie Thérèse Winand.


                                                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                                                    La société évolue – comme elle l’a toujours fait …

                                                                                                                                                    Il nous a toujours été difficile de comprendre les personnes qui, autour de nous, prennent de l’âge mais il semble de plus que se creuse le fossé entre les générations actuelles.

                                                                                                                                                    Non seulement les conditions climatiques agitent et inquiètent les esprits de la plupart de nos contemporains qui mettent en cause des erreurs et excès du passé mais ce qu’on appelle la fracture numérique divise tout bonnement jusqu’aux membres d’une même famille.

                                                                                                                                                    La société se transforme très rapidement et fonctionne de plus en plus sur le mode numérique: on peut presque tout acquérir sans se déplacer, comme on dit « en quelques clics » et si l’on entre dans un magasin on peut y payer ses achats en utilisant son smartphone. On peut accéder aux gares et aéroports grâce à la reconnaissance faciale. Même les personnes du troisième âge peuvent être hébergées dans des maisons où on les accompagne partiellement par le biais de robots intelligents et parait-il bienveillants.

                                                                                                                                                    J’y reconnais bien évidemment le signe d’un progrès considérable mais avec des inconvénients notoires: les gens ont tendance à rester chez eux et la sédentarité s’accroit et affecte la santé si l’on aime rester le regard rivé sur des écrans, des surfaces commerciales semblent parfois désertes et pire encore si des postes nouveaux sont peut être créés cela pourrait être aux dépens du personnel antérieurement affectés aux comptoirs, guichets, caisses etc.

                                                                                                                                                    Tout cela caractérise à présent notre société au sein de laquelle l’acquisition des connaissances se fait de manière quelque peu désordonnée car il semblerait que toutes les connaissances sont disponibles séance tenante.

                                                                                                                                                    Si l’on peut applaudir cette amélioration de la qualité de vie même pour les seniors qui ont chez eux à portée de main la possibilité de tout apprendre et de mieux communiquer avec les autres, il reste cependant un aspect désolant de nos sociétés, à savoir le vieillissement de la population que l’on attribue aux progrès de la médecine et de l’hygiène.

                                                                                                                                                    Justement: la recherche médicale a de quoi faire en se penchant sur les cas de plus en plus nombreux de malades d’Alzheimer, Parkinson et autres maux de l’âge qui semblaient auparavant moins fréquents.

                                                                                                                                                    Avec l’allongement de la dure de vie des personnes, toutes ces affections sont aussi plus souvent et plus précisément remarquées et prises en compte.

                                                                                                                                                    J’ai eu l’idée d’un petit texte poétique qui analyse le ressenti d’une personne souffrant de troubles de la mémoire.

                                                                                                                                                    Hélène De Man

                                                                                                                                                    UN VENT EMPORTANT LA MÉMOIRE

                                                                                                                                                    Peu à peu un vent brumeux sur toi se lève
                                                                                                                                                    Sous le dôme du ciel luit une autre lumière
                                                                                                                                                    De ton monde confus il retranche et enlève
                                                                                                                                                    Les printemps les étés les automnes les hivers

                                                                                                                                                    Voilà donc cette fois endormant tes espoirs
                                                                                                                                                    Qu’il t’apporte le calme cette douceur du soir
                                                                                                                                                    Ce vent t’a libéré de soucis dérisoires
                                                                                                                                                    Qu’il a précipités au bout du grand ciel noir

                                                                                                                                                    Et ses ondulations emportent ta mémoire
                                                                                                                                                    Tu cesses doucement de te rider le front
                                                                                                                                                    Tes frêles tempes grises déjà moins mal te font
                                                                                                                                                    Ce vent a absorbé ton fardeaux d’idées noires

                                                                                                                                                    Il a donc adouci l’ombre de ton regard
                                                                                                                                                    Et autrement rangé les objets des tiroirs
                                                                                                                                                    Embué la surface des vitres des miroirs
                                                                                                                                                    C’est un vent qui s’en va emportant ta mémoire


                                                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                                                      Voici un poème qui fait allusion à la personnalité célèbre de Virgile le plus apprécié des poètes latins et surnommé le cygne de Mantoue. Sa poésie est vraiment remarquable. J’ai transformé le texte en faisant allusion à la vie si brève que nous passons sur terre et le désir qui nous anime souvent de retrouver notre pays d’origine et nos racines. J’ai voulu en faire une poésie optimiste et heureuse en l’honneur de notre nouveau printemps. Hélène

