Actualité au jour le jour

Hélène De Man

LES BULLES

Le matin m’éveillant et sortant de ma bulle
Mille questions inquiètes déjà tintinnabulent
Et mon cerveau incrédule est comme un funambule
Qui sur un fil difficile perturbé déambule
Dans le monde partout la paix recule et capitule
Gravats en monticules cadavres s’accumulent
Dirigeants diplomates tiennent conciliabules
Ondulant vainement entre points et virgules

Où sont les vols bleutés des jolies libellules
Et les prés veloutés des blondes renoncules

Oh belle humanité qui donc te dirige et régule ?
Les cinglés sans scrupules crapules têtes de mule
Donc le soir à pas lents je retourne à ma bulle
Dans l’ombre qui descend l’oiseau de nuit ulule

Où sont les vols bleutés des jolies libellules
Et les prés veloutés des blondes renoncules


© Hélène De Man
Dépôt SCAM
3.9.2024 - 28.9.2024


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      Plus haut plus fort

      Au temps des jeux olympiques ...


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        Les désamours

        Las on ne s’aime plus
        Mes yeux ont des reflets de pluie
        Sur les chemins où j’ai couru
        Bien seule je t’oublie
        Et ton image est disparue
        Comme une promesse impie
        On ne se verra plus
        Moi aussi je t’oublie
        J’avance les mains nues
        En moi une voix crie
        Petite fille redevenue
        Ca fait si mal la vie
        Alors je vais vers l’inconnu
        Quelques larmes scintillent
        Et je marche sans but
        Me voilà seule et je t’oublie
        Je n’aurais jamais cru
        Cesser d’être l’amie
        Qui te portait aux nues
        Mes yeux ont des reflets de pluie


        © Helene De Man
        1er février 2023
        Dépôt SCAM


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          Je m’attarde

          Le vent vagabond d’un nouvel été
          Flâne léger
          Dispersant des nuages les hardes
          La pénombre des arbres sur les murs gris
          Musarde
          Tous deux nous sommes épris
          Je m’attarde

          Sur les murs décrépis
          Qui se lézardent
          Le lierre s’attache et frémit
          Je te regarde
          Sans me lasser comme envoutée
          Et le temps passe je n’y prends garde

          Cependant tu es là
          Intensément tu me regardes
          Loin de moi va le monde court la vie
          Tes yeux disent viens donc ici
          Et contre toi je me blottis
          Tous les deux nous sommes épris
          Je m’attarde
          A tout rompre mon cœur bat
          Le tien aussi
          Tant nous sommes épris
          A la folie
          Tu te penches tu me souris
          Un baiser tu hasardes
          Le temps alors m’échappe par mégarde

          Tombe la nuit
          De repartir n’ai nulle envie
          Mes rêves enchantés s’envolent s’amplifient
          Maintenant je me tais cessant d’être bavarde
          J’ai perdu la raison et me retrouve hagarde
          Encore longtemps près de toi oui ici
          Je m’attarde

          © Hélène De Man
          10 janvier 2019


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            Les chats

            A Roméo, mon chat blanc aux yeux d’or


            Les chats sont tous des génies
            Ils marchent à pas comptés
            Avares de leur personne

            De leurs yeux ils vous scrutent
            Vous gardent à distance
            Et prennent bien leur temps
            Avant de vous connaître

            Ils se méfient songeurs
            Et leur regard est désapprobateur
            Et vous voyez dans leur dédain
            Quelque noblesse quelque grandeur
            Vous voyez bien

            Les chats sont tous des génies
            Ils vous envoûtent lentement
            Et en silence et à distance
            Ils clignent leurs yeux d’or
            Et puis méditent longuement

            Ils sont indolents nonchalants
            Ils sont langoureux
            Et voluptueux
            Ils ont part à quelqu’univers
            Qui nous est inconnu

            Les chats sont tous des génies
            Avec leur démarche veloutée
            Leur naturel impénétrable
            Les chats sont bien tous admirables


            © Helene De Man
            années 1960


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              Une grand mère parle à sa petite fille

              Vieni ad ascoltarmi
              Carissima fanciulla
              Il mio capolavoro sei tu
              Vieni che ti diro una cosa
              Sei venuta a trovarmi
              Hai fatto bene
              Sei la mia felicità
              Sarai il mio futuro
              Carissima bambina


              Viens là écoute moi
              Ma chère petite fille
              Mon chef d’œuvre c’est toi
              Viens je vais te dire quelque chose
              Tu es venue vers moi
              Et tu as bien fait
              Tu es tout mon bonheur
              Car tu es mon avenir
              Ma petite fille chérie

              © Hélène De Man
              17 février 2024


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                INCARTADE

                Mon petit cœur s’évade
                Vers toutes les Barbade
                Les Désirade
                Fuyant les rebuffades
                Rodomontades
                A nouveau libre il s’évade
                Il quitte alors les rades
                Les estuaires maussades
                Et il fuit les bravades
                Les fanfaronnades
                Il part en promenade
                Rejoint la cavalcade
                Et il prêche croisade
                Il prend en enfilade
                Portiques et colonnades
                Mon petit cœur malade
                De trop de sérénades
                Redevient nomade
                Quelle incartade …

                17 juin 2022
                © Hélène De Man
                Dépôt SCAM


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                  C’EST LE SOIR QUE LA LUMIERE VIENT 2024

                  La journée blanche et claire s’étire grise
                  Et c’est le soir que la lumière vient
                  Etincelles venant des étoiles qu’attise
                  Le vent mutin qui caresse mes mains

                  La mer a commencé son long murmure
                  A quelques pas à peine de mon chemin
                  Je devine les mots que pour moi elle susurre
                  Dans l’ombre qui grandit là au lointain

                  C’est le soir que la lumière vient
                  Que basculent les astres parcourant leur ellipse
                  Que se révèle enfin le mystère divin
                  La vie reprend son sens et mes craintes s’éclipsent

                  Vent du soir oui je t’aime le sais-tu
                  Je t’offre mes cheveux fils d’argent et châtains
                  Au ciel je reconnais celle tant attendue
                  La planète de ceux aimés aux temps anciens

                  © Hélène De Man
                  11.8.2016
                  Dépôt Scam


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                    Corps et âme


                    D’avoir dirigé ta force
                    Avec patience et bienveillance
                    Je me sens si vivante
                    D’un même souffle nous allons désormais
                    De victoire en victoire
                    Avec toi je soulève le monde

                    © Helene De Man
                    7 avril 2024
                    Dépôt SCAM


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                      Les ports

                      Les ports
                      Dans le vent du nord
                      Ont la voix du départ
                      Un clin d’œil d’aventure
                      Ils flairent l’inconnu le danger l’imposture
                      La vie enfin comme une odeur poivrée bizarre

                      Les longs bateaux les lents navires et les allèges
                      S’alignent et s’allongent dans les bassins fermés
                      Derrière les hangars qui du vent les protègent
                      Au détour d’une grue squelette dentelé

                      Là les marchandises entreposées s’entassent
                      Les marins en virée déjà quittent leur bord
                      Il y flotte saumâtre comme un relent de crasse
                      Loin un accordéon égrène ses accords

                      Les entrepôts les palans les portiques les grues
                      Pareils à de sinistres carcasses
                      Jalonnent les vieux quais
                      Et enjambent des rails
                      Tandis qu’un lourd navire accoste dans le soir
                      Lentement l’eau se calme rassemble ses reflets
                      Les derniers tourbillons dont sa carène écume
                      Réfléchissent les feux qui de partout s’allument

                      Et dans les soutes brillent des charbons noirs et gras
                      Ou dorment odorants des produits exotiques
                      Et les moteurs murmurent ainsi qu’une musique
                      Se perdant aux agrès dressés comme des bras

                      Sur les pavés luisants où court l’éclair des rails
                      Un brouillard lent suintant s’élève au ras du sol
                      Dans l’enchevêtrement de poulies de câbles et d’élingues
                      Dont les gestes s’étirent au regard des portails
                      Un marin égaré au sortir d’une bringue
                      Marmonne un air ancien sur des notes d’alcool

                      Hélène De Man
                      1999 « Amours »
                      Les Presses Littéraires
                      Saint-Estève (Perpignan)


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                        Le renard dit encore:

                        on ne connait bien que les choses que l'on apprivoise:
                        si tu veux un ami apprivoise-moi.

                        "Le Petit Prince" - Antoine de Saint Exupéry


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                          Turlututu chapeau pointu

                          Un jour tombée des nues
                          Pieds nus j’étais venue
                          Vers lui et les mains nues
                          Marchant à pas menus
                          M’évertuant bien entendu
                          Pensant avoir la berlue
                          Et sans l’avoir voulu
                          Turlututu chapeau pointu
                          Je n’ai rien eu ni obtenu
                          Qu’un paysan du cru
                          Oui le premier venu
                          Lustucru m’as-tu vu
                          De sa personne imbu
                          Un vagabond des rues
                          Tout aussi vite disparu
                          Sans réclamer son dû
                          Ni vu ni connu
                          J’aimai ce malotru
                          Qui l’eut cru


                          © Helene De Man
                          15 octobre 2023
                          Dépôt SCAM


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                            SIMPLEMENT UN CALIN

                            Chaque matin
                            Il y a là sur le chemin
                            Un gentil petit chien
                            Qui mène en laisse
                            D’un air mutin
                            Ses maitres deux petits vieux
                            Se tenant par la main

                            Il marche vite sur le chemin
                            Qu’il connait bien
                            Semblant conduire ses maitres
                            Qui le suivent sereins

                            Le chien arbore un air gamin
                            Quand je le vois de grand matin
                            Ses maitres suivant gentiment leur chien

                            Alors je les envie un brin
                            Petit bonheur simple et serein
                            Il me manque parfois un câlin

                            © Helene De Man
                            19 mars 2023


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                              Marie-Jeanne

                              Posté le 24 / 09 / 2023

                              ik heb er al een paar gelezen nu en echt heel mooi !!.