                                                                                                                                                      Variations sur le Cygne Poète

                                                                                                                                                      Sur des ailes légères blanches et insolites
                                                                                                                                                      Je quitterai les villes et leurs rues ténébreuses
                                                                                                                                                      Toute ma vie j’aurai préparé cette fuite
                                                                                                                                                      Pour connaitre du vent les forces chaleureuses

                                                                                                                                                      Oh mon ami fidèle toi qui m’aimes et que j’aime
                                                                                                                                                      Je voudrais qu’un instant tu penses et imagines
                                                                                                                                                      Cette envolée céleste sur un léger poème
                                                                                                                                                      Pour qu’enfin je retrouve mes plaines d’origine

                                                                                                                                                      Des plumes vaporeuses des duvets si étranges
                                                                                                                                                      Venus on ne sait d’où berceront mon essor
                                                                                                                                                      Dans cet autre univers il faudra que je change
                                                                                                                                                      Là pour pouvoir renaître grâce à ce nouveau sort

                                                                                                                                                      Transportée bienheureuse je jetterai les yeux
                                                                                                                                                      Sur des steppes paisibles de douces étendues
                                                                                                                                                      Laissant au loin la mer son souvenir heureux
                                                                                                                                                      Je partirai au nord dans les brumes ténues

                                                                                                                                                      Et il ne faudra pas que tes regards s‘alarment
                                                                                                                                                      Evite les idées et les mots sentencieux
                                                                                                                                                      Et ne jette aucun cri ne verse nulle larme
                                                                                                                                                      Ce départ mènera vers un monde harmonieux


                                                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                                                        J’ai été soufflée par les pompeuses funérailles nationales et si chrétiennes que l’on t’a accordées.

                                                                                                                                                        Mais bien sûr c’était mérité. Je n’ai pas été étonnée par les motards ni par les musiciens amis qui jouaient et chantaient pendant la messe.

                                                                                                                                                        Ton départ à Saint Barth m’a semblé tout à fait justifié malgré les critiques des fans: il vaut mieux éviter un interminable défilé de pleureuses et de déprimés sur ta tombe.

                                                                                                                                                        Un peu étonnée quand même par l’aigle qui se serait manifesté lors de ta mise en terre.

                                                                                                                                                        Et puis le calme plat ... sous la douleur quelques copines m’ont expliqué qu’elles supportaient très difficilement ton départ au paradis des rockeurs.

                                                                                                                                                        Jusque-là tout est normal et moi aussi je suis perdue mais ta voix est toujours là sur les disques, les cassettes, les cds et tes photos et posters sont toujours accrochés à mes murs et pratiquement rien n’a bougé d’un centimètre.

                                                                                                                                                        Alors voilà que je sursaute sous le choc: le testament sacré de notre idole est contesté et le tintamarre augmente sans cesse. J’apprends qu’il y a eu plusieurs testaments ce qui déjà rassure un peu mais l’avidité et l’intérêt plutôt matériels de ceux qui contestent et de ceux qui se taisent m’effrayent malgré tout. Où sont les larmes, la tendresse, la passion ?

                                                                                                                                                        Et puis on me dit qu’il s’agit aussi de droits moraux, d’un héritage artistique, de la part d’amour que certains n’auraient pas reçu...

                                                                                                                                                        On ose même s’en référer à Léon Smet ton père qui t’a ignoré par négligence et appât du plaisir et désordre de vie.

                                                                                                                                                        Je suis déboussolée. Je repense à mes idéaux et mes passions, à tout ce que tu m’as apporté dans la vie. Grâce à toi J’ai perdu ma peur de l’avion et au contraire pris goût aux voyages et à la découverte du monde et des autres, J’ai accumulé les amis (en même temps que des livres, photos et documents), J’ai osé monter sur scène et crier dans un micro : " Je n’ai besoin de personne " – " Lutte contre la haine des imbéciles " - " Qu’est-ce qu’elle a ma gueule " .... Et moi aussi J’ai pensé que J’avais été reniée par des parents maladroits et/ou absents – pas de mère dans son enfance il faut le faire.

                                                                                                                                                        J’ai donc aussi crié " Fille de personne " et " Je suis née dans la rue ".

                                                                                                                                                        Tes chansons et tes hurlements m’ont libérée de bien des douleurs et maintenant je pense à la suite.

                                                                                                                                                        J’ai choisi les chansons que l’on pourrait passer lorsque moi aussi j’y passerai. Il y en a deux de toi " Aimer vivre " et " Essayer ", une de Cabrel " Tout le monde y pense ", une de Françoise Hardy " Mon amie la rose ". Mais oui J’ai bien compris qu’on est si peu de choses.