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                              Là  sur la terre

                              Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
                              Morceau de nulle part au sein de l’univers
                              Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
                              Gens de peu d’importance aux œuvres passagères

                              Selon notre âge aussi qu’allons-nous encor vivre
                              Et pourquoi donc penser à ce qui pourrait suivre
                              Vu l’infime valeur de ce qu’on est sur terre
                              Une nano seconde petit grain de poussière

                              Avant nous défilèrent siècles et millénaires
                              Nos vies ne sont qu’un souffle battement de paupière
                              Même les grands destins sont fruits d’aléas mystères
                              De millions de gamètes et d’un œuf solitaire

                              Considérons le sort des gens autour de soi
                              Qui vivent affamés mal vêtus sans un toit
                              Victimes d’attentats des affres d’une guerre
                              Glissement de terrain ou tremblement de terre

                              Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
                              Morceau de nulle part au sein de l’univers
                              Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
                              Gens de peu d’importance aux œuvres passagères

                              © Hélène De Man
                              29.4.2023
                              Dépôt SCAM


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                                QUESTION DE POINT DE VUE

                                Tout est question de point de vue
                                Le verre à moitié vide à moitié plein
                                Une histoire souvent entendue
                                C’est sûr qu’on le connait ce refrain
                                C’est ainsi que de tristes sires
                                Sur nous tous les malheurs attirent
                                Ils se présentent dans les fêtes
                                Grimaçant tirant une de ces têtes
                                Ils découragent avec leur air malade
                                Ceux qui déjà étaient maussades
                                Les autres alors se défilent en balade
                                Les amis bien souvent préfèrent la rigolade
                                Et si plutôt que de toujours dramatiser
                                On employait plus à propos son cerveau
                                En inspectant scannant balayant grappillant
                                Les éléments positifs et les détails joyeux

                                Tout comme un pèlerin dans une cathédrale
                                Qui n’oublie pas les chapelles latérales

                                © Hélène De Man
                                29.4.2023
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                                  Les frontières

                                  A travers les forêts les villes les déserts
                                  Elles serpentent partout ondulant les frontières
                                  Découpant petits et grands damiers sur la terre
                                  Elles lancent des ponts sur vallées et rivières

                                  Quelquefois ressemblant à de simples barrières
                                  Elles entourent aussi quelque lopin de terre
                                  Les maraichers se hélant débonnaires
                                  Les portes et les grilles n’y ayant rien à faire
                                  Ou ailleurs bordant de sinistres crevasses
                                  Les clôtures parfois aux remparts laissent place
                                  De part et d’autre là des ennemis grimacent
                                  On n’échange aucun mot sinon quelque menace
                                  Or un soir oubliant ghettos et barbelés
                                  En regardant le ciel du sentier des muletiers
                                  Vu la horde des satellites qui ceinturent la terre
                                  J’ai douté plus encore d’une paix planétaire

                                  © Hélène De Man
                                  8 mai 2023
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                                    Les désamours

                                    Las on ne s’aime plus
                                    Mes yeux ont des reflets de pluie
                                    Sur les chemins où j’ai couru
                                    Bien seule je t’oublie

                                    Et ton image est disparue
                                    Comme une promesse impie
                                    On ne se verra plus
                                    Moi aussi je t’oublie

                                    J’avance les mains nues
                                    En moi une voix crie
                                    Petite fille redevenue
                                    Ca fait si mal la vie

                                    Alors je vais vers l’inconnu
                                    Quelques larmes scintillent
                                    Et je marche sans but
                                    Me voilà seule et je t’oublie

                                    Je n’aurais jamais cru
                                    Cesser d’être l’amie
                                    Qui te portait aux nues
                                    Mes yeux ont des reflets de pluie


                                    © Helene De Man
                                    1er février 2023
                                    Dépôt SCAM


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                                        Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres.
                                        Ainsi bien des ennuis te seront évités.

                                        Confucius


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                                          DEPUIS L’AUBE

                                          Il y a depuis l’aube
                                          Comme un parfum léger
                                          Qui rampe puis voltige
                                          Sur les chemins les prés
                                          Sur une mer de neige
                                          Sous les arbres givrés
                                          Il y a depuis l’aube
                                          Comme un parfum léger
                                          Et l’air encore s’allège
                                          Sur cette mer de neige
                                          Ranimant sous la terre
                                          Les êtres endormis
                                          Lorsque fondra la neige
                                          L’un de ces jours prochains
                                          Crocus et perce-neige
                                          Naitrons dans les jardins

                                          © Helene De Man
                                          18 novembre 2018
                                          Dépôt SCAM


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                                            Ravissement

                                            Soudain autour de moi ravie
                                            Tombe une bénéfique pluie
                                            Mes complexes soucis et ennuis
                                            Mes obsessions et mes angoisses
                                            Mes jours de poisse
                                            Je secoue une cape légère
                                            Qui voltige éclabousse
                                            Et libérée me trémousse
                                            Ah que la vie est douce
                                            C’est un ravissement
                                            Bonheur et frétillement
                                            Folie libération
                                            En volatile tourbillon
                                            Allégée d’un fardeau de plumes
                                            Gouttelettes feuilles mortes et brumes
                                            Comme une belle indifférence
                                            C’est une prise de conscience
                                            Sereine mais sans résignation
                                            Une chape de plomb
                                            Vogue vers l’horizon
                                            Je me sens délivrée
                                            Comme d’un travail de sape
                                            D’un étau desserré
                                            Oui j’ai changé de cap
                                            Je me sens soulagée
                                            Je peux rire sous cape

                                            © Helene De Man
                                            8 décembre 2022
                                            Dépôt SCAM


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                                              HARMONIE

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                                              J’ai pu atteindre davantage de sérénité
                                              Et me sens plus en accord avec moi-même
                                              J’éprouve pour mes semblables
                                              Plus d’empathie et de compréhension
                                              Enfin je ressens à quel point
                                              Chacun est logé à la même enseigne

                                              © Helene De Man
                                              16 décembre 2022


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                                                LE COURS NORMAL DES CHOSES

                                                Notre existence ne dure guère
                                                A peine sommes-nous sur cette terre
                                                Que bientôt c’est déjà fini
                                                Moins qu’un grain de poussière
                                                Voilà ce que moi aussi je suis
                                                Je me raisonne heureusement
                                                Apaisée par mon argument
                                                C’est le cours normal des choses

                                                Helene De Man
                                                19 novembre 2022


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                                                  Les dragons seront-ils terrassés
                                                  Dans la nuit bleu roi embusqués
                                                  Voilà bien un preux chevalier
                                                  Saint Georges sur son cheval cabré
                                                  Dans l’immensité de l’espace bleuté
                                                  Surfant sous la voie lactée
                                                  Des bleus indigo fluorés

                                                  © Helene De Man
                                                  28 octobre 2022


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                                                    Oh randonneur méditatif

                                                    Lorsqu'un esprit créatif

                                                    Nous semble bien oisif

                                                    C'est alors qu'il est le plus actif

                                                    Hélène De Man
                                                    17.2.2022


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                                                      Thérèse

                                                      Posté le 28 / 02 / 2022

                                                      Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
                                                      C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!

                                                      A bientôt! .

                                                    • Commentaire

                                                      Thérèse

                                                      Posté le 28 / 02 / 2022

                                                      Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
                                                      C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!

                                                      A bientôt! .

                                                    • Commentaire

                                                      Helene

                                                      Posté le 18 / 04 / 2022

                                                      génial!.

                                                    Laisser un commentaire


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                                                      De la vie la gouvernance
                                                      Femme intense de vie
                                                      Force tranquille avec de l‘autre le souci
                                                      Entre tes mains et par ton corps
                                                      L’humanité tient tête à la mort
                                                      Femme tu as du monde la gouvernance
                                                      De la nature et de la vie incandescence
                                                      En toi passion secrète entre tes mains
                                                      Entre tes bras entre tes jambes tu étreins
                                                      Les mystères de l’existence
                                                      Abrités et sacrés et chéris
                                                      Au creux de ton ventre tu détiens
                                                      Du monde la survivance
                                                      Car sans la rechercher
                                                      Depuis longtemps tu l’as saisie
                                                      Nul besoin de prendre les armes
                                                      Par tes mots les conflits se désarment
                                                      Tu possèdes la vie en ton corps
                                                      La chaleur de tes flancs est trésor
                                                      Tu es la vie corps contre corps
                                                      Ainsi ta sublime beauté nue
                                                      En symboles en images se mue
                                                      Œuvres d’art frontons et statues
                                                      Par ta beauté se perpétuent

                                                      © Hélène De Man
                                                      28 décembre 2021


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                                                            COURSE DE FOND

                                                            Ne pas céder mais poursuivre sa route
                                                            Et ne pas s’abstenir et même dans le doute
                                                            Si le but poursuivi est parfois inconnu
                                                            Mieux vaut monter encore face à cet imprévu
                                                            Souvent bien sûr trébuchant on tombera
                                                            Allant comme il est dit de
                                                            Charybde en Scylla
                                                            Notre vie est comme une course d’obstacles
                                                            Mais à chaque tournant admirons le spectacle
                                                            Jour après jour la vie est ainsi faite
                                                            Les ennuis les défis et même les défaites
                                                            Se succèdent c’est là le mode d’emploi
                                                            C’est surmonter et se reprendre à chaque fois
                                                            Découvrir défier les hauteurs qui nous grisent
                                                            Braver les monts des audaces et des surprises

                                                            27 octobre 2021
                                                            © Hélène De Man


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                                                              HELENE QUATRE FOIS

                                                              J'ai’ai retrouvé mon prénom
                                                              Dans les coulisses du passé …
                                                              Sainte Hélène mère de l’empereur Constantin
                                                              A découvert les restes de la sainte croix
                                                              Et converti son fils à la religion chrétienne
                                                              L’amenant à en faire la religion officielle
                                                              Un tournant décisif dans notre civilisation

                                                              L’ile de Sainte Hélène dans l’atlantique sud
                                                              Après l’ile d’Elbe les Cent Jours et Waterloo
                                                              Napoléon y fut exilé et y mourut
                                                              Sur une terre inhospitalière et venteuse
                                                              Il y fut forcé de renoncer à un passé glorieux

                                                              Helena Drive l’adresse de l’actrice Marilyn Monroe
                                                              Où elle fut retrouvée morte dans sa chambre
                                                              Le prétendu suicide sembla couvrir un assassinat
                                                              Ayant retenu et noté trop d’informations sensibles
                                                              Désespérée par plusieurs déconvenues amoureuses
                                                              Elle risquait de ne pas garder un silence lourd à porter

                                                              Hélène Mar la tante de Johnny Hallyday
                                                              Sœur de Léon Smet père de Johnny
                                                              Se chargea de l’éducation du petit garçon
                                                              Qui voyagea à travers l’Europe avec elle
                                                              Et deux cousines dans le monde du spectacle
                                                              L’accoutumant à une vie d’artiste chaotique
                                                              Et l’amenant à connaitre ainsi Lee Halliday
                                                              Perspective sur l’Amérique le rockabilly le blues

                                                              Sainte Hélène, l’Ile de Sainte Hélène, Helena Drive, Hélène Mar
                                                              Une sainte, une île, une adresse tristement célèbre, une famille aventureuse
                                                              © Hélène De Man
                                                              6 février 2019


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                                                                VIVRE C’EST MA LIBERTĖ

                                                                Vivre d’ici à demain
                                                                C’est ma liberté première
                                                                Je ne demande rien
                                                                Je ne tends pas la main
                                                                Mais pensez que parfois
                                                                Je reste solitaire
                                                                Faites-moi donc un signe
                                                                J’en ai encore besoin

                                                                27 septembre 2021
                                                                © Hélène De Man


                                                                0 commentaires

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                                                                    Les feuilles de l’automne
                                                                    Comme les papillons
                                                                    Dans le vent s’abandonnent
                                                                    Trois petits tours s’en vont
                                                                    Et ainsi pour personne
                                                                    Ne dure la chanson
                                                                    Mais là je déraisonne
                                                                    Sans rime ni raison
                                                                    Vite je m’en étonne
                                                                    Face à ce soleil blond
                                                                    Les feuilles de l’automne
                                                                    Chaque année renaitront …


                                                                    © Hélène De Man
                                                                    14 septembre 2021

                                                                    TROIS PETITS TOURS

                                                                    Les feuilles de l’automne
                                                                    Comme les papillons
                                                                    Dans le vent s’abandonnent
                                                                    Trois petits tours s’en vont
                                                                    Et ainsi pour personne
                                                                    Ne dure la chanson
                                                                    Mais là je déraisonne
                                                                    Sans rime ni raison
                                                                    Vite je m’en étonne
                                                                    Face à ce soleil blond
                                                                    Les feuilles de l’automne
                                                                    Chaque année renaitront …


                                                                    © Hélène De Man
                                                                    14 septembre 2021


                                                                    0 commentaires

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                                                                      Ascolto il mondo
                                                                      Resto in ascolto
                                                                      Sento e vedo il guaio
                                                                      Il mondo è affolato
                                                                      La folla è sconvolta
                                                                      Ascolto il mondo
                                                                      Nel spiacevole buio
                                                                      © Helene De Man
                                                                      29.8.2021


                                                                      0 commentaires

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                                                                        Attention please !!!! ALL OF YOU
                                                                        Obsessed with the news
                                                                        Everybody
                                                                        Please hold on … Don’t you move ?? … Come back …
                                                                        Move now !!! …
                                                                        Please stay ….. Why don’t you go ?? … That’s a shame !!
                                                                        ……. , ……. , ……. ,
                                                                        Fuck … Nobody heard anything … Nobody understood
                                                                        Is anyone aware ……. ??

                                                                        © Helene De Man
                                                                        23.8.2021


                                                                        0 commentaires

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                                                                            Hommage à Christophe

                                                                            SES MOTS BLEUS DANS LA NUIT

                                                                            Il a cessé de dire des mots bleus
                                                                            Au front pâle des clochers blancs
                                                                            A la lune couleur d’opale
                                                                            A l’heure de minuit tapant

                                                                            Et descendant les marches grises
                                                                            Au parterre où les fleurs poétisent
                                                                            Dans un train fantôme de nuit
                                                                            Il s’est fondu détruit évanoui

                                                                            Il n’aura plus de succès fous
                                                                            Auprès de filles au regard jaloux
                                                                            Avec les marionnettes nul petit rendez-vous
                                                                            Sur un dernier clin d’oeil dans un souffle flou

                                                                            Il s’éclipse il s’efface pâlichon amaigri
                                                                            Aux sons scandés des douze coups de minuit
                                                                            Le clocher blanc et froid encore l’épie
                                                                            Un à un ses mots bleus s’évadent dans la nuit

                                                                            © Hélène De Man
                                                                            17 avril 2020


                                                                            0 commentaires

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                                                                                  Voilà voilà la voilà
                                                                                  Cette valse à mille temps
                                                                                  La chanson qu’on attend
                                                                                  Depuis tellement longtemps

                                                                                  Voilà la voilà devant toi
                                                                                  Emportée par la foule
                                                                                  Cette houle qui roule
                                                                                  La valse qu’on attend
                                                                                  Depuis tellement longtemps

                                                                                  Voilà la voilà c’est ta voix
                                                                                  Cet appel de tes bras
                                                                                  Notre histoire d’amour
                                                                                  Depuis tellement longtemps
                                                                                  La plus belle sera
                                                                                  Ce soir l‘emportera
                                                                                  Avec toi Barbara

                                                                                  © Hélène De Man
                                                                                  22 mai 2021


                                                                                  0 commentaires

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                                                                                      Valentin Valentine
                                                                                      Les nuages de mousseline
                                                                                      Qui au printemps cheminent
                                                                                      Réjouissent nos mines

                                                                                      Et l’hiver plie bagage
                                                                                      Petits pas sans tapage
                                                                                      Valentine est si sage
                                                                                      Mais Valentin s’engage

                                                                                      Bientôt partageront
                                                                                      Les étés les hivers
                                                                                      Et le voulant ou non
                                                                                      Paradis et enfers

                                                                                      Il serait avisé
                                                                                      De chez soi demeurer
                                                                                      Sans voir ni perce-neige
                                                                                      Ni mariage et ses pièges

                                                                                      L’amour donc finirait
                                                                                      Aux feux de la Saint Jean
                                                                                      Valentin sourirait
                                                                                      Valentine oubliant

                                                                                      c) Hélène De Man
                                                                                      Dépôt SCAM


                                                                                      0 commentaires

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                                                                                        mon tout nouveau recueil
                                                                                        « LES PAPILLONS DU HASARD »
                                                                                        PASSIONNANT !!!
                                                                                        Editions THIERRY SAJAT - Paris.
                                                                                        Merci de votre intérêt.

                                                                                        CONTACTEZ-MOI !

                                                                                        Hélène DE MAN
                                                                                        Notelarendreef 29
                                                                                        B 1910 Kampenhout
                                                                                        Belgique
                                                                                        00 32 473 34 83 24
                                                                                        h.deman@scarlet.be
                                                                                        www.lavielevent.be

                                                                                        Disponible aussi chez
                                                                                        A LIVRE OUVERT
                                                                                        Rue Saint Lambert 116
                                                                                        1200 Bruxelles – 02 762 98 76
                                                                                        TROPISMES
                                                                                        Galerie Royale Saint Hubert
                                                                                        1000 Bruxelles – 02 512 88 52




                                                                                        BON DE COMMANDE
                                                                                        Votre nom:
                                                                                        ___________________________
                                                                                        Votre adresse:
                                                                                        ___________________________
                                                                                        ___________________________


                                                                                        Prix : 10 € par recueil


                                                                                        0 commentaires

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                                                                                            Je t’attendais guettais ici depuis des soirs
                                                                                            Sans hésiter vraiment sans perdre tout espoir
                                                                                            Et l’eau sombre jouait de ses effets miroirs
                                                                                            En laissant folâtrer quelques canards bavards
                                                                                            Je marchais lentement déambulais sans voir
                                                                                            M’éloignant peu à peu de la foule des boulevards
                                                                                            Et les passants bien sûr alors se faisaient rares
                                                                                            Je me mis à scruter tout et rien du regard
                                                                                            Cette ancienne bâtisse et des pignons bizarres
                                                                                            L’ombre crépusculaire roulant sur les trottoirs
                                                                                            Et ainsi j’ai longtemps erré dans les rues noires
                                                                                            Inquiète il me semblait je pensais je m’égare
                                                                                            Et les yeux embués et floutés et hagards
                                                                                            Moi je menais mes pas là-bas vers nulle part
                                                                                            L’éclairage blafard un fragile brouillard
                                                                                            Opacifiaient les formes et troublaient ma mémoire

                                                                                            Un souffle un son alors j’ai cru t’apercevoir
                                                                                            Voulant courir vers toi sans doute il faut le croire
                                                                                            Car pour aller vers toi et même par hasard
                                                                                            Nul doute que jamais il ne sera trop tard


                                                                                            0 commentaires

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                                                                                              Octobre je vois tes explosions d’or sombre
                                                                                              Se répandant sur les sentiers humides
                                                                                              Je vois à profusion ta blondeur qui s’accroche
                                                                                              Aux branchages crispés dans les brumes avides

                                                                                              Octobre voici les voix acides du vent
                                                                                              Au-delà des moutonnements de feuilles jaunes
                                                                                              La terre le souffle court exhale des vapeurs lentes
                                                                                              Et le soleil pâlit et se dissipe en ces miroitements

                                                                                              Octobre d’or et d’ambre sont tes bois et tes champs
                                                                                              Et s’éparpillent dans le ciel tes dernières chaleurs
                                                                                              Et ton sourd désespoir cette sombre langueur
                                                                                              Font mourir sans souffrance les feuilles et les fleurs

                                                                                              Octobre …
                                                                                              Et je presse le pas vers le sombre intérieur
                                                                                              Les miroirs sont ternis et les vases sans fleurs
                                                                                              Bagues et bracelets ont perdu leur splendeur
                                                                                              Sans souffrance ni pleurs reviendras-tu mon cœur