                                                                                                                                                        La chanson la plus importante pour moi, par les paroles bien sûr, mais aussi par le son de ta voix qui se répercute un soir au Parc des Princes à la fin des années 90. Après avoir entendu de telles paroles plus personne ne peut hésiter sur ce qu’il nous reste à faire sur cette terre:

                                                                                                                                                        " Tous les grands mots amour et paix et liberté essayez-les
                                                                                                                                                        A votre tour de réussir tout ce que nous avons raté
                                                                                                                                                        Ce que nous avons gâché, ... essayez-les, ... faut essayer "

                                                                                                                                                        Que pour toujours les échos de ces paroles résonnent dans notre monde qui lamentablement tombe en lambeaux.

                                                                                                                                                        Merci Johnny pour les beaux rêves et les grands idéaux et pour les passions ardentes que tu m’as inspirées.

                                                                                                                                                        Tiens voilà que je n’ai pas parlé de Johnny, non – je viens de parler à Johnny, mon frère, mon ami, mon maître à penser et à vivre.


                                                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                                                          Voici que je m’embarque en ce soir lumineux
                                                                                                                                                          J’ai longtemps regardé ces nuages de feu
                                                                                                                                                          Vienne ce vent qui me glace toujours sur place
                                                                                                                                                          Et la nuit qui s’avance comme elle danse
                                                                                                                                                          Vivons intense cette attente de lui
                                                                                                                                                          Son regard et ses mains son visage
                                                                                                                                                          Ses gestes lestes et puis sa voix
                                                                                                                                                          Ses appels de démence ses cris

                                                                                                                                                          Vers les infinités et leurs mirages
                                                                                                                                                          Jetant ses hurlements ses râles
                                                                                                                                                          Reflétant sa blondeur fulgurante
                                                                                                                                                          Projetant sa silhouette ardente
                                                                                                                                                          D’une simple étincelle
                                                                                                                                                          De l’éclair de ses yeux
                                                                                                                                                          Sous la sueur qui ruisselle
                                                                                                                                                          Qu’il rallume de ma vie les feux

                                                                                                                                                          La voilà cette star celui que l’on protège
                                                                                                                                                          Ce héros flamboyant habillé de brillance
                                                                                                                                                          Vibrante mon âme vole mon coeur s’allège
                                                                                                                                                          Sous le charme envoûtée et en transe
                                                                                                                                                          Et dans l’éclatement de sentiments de joies
                                                                                                                                                          Mes projets et mes rêves viennent de ce dieu-là

                                                                                                                                                          C’est par lui que j’assume mes souffrances mes envies
                                                                                                                                                          Et mes pulsions d’amour passant toutes par lui
                                                                                                                                                          Il se déhanche et se balance provocant
                                                                                                                                                          Et puis s’écroule à genoux délirant
                                                                                                                                                          Il porte de ma vie les malheurs et le poids
                                                                                                                                                          Souriant arrogant et si tendre à la fois

                                                                                                                                                          Dieu combien j’ai voulu et comprendre et savoir
                                                                                                                                                          S’il est au monde un autre dieu ou un ange un espoir
                                                                                                                                                          Lui tellement mortel et si vivant pourtant
                                                                                                                                                          Je n’ai trouvé que lui dieu vivant exaltant

                                                                                                                                                          Par ses décors fiévreux incandescents
                                                                                                                                                          Il vibrera toujours agressant mes oreilles
                                                                                                                                                          Le batteur bateau ivre et les guitares pleurant
                                                                                                                                                          En affolant les rythmes de mon coeur débordant
                                                                                                                                                          Et soutenant longtemps de ma vie la cadence
                                                                                                                                                          Il restera pour moi celui qui lui donne son sens


                                                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                                                            Intéressé : Contactez-moi


                                                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                                                              De toute façon, les gens pensent généralement que la poésie est inutile, qu’elle ne sert à rien, qu’elle est faite de rêves, d’enfantillages. La présentation ou le vocabulaire leur semblent ennuyeux, la formulation est d’emblée incompréhensible, en bref les gens pensent que la poésie c’est "quelque chose" pour les intellectuels qui n’ont rien d’autre à faire.

                                                                                                                                                              Pourtant, la poésie trouve son origine dans la tradition orale de nos ancêtres. Les premiers hommes ne savaient ni lire ni écrire. Fascinés par les phénomènes naturels qu’ils tentaient de comprendre ils ont peu à peu élaboré des légendes et des mythes.