                                                                                              © Hélène De Man


                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                  Il m’arrive de poursuivre ma recherche d’une présence divine autour de moi, autour de nous. Le christianisme m’a montré la grandeur et le courage de ses saints martyrs et la sagesse des pères de l’église et autres théologiens. Par ailleurs je distingue dans le monde deux phénomènes - deux entités - qui me semblent gouverner - ou à tout le moins orienter et influencer - le monde où nous vivons: il s’agit du hasard et de la nature. Après avoir dûment digéré les principes du darwinisme et m’être trouvée sous l’emprise de et en accord avec Saint François d’Assise, Spinoza, Teilhard de Chardin et bien d’autres …. je vois le monde et l’humanité comme relevant globalement de cette présence - qui pourrait être divine - dans toutes choses.
                                                                                                  Serait-ce du panthéisme ?
                                                                                                  En résumé il me semble que la nature triomphera toujours et trouvera toujours une solution ou des arrangements même au détriment de l’humain et des êtres non humains comme les animaux et les plantes (extinction des espèces – modification de la biodiversité) et que le hasard est susceptible d’intervenir à tout moment de manière absolument inattendue (théorie du chaos) et sur une impulsion minime (effet papillon – extrême sensibilité aux conditions initiales).
                                                                                                  Je pense que nous pouvons déjà nous embarquer sur cette idée que la nature qui est force de vie sera très probablement en mesure de gérer et d’adapter le monde d’une façon ou d’une autre. Cela peut inclure aussi l’humanité. Je l’espère.
                                                                                                  Embarquons-nous courageusement sur cette idée …
                                                                                                  Tout cela reste à approfondir …

                                                                                                  Hélène De Man
                                                                                                  19.7.2020


                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                      l’effondrement, le collapsus, un réchauffement climatique
                                                                                                      excessif ou d’autres phénomènes cataclysmiques tels que
                                                                                                      nous le laisse présager une sorte d’emballement des données
                                                                                                      comment l’humanité pourrait-elle encore réagir ?

                                                                                                      FACE A LA FIN DU MONDE

                                                                                                      L’essentiel sera d’éveiller en nous
                                                                                                      Un sentiment de solidarité
                                                                                                      Mais surtout de gratitude
                                                                                                      D’avoir tant reçu d’avoir tout reçu
                                                                                                      La vie la terre l’air la nature
                                                                                                      Le monde qui aujourd’hui nous émerveille
                                                                                                      Même si un jour même si plus tard
                                                                                                      Ce monde devait s’effondrer
                                                                                                      La gratitude d’avoir reçu la vie
                                                                                                      Et le savoir de ceux qui nous ont précédé
                                                                                                      Leurs découvertes leurs chefs-d’œuvre
                                                                                                      Avec leurs erreurs leurs bonheurs
                                                                                                      La beauté la force la grandeur
                                                                                                      De ce qu’ils ont réalisé nous ont laissé
                                                                                                      Avoir alors le bonheur simple
                                                                                                      De pouvoir donner restituer
                                                                                                      A chaque instant du présent
                                                                                                      De pouvoir rendre et aussi partager
                                                                                                      Empathie bienveillance et générosité
                                                                                                      Envers ceux qui sont encore là
                                                                                                      Qui n’y arrivent pas
                                                                                                      Qui ne savent plus
                                                                                                      Ou qui n’ont jamais su
                                                                                                      Que l’entraide et l’amour restent là
                                                                                                      Lorsque la vie s’essoufflera
                                                                                                      Et que le monde chutera
                                                                                                      Bienveillance envers tous ceux-là
                                                                                                      Tendons la main ouvrons les bras
                                                                                                      Ensemble à chaque pas il le faudra
                                                                                                      Tout ira bien la nature autrement gérera
                                                                                                      Quelque chose de nous continuera
                                                                                                      1.7.2020
                                                                                                      © Hélène De Man


                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                        J’IRAI ERRER
                                                                                                        Vers l’amour improbable
                                                                                                        La paix


                                                                                                        En la belle Bretagne
                                                                                                        J’irai errer jusqu’aux rochers
                                                                                                        Dans les vagues grisantes grisée
                                                                                                        Me laissant follement emporter
                                                                                                        En Bretagne j’irai …

                                                                                                        Aux passions de l’Espagne
                                                                                                        J’irai tout flamber consumer
                                                                                                        Les ombres grimaçantes grimées
                                                                                                        Fantômes embusqués et masqués
                                                                                                        En Espagne j’irai …

                                                                                                        Aux bleus déserts du Nord glacé
                                                                                                        J’irai doucement et voguerai bercée
                                                                                                        En relevant la tête encore avec fierté
                                                                                                        Retrouver cet air pur en son immensité
                                                                                                        Au Grand Nord j’irai …

                                                                                                        Vers l’océan déchaîné
                                                                                                        Vers le feu la clarté
                                                                                                        Les déserts blancs et légers

                                                                                                        J’irai errer oublier tout flamber

                                                                                                        Vers l’amour improbable la paix …

                                                                                                        © Hélène De Man
                                                                                                        24.5.2020


                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                          Il y a bien des choses à dire en ce début de mai 2020 et pourtant le cœur n’y est pas. Les difficultés sont nombreuses autour de nous et après les bilans pessimistes concernant le réchauffement climatique nous n’avons eu aucun répit. Notre moral est mis à rude épreuve par le début d’une crise sanitaire causée par un virus. Le monde entier est finalement concerné et nous sommes frustrés de nos émerveillements face aux beautés du printemps qui finit par arriver et nos projets de vacances et de voyages qui nous sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
                                                                                                          Enfermés en nous-mêmes et confinés en famille (ou ailleurs) il nous tarde de pouvoir sortir vraiment. Il nous faut revoir nos amis et connaissances. Nous voudrions encore assister à une pièce de théâtre, voir un film au cinéma plutôt que d’anciens De Funès à la télé (même si nous adorons Monsieur De Funès), nous voudrions fêter nos anniversaires dans un petit resto sympa, retrouver les réunions de nos clubs sportifs ou artistiques et même visiter une exposition ou un musée. Nous ne sommes guère encouragés à prendre les transports en commun et les courses hebdomadaires nous font observer les autres avec méfiance: il faut garder ses distances, ne pas trop respirer derrière l’un ou l’autre masque et se laver les mains toute la journée à tout bout de champ. Ah oui revoir les champs, prendre du champ, lever le camp, lâcher prise, réduire un peu nos inquiétudes, nos regrets et nos soucis. La vie qui nous est donnée est bien courte et il faudrait en profiter un peu plus tout en ayant un regard bienveillant pour les autres.
                                                                                                          Des virus, des pandémies, des catastrophes naturelles, des guerres … il y en a toujours eu. Mais notre vie est là en ce moment : il faut vivre ici et maintenant. Une chanson de ma jeunesse avait pour titre « LET IT BE ». Eh bien oui: laissons faire la Nature, Dieu ou le Hasard. Nous ne pouvons pas tout décider ni tout gérer, loin de là.

                                                                                                          Hélène De Man - 5 mai 2020


                                                                                                          5 commentaires
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                                                                                                            Posté le 08 / 05 / 2020


                                                                                                            Profitons de l instant

                                                                                                            ... Dominique .

                                                                                                          • Commentaire

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                                                                                                            Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                            Bonjour a vous deux , courrage et une fois le virus expulsé vous pourrez reprendre vos projets de voyage. .

                                                                                                          • Commentaire

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                                                                                                            Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                            Entièrement d'accord avec ton texte!
                                                                                                            Nous qui échangeons très régulièrement des messages, à défaut de nous voir "en chair et en os", nous parlons beaucoup de cet affreux virus et de nos craintes. Nous devons agir en personnes responsables, en appliquant les consignes données.
                                                                                                            Puisse ce fléau faire réfléchir l'Humanité à un avenir plus vivable pour tous!
                                                                                                            .

                                                                                                          • Commentaire

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                                                                                                            Posté le 09 / 05 / 2020

                                                                                                            Merci pour ce texte qui résume bien l'état d'esprit de la plupart des êtres humains que nous sommes.
                                                                                                            Bien sûr, c'est plus facile de s'apitoyer sur une épidémie bien loin de nous! S'y trouver plongé jusqu'au cou est bien moins confortable!
                                                                                                            Je t'invite à aller écouter les paroles de "Grand corps malade" dans sa chanson "Effets secondaires" ( sur you tube)
                                                                                                            Courage et amitiés .

                                                                                                          • Commentaire

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                                                                                                            Posté le 14 / 05 / 2020

                                                                                                            MERCI ma chère Hélène pour ce beau message dans lequel demeure l'ESPERANCE..
                                                                                                            Malgré l'angoisse suscitée par cette pandémie, il nous faut garder foi en l'avenir.
                                                                                                            Ton site est très agréable, c'est un plaisir de s'y promener..
                                                                                                            Je t'embrasse, France
                                                                                                            .

                                                                                                          Laisser un commentaire

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                                                                                                          L’inquiétude grandit
                                                                                                          Et monte à l’horizon
                                                                                                          Des nuages s’enroulent
                                                                                                          En tournoyant par bonds
                                                                                                          Une brume compacte
                                                                                                          S’étale par étages
                                                                                                          Et un vent agressif
                                                                                                          Commence de faire rage
                                                                                                          Un souffle violent
                                                                                                          Balaye le paysage
                                                                                                          Et des éclairs lacèrent
                                                                                                          Le ciel devenu noir
                                                                                                          Et la tornade arrache
                                                                                                          Racines et branchages
                                                                                                          Des arbres centenaires
                                                                                                          Devant nous viennent choir
                                                                                                          L’inquiétude grandit
                                                                                                          Que va-t-il advenir ?
                                                                                                          De ce tendre passé
                                                                                                          De ce bel avenir
                                                                                                          Que nous avons chéri
                                                                                                          Que nous voulons construire
                                                                                                          Mais ce n’est pas fini
                                                                                                          Il nous faut réagir


                                                                                                          Hélène De Man
                                                                                                          30.3.2020


                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                            Il reste les fleurs des champs
                                                                                                            Les herbes vertes des talus
                                                                                                            Les grands matins et les beaux soirs
                                                                                                            J’entends les commentaires des gens
                                                                                                            Il est trop tard il n’est plus temps
                                                                                                            Sauver la planète ça c’était avant
                                                                                                            Ils ont tranché les experts les savants
                                                                                                            Mais le hasard parfois fait bien les choses
                                                                                                            Transformant en bonheurs les horizons moroses
                                                                                                            Prévisions alarmistes ne font pas désespoir
                                                                                                            Rien ne sert à l’avance d’avoir des idées noires

                                                                                                            Un infime détail peut bousculer l’histoire
                                                                                                            Cela vient par hasard l’imprévisible espoir
                                                                                                            Non tout n’est pas perdu rien n’est jamais prévu
                                                                                                            Reste l’inattendu reste le jamais vu
                                                                                                            Planifier l’avenir est souvent illusoire
                                                                                                            Face au plus difficile peut surgir le hasard
                                                                                                            Il y a des printemps qui se pointent en retard
                                                                                                            Des automnes sonnant comme des fanfares
                                                                                                            Non tout n’est pas perdu


                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                              Se jetait par les flots dans le Rhin
                                                                                                              Mais la guerre était souvent de mise
                                                                                                              De cent ans de sept ans entre pays voisins
                                                                                                              Depuis ce temps tout a changé
                                                                                                              La technique bouleversa nos sociétés
                                                                                                              Nous avons tant consommé gaspillé
                                                                                                              Le réchauffement fit fondre les glaciers
                                                                                                              Dès lors les ports les océans les plages grises
                                                                                                              Voient peu à peu détruire l’espace riverain
                                                                                                              Bruges qui sur la mer avait perdu mainmise
                                                                                                              De ville morte à nouveau deviendra port demain

                                                                                                              © Hélène De Man
                                                                                                              16.2.2019


                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                  Sweet sweet love
                                                                                                                  Your wonderful presence
                                                                                                                  Next to me
                                                                                                                  Great you’re there
                                                                                                                  By my side
                                                                                                                  You’re looking at the sunset
                                                                                                                  Over there on the city
                                                                                                                  First lights appearing one by one

                                                                                                                  Nice peaceful view
                                                                                                                  At such a distance
                                                                                                                  So soft and quiet
                                                                                                                  I now turn my head
                                                                                                                  Notice your discreet smile
                                                                                                                  I love it
                                                                                                                  And those eyes of you
                                                                                                                  Dark brown and twinkling eyes
                                                                                                                  Telling me all the love and tenderness
                                                                                                                  You feel for me
                                                                                                                  Me … longing to be in your arms
                                                                                                                  Can’t wait no more …
                                                                                                                  See out there the night slowly unveils
                                                                                                                  Its realm of celestial beauties
                                                                                                                  And mysteries

                                                                                                                  My head’s on your shoulder
                                                                                                                  Needless to say
                                                                                                                  I can miss the whole wide world
                                                                                                                  Hearing you whisper
                                                                                                                  Whatever you say

                                                                                                                  © Helene De Man
                                                                                                                  November 10, 2019



                                                                                                                  TENDRE AMOUR
                                                                                                                  Mon doux mon tendre amour
                                                                                                                  C’est merveilleux
                                                                                                                  De t’avoir à mes côtés
                                                                                                                  Fantastique que tu sois là
                                                                                                                  Près de moi
                                                                                                                  Tu regardes le soleil couchant
                                                                                                                  Là-bas sur la ville
                                                                                                                  Une à une des lumières s’allument
                                                                                                                  Image paisible et douce
                                                                                                                  A cette distance
                                                                                                                  Si calme et tranquille
                                                                                                                  Je me tourne vers toi
                                                                                                                  Et remarque ton léger sourire
                                                                                                                  J’en raffole
                                                                                                                  Et tes yeux
                                                                                                                  Des yeux sombres et pétillants
                                                                                                                  Où je lis l’amour toute la tendresse
                                                                                                                  Que tu ressens pour moi
                                                                                                                  Moi je meurs d’envie d’être dans tes bras
                                                                                                                  Je ne peux plus attendre …
                                                                                                                  Regarde le soir tomber lentement
                                                                                                                  Se dévoiler l’immensité de célestes beautés et de mystères
                                                                                                                  J’ai mis la tête sur ton épaule
                                                                                                                  Inutile de le dire
                                                                                                                  Le monde entier m’indiffère
                                                                                                                  Quand je t’écoute murmurer
                                                                                                                  Tout et n’importe quoi


                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                    Bientôt l’hiver le temps va à grand pas
                                                                                                                    Il reste peu de temps je crois
                                                                                                                    Peut-être viendra-il Saint Nicolas
                                                                                                                    Le père Noël aussi des enfants attendu
                                                                                                                    Nulle peur de l’hiver ou bien alors de quoi
                                                                                                                    L’hiver n’est pas encore venu
                                                                                                                    On raconte que le vent de partout s’amplifie
                                                                                                                    Que des forêts noyées s’effondrent dévastées
                                                                                                                    Qu’ailleurs des arbres plient dans l’incendie
                                                                                                                    Que le ciel est voilé de poussières encrassées
                                                                                                                    Ecrasés sous le nombre les hommes seraient perdu
                                                                                                                    Au moins l’hiver n’est pas encore venu
                                                                                                                    Les experts ont chassé bonheurs et mots du cœur
                                                                                                                    Les journaux sont l’écho de bien sombres rumeurs
                                                                                                                    Des images terribles aussi sont parvenues
                                                                                                                    Traversant le désert qui fulmine là-bas
                                                                                                                    Echappant à l’émeute et à l’enfer des rues
                                                                                                                    Est-ce la guerre civile qui jaillit cette fois
                                                                                                                    Est-ce l’amour détruit qui ne renaitra pas
                                                                                                                    Dehors des loups hurlants montrent les dents
                                                                                                                    Des yeux luisants épient embusqués sous les porches
                                                                                                                    Des loups de ceux qui sont des loups pour l’homme
                                                                                                                    Et des ombres armées parfois portant des torches
                                                                                                                    Saccagent des portails des abris des auvents
                                                                                                                    Certains auraient voulu calmer ou raisonner
                                                                                                                    Des esprits échauffés qui n’ont pu reculer
                                                                                                                    Rassurons-nous pourtant ce sera comme avant
                                                                                                                    Le printemps reviendra le monde n’est pas perdu
                                                                                                                    Il nous reste du temps pour vivre en attendant
                                                                                                                    Qu’un hiver véritable soit là et nous tombe dessus
                                                                                                                    Peur de l’hiver … ou alors de quoi …

                                                                                                                    © Hélène De Man
                                                                                                                    29 novembre 2019


                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                      Et que je t’aime encore
                                                                                                                      Ah oui sentir cela
                                                                                                                      Après ce temps passé
                                                                                                                      Et que rien n’a changé
                                                                                                                      Du matin tendre de l’aurore
                                                                                                                      Au soir soyeux qu’un soleil dore
                                                                                                                      Sentir frémir et puis te dire
                                                                                                                      Mon amour je t’aime encore

                                                                                                                      Et que le temps passé
                                                                                                                      N’aura rien pu changer
                                                                                                                      Que le flot de la vie
                                                                                                                      N’a rien terni
                                                                                                                      Que la vision prenante
                                                                                                                      La sensation puissante
                                                                                                                      De tes yeux ton sourire
                                                                                                                      De ton corps la chaleur
                                                                                                                      Me sont toujours bonheur Et que je t’aime encore

                                                                                                                      Malgré les doutes menaçants
                                                                                                                      Critiques ressentiments usure
                                                                                                                      Tu restes en mon cœur bien présent
                                                                                                                      Présence claire ou bien obscure
                                                                                                                      A chaque instant je t’espère et t’attends
                                                                                                                      Seule raison d’encore croire en la vie
                                                                                                                      Ta voix ta compagnie
                                                                                                                      Malgré l’âge qui vient et qui dévore
                                                                                                                      Oui mon amour je t‘aime et je t’adore


                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                        Marie Laforêt la chanteuse aux yeux d’or
                                                                                                                        Est retournée là-haut sur la montagne
                                                                                                                        Où les vendanges de l’amour se font encor
                                                                                                                        Ses rêves ses chansons nous accompagnent
                                                                                                                        Originaire du pays basque de sa nature sauvage
                                                                                                                        Elle portait en elle son soleil généreux
                                                                                                                        Sa voix chaude ses accents chaleureux
                                                                                                                        Nous emmenaient loin au-delà des nuages
                                                                                                                        Elle chantait la poésie secrète et mystérieuse
                                                                                                                        Des vraies beautés des valeurs de la vie
                                                                                                                        Mon enfance et ma jeunesse tumultueuses
                                                                                                                        Restent à jamais dans ses mots enfouis


                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                          Et qu’en pensent les poètes ?


                                                                                                                          A l’exception de ce qui se vend à prix d’or aux enchères et constitue un investissement d’ordre financier, l’art est en général considéré par le commun des mortels comme inutile ou en tout cas tout à fait secondaire. C’est selon moi au contraire cet aspect superflu qui en fait toute son importance: le peintre, le musicien, le poète apportent quelque chose de nouveau, une autre vision de la nature et du monde. En cela, il y a une similitude entre la démarche artistique et la création, c.à.d. qu’à partir de rien, ou presque, un artiste peut créer un monde nouveau.

                                                                                                                          Plus précisément en ce qui concerne la poésie, il semble bien vrai que, dans la vie de tous les jours, notre société qui est souvent matérialiste et pour qui l’important serait de survivre et/ou de profiter, les poètes ne jouent qu’un rôle minime. Ils ont du mal à être publiés, écoutés, pris au sérieux. Les poètes vraiment célèbres et/ou adulés pourraient sans doute se compter sur les doigts d’une main. On pense tout de suite à Victor Hugo, Verlaine, Ronsard, après quoi on peut tirer l’échelle.

                                                                                                                          Il arrive cependant qu’en littérature une phrase ou un vers devienne très connu et fasse autorité en servant de maxime. Les écrivains et poètes concernés sont alors soudainement respectés. Ils semblent avoir résolu d’épineuses questions et parfois les mystères de la vie même.

                                                                                                                          N’est-il pas vrai que : « Tout ce que tu ne sais pas donner te possède » (A. Gide) – N’est-il pas frappant de lire, dans son dernier ouvrage, ces mots de l’Abbé Pierre : « Je crois que les choses ultimes ne peuvent être dites que poétiquement ». Enfin n’a-t-il pas raison le poète qui dit:

                                                                                                                          « Vous auriez rêvé si vous aviez dormi,
                                                                                                                          Vous auriez vécu si vous aviez aimé ».