                                                                                                                                                              C’est ainsi que sont nés des récits héroîques et des légendes singulières qui, transmis de génération en génération, furent mémorisés, embellis, et peu à peu transformés.

                                                                                                                                                              L’usage de rimes et de rythmes permettait alors de retenir plus facilement de longs poèmes épiques et est resté aujourd’hui l’une des caractéristiques de la poésie.

                                                                                                                                                              De plus l’épopée et les contes de fée ont l’avantage de refléter certains aspects du fonctionnement de nos pensées inconscientes et de les exprimer clairement voire de les exorciser.

                                                                                                                                                              Il faut ajouter que par la suite les poèmes ont pu devenir les paroles de ballades et chansons que l’on entend journellement à la radio, la télévision ou sur YouTube...

                                                                                                                                                              Il apparait donc clairement que l’une des tâches du poète peut résider non seulement dans l’écriture mais aussi dans la lecture à haute voix de poésies. La déclamation peut se faire à partir d’une scène, d’une estrade ou même lors de réunions informelles chez les gens à la maison. Le poète a alors la possibilité d’expliquer ses poèmes, de répondre à des questions, d’insérer des pauses musicales. La poésie nous est alors bien plus proche. Elle n’entraîne plus ce sentiment de rejet ou d’ennui. Voilà donc un défi que le poète peut tenter de relever pour rendre son œuvre plus vivante.


                                                                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                                                                Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

                                                                                                                                                                Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est : et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : " Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise ".

                                                                                                                                                                Charles Baudelaire 1821 - 1867

                                                                                                                                                                Voilà une invitation qu’il faut selon moi s’empresser d’accepter.

                                                                                                                                                                Le temps passe et la vie court.

                                                                                                                                                                Tout s’efface et disparait autour de nous.

                                                                                                                                                                L’automne nous ramène à cette réflexion sur la précarité de la vie.

                                                                                                                                                                Nous constatons que même les plus belles choses et les êtres les plus remarquables disparaissent.

                                                                                                                                                                Profitons du jour présent comme nous le conseillait déjà le philosophe.

                                                                                                                                                                Rendons hommage à Gisèle Casadesus, Jean Rochefort, Danielle Darrieux et autres artistes et personnalités admirables et bienfaisantes.


                                                                                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                                                                                  J’ai notamment trouvé très émouvante une émission télévisée (Thalassa pour ne pas la nommer) qui évoquait un voyage au Spitzberg et donnait à contempler ce qui reste du Grand Nord.

                                                                                                                                                                  Comme vie animale on pouvait y contempler le retour des morses qui y prospèrent à nouveau et deviner la présence d’un ou de plusieurs ours pour lesquels je me pose la question de savoir comment ces fiers animaux pourront survivre avec la fonte inéluctable des glaciers.

                                                                                                                                                                  Il y a de quoi verser une larme et tant mieux si les touristes prennent plaisir à voyager jusque là. Il n’en reste pas moins que leur bateau - même s’il est moins polluant et de taille réduite par rapport aux énormes navires de croisière qui ne sont plus tolérés à présent dans ces régions - que leur bateau contribue aussi à mettre en danger la nature.

                                                                                                                                                                  Je dois cependant avouer que J’ai malgré tout été prise par l’envie de faire un tel voyage lorsque J’ai constaté l’émotion des voyageurs levant leur verre en arrivant au terme de leur voyage non loin du pôle.

                                                                                                                                                                  Je me souviens à cet effet du bonheur que J’ai connu en 2013 en découvrant certains paysages norvégiens (voir les images).

                                                                                                                                                                  Concernant le réchauffement et la montée des eaux des océans et bien d’autres problèmes entraînés par la pollution globale je me souviens aussi avoir lu avec intérêt le livre de Hubert Reeves « Là ou croît le péril … croît aussi ce qui sauve » (Editions du Seuil, septembre 2013).

                                                                                                                                                                  Après cette lecture on peut heureusement conserver beaucoup d’espoir


                                                                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                                                                    Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.

                                                                                                                                                                    Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...

                                                                                                                                                                    Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.

                                                                                                                                                                    Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.

                                                                                                                                                                    Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.

                                                                                                                                                                    En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.


                                                                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                                                                      Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.

                                                                                                                                                                      Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...

                                                                                                                                                                      Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.

                                                                                                                                                                      Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.

                                                                                                                                                                      Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.

                                                                                                                                                                      En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.