                                                                                                                          (J. Prévert)

                                                                                                                          Ce qui précède permet de mieux comprendre pourquoi l’écrivain et ministre André Malraux aurait plusieurs fois prononcé ces paroles inattendues à propos de problèmes concrets : « Et qu’en pensent les poètes» ?

                                                                                                                          N’est-il pas exact qu’en entreprenant d’écrire sur des sujets qui concernent tout un chacun, comme l’amour, la mort, la vie, l’altruisme, la religion, l’amitié, le sens de la nature … l’écrivain, le poète, peuvent arriver plus aisément parfois inopinément à développer leur réflexion et nous offrir des vérités universelles insoupçonnées. De même, d’un autre point de vue, le peintre peut en se tenant devant sa toile nous proposer une image entièrement nouvelle d’un paysage, d’un monument ou d’un portrait. Il a en quelque sorte une vision créatrice du monde. La mer, un arbre, le ciel, un cheval, une jolie femme, un portrait de caractère, une catastrophe naturelle, une vertu morale, un symbole abstrait, etc. … sont des sujets traités chaque fois différemment par les arts graphiques. Il en va de même des arts de l’espace comme la sculpture et l’architecture. Ceci concerne également l’écoute d’une œuvre musicale et plus encore le fait d’assister en direct et donc en quelque sorte de prendre part au spectacle d’une pièce de théâtre, d’un opéra, d’un concert ou d’une chorégraphie. Il s’agit alors d’un vécu qui peut à tout moment nous amener à des découvertes personnelles et parfois des prises de conscience morales ou métaphysiques. Cette expérience bien connue se nomme d’un mot savant, la catharsis, qui fait que l’on se retrouve modifié et revivifié après la prestation scénique que l’on vient de voir. N’est-ce pas une preuve de ce que les artistes, écrivains, musiciens qui réalisent des œuvres ne paraissant pas indispensables à l’humanité, possèdent souvent un don de créativité qui magnifie notre univers, le décrivant plus en détail, en donnant des explications inédites susceptibles de le compléter ou de le perfectionner.

                                                                                                                          Ce qui donc parait à première vue futile et inutile, l’œuvre d’art sous toutes ses formes, se révèle finalement comme étant indispensable, révélateur, libérateur.

                                                                                                                          L’art est bel et bien quelque chose d’utile, de très utile …

                                                                                                                          Merci Monsieur André Malraux.


                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                            Et que je t’aime encore
                                                                                                                            Ah oui sentir cela
                                                                                                                            Après ce temps passé
                                                                                                                            Et que rien n’a changé
                                                                                                                            Du matin tendre de l’aurore
                                                                                                                            Au soir soyeux qu’un soleil dore
                                                                                                                            Sentir frémir et puis te dire
                                                                                                                            Mon amour je t’aime encore

                                                                                                                            Et que le temps passé
                                                                                                                            N’aura rien pu changer
                                                                                                                            Que le flot de la vie
                                                                                                                            N’a rien terni
                                                                                                                            Que la vision prenante
                                                                                                                            La sensation puissante
                                                                                                                            De tes yeux ton sourire
                                                                                                                            De ton corps la chaleur
                                                                                                                            Me sont toujours bonheur
                                                                                                                            Et que je t’aime encore

                                                                                                                            Malgré les doutes menaçants
                                                                                                                            Critiques ressentiments usure
                                                                                                                            Tu restes en mon cœur bien présent
                                                                                                                            Présence claire ou bien obscure
                                                                                                                            A chaque instant je t’espère et t’attends
                                                                                                                            Seule raison d’encor croire en la vie
                                                                                                                            Ta voix ta compagnie
                                                                                                                            Malgré l’âge qui vient et qui dévore
                                                                                                                            Oui mon amour je t‘aime et je t’adore


                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                              Les heures sonnent au clocher de la dune
                                                                                                                              Et sous la lune bleue
                                                                                                                              Le sable pale ondule

                                                                                                                              A l'horizon où le soleil sommeille
                                                                                                                              Les étoiles se sont levées
                                                                                                                              Mon cœur accueille tant de merveilles
                                                                                                                              Offertes là  en cette immensité

                                                                                                                              Hélène De Man
                                                                                                                              6.7.2019


                                                                                                                              1 commentaires
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                                                                                                                                Posté le 22 / 08 / 2019

                                                                                                                                knypygt.

                                                                                                                              Laisser un commentaire

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                                                                                                                              Nous pensions qu’enfin la paix était arrivée sur terre
                                                                                                                              Que les armes allaient se taire une fois pour toutes
                                                                                                                              La terre entière connaitrait un bonheur inégalé
                                                                                                                              Une tranquillité bien méritée
                                                                                                                              Les hommes seraient désormais bienveillants altruistes
                                                                                                                              Sans aucune haine dépourvus de toute violence
                                                                                                                              Une vie nouvelle allait commencer pour l’humanité
                                                                                                                              L’univers tout entier semblait souhaiter cette harmonie
                                                                                                                              C’était aussi simple que le chant des oiseaux
                                                                                                                              Conforme au mouvement puissant et majestueux de l’océan
                                                                                                                              Désormais le passé serait aboli
                                                                                                                              Nous ferions en sorte d’être patients et tolérants
                                                                                                                              Nous allions admettre d’autres langues et coutumes
                                                                                                                              Adopterions d’autres comportements
                                                                                                                              Comme c’était sans doute le cas auparavant
                                                                                                                              Au temps de l’âge d’or d’un paradis perdu
                                                                                                                              En ignorant toutes attitudes tous combats assoiffés de sang
                                                                                                                              Il aurait suffi de ne pas commencer
                                                                                                                              Dès à présent nous serions disposés à vivre dignement
                                                                                                                              Nous allions respecter les autres
                                                                                                                              La force de nos bras ne servirait plus qu’à embrasser et enlacer
                                                                                                                              Cette tolérance et cette acceptation allait nous libérer
                                                                                                                              La paix véritable avait enfin commencé sur la terre
                                                                                                                              Peut être pouvait-on se poser une question :
                                                                                                                              La paix resterait-elle en vigueur à tout jamais ?
                                                                                                                              Ou n’était-ce qu’un rêve ?
                                                                                                                              Armistice signifie déposer les armes de bonne foi
                                                                                                                              Sans capituler ni s’humilier
                                                                                                                              Admettre simplement que l’on préfère une paix durable
                                                                                                                              C’est cela que l’Armistice devait sous-entendre – impliquer - signifie...


                                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                                Il est vrai que c’est un fleuve très particulier – déjà par sa largeur exceptionnelle à certains endroits, par une profondeur souvent peu importante et par son cours capricieux.

                                                                                                                                L’un de ses charmes est bien sûr qu’elle n’est pas véritablement canalisée et laisse donc ses rives onduler librement à travers la végétation les bosquets les pentes herbues.

                                                                                                                                Lorsque l’on prononce son nom on pense directement aux « châteaux de la Loire ». Mais comme elle n’est pas navigable sur une longue distance nous n’avons pas attaché trop d’importance aux châteaux et plutôt gouté la douceur de la navigation lente et calme et visité quelques hauts lieux accessibles par voie d’eau.

                                                                                                                                Saint Nazaire

                                                                                                                                Saint Nazaire est un port fascinant et les chantiers navals enfantent des géants des mers de super luxe. On peut donc y admirer les prouesses techniques des constructeurs et éventuellement visiter le musée « Escal’Atlantic » qui tente de rendre l’ambiance des grands voyages en paquebots d’antan. On découvre aussi les impressionnants vestiges des abris sous-marins datant de la seconde guerre mondiale

                                                                                                                                Nantes évidemment est une ville admirable et l’avant-poste de la Bretagne. J’ai enfin pu savoir comment s’appelait le drapeau breton (Gwenn ha Du) et de quoi il était composé: lignes blanches et noires et mouchetures d’hermine! Inutile de spécifier qu’adorant la mer j’adore aussi la Bretagne …

                                                                                                                                Comme je suis passionnée par les cathédrales j’ai fort apprécié Saint Pierre et Paul de Nantes. Encore l’une de mes favorites.

                                                                                                                                Angers Cathédrale Saint Maurice

                                                                                                                                Angers la ville où se trouve la statue du bon roi René, le château contenant les précieuses tapisseries de l’apocalypse, la cathédrale Saint Maurice avec sa fameuse voûte Plantagenêt (et ce terme rappelle à lui seul bien évidemment la Guerre de Cent ans). J’ai aussi remarqué à Angers l’Eglise Saint-Laud, complètement détruite à la Révolution et fortement endommagée pendant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de 1944. Reconstruite et restaurée à plusieurs reprise elle est actuellement de style néo-roman (assez rare) et appelle à la remise en place d’un beau vitrail retrouvé récemment.

                                                                                                                                Ancenis

                                                                                                                                Enfin j’ai été charmée par une ballade à Ancenis qui se situe à la limite entre l’Anjou et la Bretagne (Loire Atlantique et Maine et Loire). Voilà comment pris fin de ce petit voyage effectué dans un joli bateau muni d’une roue à aube, ce qui est spécialement adapté à ce fleuve parfois si peu profond.

                                                                                                                                Nous avons malgré tout approché ou visité des châteaux comme celui d’Azay le Rideau, Ussé, Villandry, et autres éléments du patrimoine dans les villes précitées.

                                                                                                                                Parfum de Loire

                                                                                                                                Le fleuve largement étalé
                                                                                                                                Réveille en moi du passé les miroirs
                                                                                                                                Et son cours souvent apaisé
                                                                                                                                Porte les traces des ombres des grimoires
                                                                                                                                J‘entends carillonner d’anciennes gloires
                                                                                                                                Les mouvantes rumeurs de l’histoire

                                                                                                                                Si tout semble effacé
                                                                                                                                Il en reste mémoire
                                                                                                                                Vives réminiscences
                                                                                                                                Des anciennes errances
                                                                                                                                Redoutables souffrances
                                                                                                                                Fâcheuses violences
                                                                                                                                Glorieuse incandescence
                                                                                                                                Des vaines ambitions
                                                                                                                                Enlisées envolées
                                                                                                                                Pour longtemps pour de bon

                                                                                                                                Ici subsistent des échos des espoirs
                                                                                                                                Aux eaux calmes de Loire
                                                                                                                                Et je respire et hume sur ses bords
                                                                                                                                Frissonnant palpitant incolore
                                                                                                                                Comme un subtil parfum de Loire
                                                                                                                                Lié charmant à des siècles d’histoire
                                                                                                                                Dont le passé laisse rêveur
                                                                                                                                S’attardant pour longtemps encore


                                                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                                                  En écrivant des poèmes il arrive bien souvent qu’on touche à des domaines plus profonds ou plus «sérieux ». En effet, n’est-il pas attirant de penser à l’avenir et plus précisément à notre avenir à chacun. Ne pensez-vous pas que le spectacle de l’immensité de l’univers soulève des questions quant à son origine et son devenir.

                                                                                                                                  Il y a bien sûr les religions et les différentes conceptions philosophiques qui ont de tous temps apporté des réponses à ce que nous appelons « l’angoisse métaphysique ». Le choix est énorme et chacun peut en retirer ce qui lui paraît le plus en accord avec son tempérament et ses convictions profondes et bien souvent aussi avec ce que l’enfance et l’éducation des parents ont suggéré et appris.

                                                                                                                                  Peut être pouvons trouver dans ce type de réflexion un peu de réconfort et un début d’explication.

                                                                                                                                  Il y a quelques siècles Blaise Pascal formulait son inquiétude comme suit :

                                                                                                                                  « Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi … ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités… qui m’enferment … comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter ».
                                                                                                                                  Blaise Pascal "Pensées"
                                                                                                                                  Blaise Pascal "Pensées"

                                                                                                                                  Voici par ailleurs quelques extraits de la version française d’un livre qui m’a fort impressionnée jadis, « Les raisins de la colère » de John Steinbeck :

                                                                                                                                  « Peut être bien qu’un homme n’a pas d’âme à soi tout seul, mais seulement un morceau de l’âme unique … à ce moment-là, ça n’a plus d’importance. Je serai toujours là, partout, dans l’ombre. Partout où tu porteras les yeux ».

                                                                                                                                  « Vient un moment où on change et où on voit les choses autrement. Alors, chaque mort n’est plus qu’une partie de la mort générale, chaque enfant qu’on porte en soi, une partie de l’ensemble de toutes les naissances, et la naissance et la mort deux parties d’une même chose. Et à ce moment-là, on ne se sent plus tout seul. A ce moment-là un mal est moins dur à supporter parce que ce n’est plus un mal à part ».

                                                                                                                                  « Tout ce que nous faisons, à mon idée, c’est toujours dans le sens de la vie ».
                                                                                                                                  Tornade juillet 2017
                                                                                                                                  John Steinbeck "The grapes of wrath"

                                                                                                                                  Il m’a semblé que nous pouvions trouver des réponses dans notre subconscient et plus particulièrement ce qui nous vient à l’esprit au cours du sommeil ou dans les moments qui précédent ou suivent immédiatement le sommeil et que nous appelons les phénomènes parahypniques.
                                                                                                                                  Conscience endormie

                                                                                                                                  La nuit aux heures floues de somnolence
                                                                                                                                  Parfois un bruit de pas vient hanter mon silence
                                                                                                                                  A mon oreille des voix murmurant des mots doux
                                                                                                                                  Et je m’endors alors faisant des rêves fous

                                                                                                                                  En ma nuit je m’envole poursuivant mes espoirs
                                                                                                                                  Les forêts les fourrés vibrent de ces présences
                                                                                                                                  Partout glissent des ombres bleues que je crois voir
                                                                                                                                  C’est la magie nocturne ombres des apparences

                                                                                                                                  Douceur des bois obscurs ruisseaux dormeurs
                                                                                                                                  Amours aimés amis je parcours vos images
                                                                                                                                  Serait-ce toi mon ange bienveillant protecteur
                                                                                                                                  Ou ce père adoré que je garde en mon cœur

                                                                                                                                  Ce frère désiré mais que je n’ai pas eu
                                                                                                                                  Peut être la présence d’un subtil absolu
                                                                                                                                  Lentement je balance au sein de ce bonheur
                                                                                                                                  Oh conscience endormie puissant révélateur

                                                                                                                                  ELAN VITAL

                                                                                                                                  Fascinée par l’aspect sans limite du ciel
                                                                                                                                  De l’univers qui l’entoure semble le prolonger
                                                                                                                                  Jusqu’où ? - je me pose encor la question essentielle
                                                                                                                                  Sans trouver de réponse depuis nombre d’années

                                                                                                                                  Mon imagination s’envola un matin au ciel d’or
                                                                                                                                  Aux marches des nuages un sentiment si fort

                                                                                                                                  Je crus sentir alors l’appel insoutenable
                                                                                                                                  Enlevée emportée par une force incontrôlable
                                                                                                                                  Un désir combien fort
                                                                                                                                  De vivre d’abord et encore

                                                                                                                                  Il me fallait fendre l’espace
                                                                                                                                  Franchir la plaine
                                                                                                                                  Dans le fol incendie allumé par l’aurore
                                                                                                                                  Briser la vitre obstacle filer à perdre haleine
                                                                                                                                  Rompre des chaînes
                                                                                                                                  Foncer toutes voiles dehors
                                                                                                                                  Dans le bris le fracas de fenêtres et glaces
                                                                                                                                  Et l’éclatement de l’espace
                                                                                                                                  Où les étoiles pleuvent
                                                                                                                                  Et où les galaxies se meuvent
                                                                                                                                  Et nous échappent...

                                                                                                                                  Dans l’immensité de l’univers
                                                                                                                                  D’un regard d’un geste un effort
                                                                                                                                  Embrasser le monde embraser cette vie
                                                                                                                                  Comme s’allume intensément un phare
                                                                                                                                  Dans le soir
                                                                                                                                  Comme naît et puis meurt une étoile
                                                                                                                                  Comme un souffle soudain comme un élan vital

                                                                                                                                  Ainsi nous n’avons fait qu’effleurer ces différents aspects d’un questionnement que nous éprouvons presque tous.


                                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                                    Au début du mois de juin 2018 j’ai eu l’occasion d’organiser une exposition rétrospective des œuvres de mon père, Pierre (Petrus) De Man dans un local dénommé « d’Oude School » et situé dans le village, Weerde-Zemst, où il a habité pratiquement toute sa vie.

                                                                                                                                    Les amis et connaissances étaient invités à admirer les œuvres picturales (peinture à l’huile, au couteau, dessin et pastel), les photographies d’art, les aquarelles, réalisées par l’artiste et à en faire l’acquisition.

                                                                                                                                    Ils ont également pu lire les poèmes rédigés en français et en néerlandais par Pierre De Man.

                                                                                                                                    Chacun a pu constater son amour de la nature et son attachement à sa région: la campagne du Brabant flamand et contempler les vues pittoresques des villages de Zemst, Weerde, Elewijt, Laar et Eppegem.

                                                                                                                                    Je remercie les personnes qui m’ont aidée ou encouragée, et en particulier l’échevin de la culture de la commune de Zemst, Monsieur Coen Vandermeiren , le responsable des locaux « d’Oude School », Monsieur Marc Mertens, le responsable du cercle artistique « ‘t Steen », Monsieur Peter Livens, les sympathiques propriétaires du Manège Verbrande Brug, Monsieur et Madame Roger Janssens, l’excellente avocate Chantal Juliens, l’aimable attention de l’instituteur, Monsieur Leo Troyens et de son épouse, ainsi que de leur fille Els Troyens, logopède chevronnée, les responsables de bpost et du journal « De Zemstenaar », les sympathiques membres du service « Werkliedendienst » de la commune de Zemst, de même que tous les visiteurs venus de Zemst, Kampenhout, Bruxelles et environs.

                                                                                                                                    Avec un très amical et tendre merci à mon époux, Guy Luyckx, et à mon fils, Patrick Luyckx, qui se sont dévoués sans compter, et mes vifs remerciements à mon beau-frère, André Luyckx, ma belle-sœur, Maguy Van Lier, et à ma fidèle amie Thérèse Winand.


                                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                                      La société évolue – comme elle l’a toujours fait …

                                                                                                                                      Il nous a toujours été difficile de comprendre les personnes qui, autour de nous, prennent de l’âge mais il semble de plus que se creuse le fossé entre les générations actuelles.

                                                                                                                                      Non seulement les conditions climatiques agitent et inquiètent les esprits de la plupart de nos contemporains qui mettent en cause des erreurs et excès du passé mais ce qu’on appelle la fracture numérique divise tout bonnement jusqu’aux membres d’une même famille.

                                                                                                                                      La société se transforme très rapidement et fonctionne de plus en plus sur le mode numérique: on peut presque tout acquérir sans se déplacer, comme on dit « en quelques clics » et si l’on entre dans un magasin on peut y payer ses achats en utilisant son smartphone. On peut accéder aux gares et aéroports grâce à la reconnaissance faciale. Même les personnes du troisième âge peuvent être hébergées dans des maisons où on les accompagne partiellement par le biais de robots intelligents et parait-il bienveillants.

                                                                                                                                      J’y reconnais bien évidemment le signe d’un progrès considérable mais avec des inconvénients notoires: les gens ont tendance à rester chez eux et la sédentarité s’accroit et affecte la santé si l’on aime rester le regard rivé sur des écrans, des surfaces commerciales semblent parfois désertes et pire encore si des postes nouveaux sont peut être créés cela pourrait être aux dépens du personnel antérieurement affectés aux comptoirs, guichets, caisses etc.

                                                                                                                                      Tout cela caractérise à présent notre société au sein de laquelle l’acquisition des connaissances se fait de manière quelque peu désordonnée car il semblerait que toutes les connaissances sont disponibles séance tenante.

                                                                                                                                      Si l’on peut applaudir cette amélioration de la qualité de vie même pour les seniors qui ont chez eux à portée de main la possibilité de tout apprendre et de mieux communiquer avec les autres, il reste cependant un aspect désolant de nos sociétés, à savoir le vieillissement de la population que l’on attribue aux progrès de la médecine et de l’hygiène.