                                                                                                                                                                      1 commentaires
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                                                                                                                                                                        Posté le 21 / 11 / 2021

                                                                                                                                                                        avec admiration pour une grande actrice et une femme de caractère.

                                                                                                                                                                      Laisser un commentaire

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                                                                                                                                                                      Mon rêve, mon bonheur... ce chanteur-là en fait partie. Et je ne suis pas la seule, je sais.

                                                                                                                                                                      Rentrée de l’école, dans les années 60, un soir dans la cuisine de ma grand-mère, je terminais ma version latine ou l’un de ces affreux devoirs de math, et soudain la radio diffuse une étonnante chanson: " Sans toi ma mie ". Un nom est donné: " chantée par Adamo ". Mais on a l’impression que c’est une fille qui chante. Pourtant il chante " sans toi ma mie " et cette voix, ces paroles... c’est super beau, touchant, lancinant. Cela ne s’oublie pas.

                                                                                                                                                                      Cher Salvator Adamo - car ensuite on t’a donné un nom complet, nom et prénom, Salvator Adamo...

                                                                                                                                                                      Tu as jalonné mon adolescence difficile qui fut grâce à toi parsemée de pépites lumineuses. Toutes tes chansons ont adouci bien des moments que je voudrais oublier.

                                                                                                                                                                      Un autre exemple: un soir je me trouve sur une route dans une voiture et je vois les rails brillants du tramway vicinal peu après avoir quitté la gare de Mons. La neige fait son apparition. À la radio on entend " Tombe la neige " et pour toujours j’associerai à ta chanson cette image d’une sombre route solitaire et peu hospitalière pour moi.

                                                                                                                                                                      Un autre jour, un beau dimanche cette fois, nous écoutons la radio et Jean-Claude Ménessier présente ta nouvelle chanson encore en préparation " Inch Allah ", pleine d’idéal et de générosité. Jamais personne me semble-t-il ne l’a suffisamment écoutée et comprise, cette chanson qui, même modifiée aujourd’hui, continue de faire polémique.

                                                                                                                                                                      Il y a eu, un peu plus tard, au temps de mes tendres fiançailles, " Viens ma brune " et " L’amour te ressemble " dont je vivais intensément les paroles.

                                                                                                                                                                      Ensuite " Sur les collines de Rabiah " fut pour moi une chanson phare qui me fait encore pleurer aujourd’hui.

                                                                                                                                                                      Ah oui, auparavant, J’avais été touchée par cette chanson " Le cœur en bandoulière " dans laquelle je sentais comment surmonter une immense douleur...

                                                                                                                                                                      Et auparavant encore " A demain sur la lune " et combien j’en rêvais moi-même à cette époque - innocemment - de voyager dans l’espace ...

                                                                                                                                                                      Et auparavant ? Oui, que faisions-nous au temps où Adamo ne chantait pas encore ?

                                                                                                                                                                      La Belgique, la France, le monde n’existent pas sans toi, Adamo.

                                                                                                                                                                      Tu es bien plus que le " tendre jardinier " de la chanson et des " couples lumineux " qui s’aimèrent sur tes chansons...

                                                                                                                                                                      Puis-je recommander - à ceux qui ne savent pas tout - le livre " A ceux qui rêvent encore - les plus belles chansons d’une vie ". Un livre qui m’accompagne depuis longtemps


                                                                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                                                                        Il commence à chanter très jeune et à l’âge de 14 ans remporte le premier prix d‘un concours de chant avec une chanson de Jacques Brel.

                                                                                                                                                                        En 2011 il participe au grand prix Eurovision de la chanson en interprétant une chanson en langue corse » Sognu «. Il se classe quatorzième.

                                                                                                                                                                        Il reprend aussi la chanson en anglais de Céline Dion » My heart will go on « (thème du film « Titanic). Actuellement son album « Vincero » remporte un énorme succès.

                                                                                                                                                                        Sa voix remarquable se situe entre celle d’un ténor et d’un baryton martin. Un chanteur talentueux, plein de charme et promis à un bel avenir.

                                                                                                                                                                        Un de ces artistes comme je les aime.

                                                                                                                                                                        Et vous ?


                                                                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                                                                            Bernard Martin un artiste extrêmement doué et présentant des facettes très variées en arts graphiques.

                                                                                                                                                                            Mon poème "Sweet love" est ainsi illustré


                                                                                                                                                                            1 commentaires
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                                                                                                                                                                              Posté le 18 / 01 / 2020

                                                                                                                                                                              Un grand talent artistique.

                                                                                                                                                                            Laisser un commentaire


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