                                                                                                                                      Justement: la recherche médicale a de quoi faire en se penchant sur les cas de plus en plus nombreux de malades d’Alzheimer, Parkinson et autres maux de l’âge qui semblaient auparavant moins fréquents.

                                                                                                                                      Avec l’allongement de la dure de vie des personnes, toutes ces affections sont aussi plus souvent et plus précisément remarquées et prises en compte.

                                                                                                                                      J’ai eu l’idée d’un petit texte poétique qui analyse le ressenti d’une personne souffrant de troubles de la mémoire.

                                                                                                                                      Hélène De Man

                                                                                                                                      UN VENT EMPORTANT LA MÉMOIRE

                                                                                                                                      Peu à peu un vent brumeux sur toi se lève
                                                                                                                                      Sous le dôme du ciel luit une autre lumière
                                                                                                                                      De ton monde confus il retranche et enlève
                                                                                                                                      Les printemps les étés les automnes les hivers

                                                                                                                                      Voilà donc cette fois endormant tes espoirs
                                                                                                                                      Qu’il t’apporte le calme cette douceur du soir
                                                                                                                                      Ce vent t’a libéré de soucis dérisoires
                                                                                                                                      Qu’il a précipités au bout du grand ciel noir

                                                                                                                                      Et ses ondulations emportent ta mémoire
                                                                                                                                      Tu cesses doucement de te rider le front
                                                                                                                                      Tes frêles tempes grises déjà moins mal te font
                                                                                                                                      Ce vent a absorbé ton fardeaux d’idées noires

                                                                                                                                      Il a donc adouci l’ombre de ton regard
                                                                                                                                      Et autrement rangé les objets des tiroirs
                                                                                                                                      Embué la surface des vitres des miroirs
                                                                                                                                      C’est un vent qui s’en va emportant ta mémoire


                                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                                        Variations sur le Cygne Poète

                                                                                                                                        Sur des ailes légères blanches et insolites
                                                                                                                                        Je quitterai les villes et leurs rues ténébreuses
                                                                                                                                        Toute ma vie j’aurai préparé cette fuite
                                                                                                                                        Pour connaitre du vent les forces chaleureuses

                                                                                                                                        Oh mon ami fidèle toi qui m’aimes et que j’aime
                                                                                                                                        Je voudrais qu’un instant tu penses et imagines
                                                                                                                                        Cette envolée céleste sur un léger poème
                                                                                                                                        Pour qu’enfin je retrouve mes plaines d’origine

                                                                                                                                        Des plumes vaporeuses des duvets si étranges
                                                                                                                                        Venus on ne sait d’où berceront mon essor
                                                                                                                                        Dans cet autre univers il faudra que je change
                                                                                                                                        Là pour pouvoir renaître grâce à ce nouveau sort

                                                                                                                                        Transportée bienheureuse je jetterai les yeux
                                                                                                                                        Sur des steppes paisibles de douces étendues
                                                                                                                                        Laissant au loin la mer son souvenir heureux
                                                                                                                                        Je partirai au nord dans les brumes ténues

                                                                                                                                        Et il ne faudra pas que tes regards s‘alarment
                                                                                                                                        Evite les idées et les mots sentencieux
                                                                                                                                        Et ne jette aucun cri ne verse nulle larme
                                                                                                                                        Ce départ mènera vers un monde harmonieux


                                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                                          Parler de toi ou non... voilà la question que je me pose depuis quelques semaines.

                                                                                                                                          J’ai été soufflée par les pompeuses funérailles nationales et si chrétiennes que l’on t’a accordées.

                                                                                                                                          Mais bien sûr c’était mérité. Je n’ai pas été étonnée par les motards ni par les musiciens amis qui jouaient et chantaient pendant la messe.

                                                                                                                                          Ton départ à Saint Barth m’a semblé tout à fait justifié malgré les critiques des fans: il vaut mieux éviter un interminable défilé de pleureuses et de déprimés sur ta tombe.

                                                                                                                                          Un peu étonnée quand même par l’aigle qui se serait manifesté lors de ta mise en terre.

                                                                                                                                          Et puis le calme plat ... sous la douleur quelques copines m’ont expliqué qu’elles supportaient très difficilement ton départ au paradis des rockeurs.

                                                                                                                                          Jusque-là tout est normal et moi aussi je suis perdue mais ta voix est toujours là sur les disques, les cassettes, les cds et tes photos et posters sont toujours accrochés à mes murs et pratiquement rien n’a bougé d’un centimètre.

                                                                                                                                          Alors voilà que je sursaute sous le choc: le testament sacré de notre idole est contesté et le tintamarre augmente sans cesse. J’apprends qu’il y a eu plusieurs testaments ce qui déjà rassure un peu mais l’avidité et l’intérêt plutôt matériels de ceux qui contestent et de ceux qui se taisent m’effrayent malgré tout. Où sont les larmes, la tendresse, la passion ?

                                                                                                                                          Et puis on me dit qu’il s’agit aussi de droits moraux, d’un héritage artistique, de la part d’amour que certains n’auraient pas reçu...

                                                                                                                                          On ose même s’en référer à Léon Smet ton père qui t’a ignoré par négligence et appât du plaisir et désordre de vie.

                                                                                                                                          Je suis déboussolée. Je repense à mes idéaux et mes passions, à tout ce que tu m’as apporté dans la vie. Grâce à toi J’ai perdu ma peur de l’avion et au contraire pris goût aux voyages et à la découverte du monde et des autres, J’ai accumulé les amis (en même temps que des livres, photos et documents), J’ai osé monter sur scène et crier dans un micro : " Je n’ai besoin de personne " – " Lutte contre la haine des imbéciles " - " Qu’est-ce qu’elle a ma gueule " .... Et moi aussi J’ai pensé que J’avais été reniée par des parents maladroits et/ou absents – pas de mère dans son enfance il faut le faire.

                                                                                                                                          J’ai donc aussi crié " Fille de personne " et " Je suis née dans la rue ".

                                                                                                                                          Tes chansons et tes hurlements m’ont libérée de bien des douleurs et maintenant je pense à la suite.

                                                                                                                                          J’ai choisi les chansons que l’on pourrait passer lorsque moi aussi j’y passerai. Il y en a deux de toi " Aimer vivre " et " Essayer ", une de Cabrel " Tout le monde y pense ", une de Françoise Hardy " Mon amie la rose ". Mais oui J’ai bien compris qu’on est si peu de choses.

                                                                                                                                          La chanson la plus importante pour moi, par les paroles bien sûr, mais aussi par le son de ta voix qui se répercute un soir au Parc des Princes à la fin des années 90. Après avoir entendu de telles paroles plus personne ne peut hésiter sur ce qu’il nous reste à faire sur cette terre:

                                                                                                                                          " Tous les grands mots amour et paix et liberté essayez-les
                                                                                                                                          A votre tour de réussir tout ce que nous avons raté
                                                                                                                                          Ce que nous avons gâché, ... essayez-les, ... faut essayer "

                                                                                                                                          Que pour toujours les échos de ces paroles résonnent dans notre monde qui lamentablement tombe en lambeaux.

                                                                                                                                          Merci Johnny pour les beaux rêves et les grands idéaux et pour les passions ardentes que tu m’as inspirées.

                                                                                                                                          Tiens voilà que je n’ai pas parlé de Johnny, non – je viens de parler à Johnny, mon frère, mon ami, mon maître à penser et à vivre.


                                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                                            Intéressé : Contactez-moi


                                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                                              Voici que je m’embarque en ce soir lumineux
                                                                                                                                              J’ai longtemps regardé ces nuages de feu
                                                                                                                                              Vienne ce vent qui me glace toujours sur place
                                                                                                                                              Et la nuit qui s’avance comme elle danse
                                                                                                                                              Vivons intense cette attente de lui
                                                                                                                                              Son regard et ses mains son visage
                                                                                                                                              Ses gestes lestes et puis sa voix
                                                                                                                                              Ses appels de démence ses cris

                                                                                                                                              Vers les infinités et leurs mirages
                                                                                                                                              Jetant ses hurlements ses râles
                                                                                                                                              Reflétant sa blondeur fulgurante
                                                                                                                                              Projetant sa silhouette ardente
                                                                                                                                              D’une simple étincelle
                                                                                                                                              De l’éclair de ses yeux
                                                                                                                                              Sous la sueur qui ruisselle
                                                                                                                                              Qu’il rallume de ma vie les feux

                                                                                                                                              La voilà cette star celui que l’on protège
                                                                                                                                              Ce héros flamboyant habillé de brillance
                                                                                                                                              Vibrante mon âme vole mon coeur s’allège
                                                                                                                                              Sous le charme envoûtée et en transe
                                                                                                                                              Et dans l’éclatement de sentiments de joies
                                                                                                                                              Mes projets et mes rêves viennent de ce dieu-là

                                                                                                                                              C’est par lui que j’assume mes souffrances mes envies
                                                                                                                                              Et mes pulsions d’amour passant toutes par lui
                                                                                                                                              Il se déhanche et se balance provocant
                                                                                                                                              Et puis s’écroule à genoux délirant
                                                                                                                                              Il porte de ma vie les malheurs et le poids
                                                                                                                                              Souriant arrogant et si tendre à la fois

                                                                                                                                              Dieu combien j’ai voulu et comprendre et savoir
                                                                                                                                              S’il est au monde un autre dieu ou un ange un espoir
                                                                                                                                              Lui tellement mortel et si vivant pourtant
                                                                                                                                              Je n’ai trouvé que lui dieu vivant exaltant

                                                                                                                                              Par ses décors fiévreux incandescents
                                                                                                                                              Il vibrera toujours agressant mes oreilles
                                                                                                                                              Le batteur bateau ivre et les guitares pleurant
                                                                                                                                              En affolant les rythmes de mon coeur débordant
                                                                                                                                              Et soutenant longtemps de ma vie la cadence
                                                                                                                                              Il restera pour moi celui qui lui donne son sens


                                                                                                                                              0 commentaires

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                                                                                                                                                De toute façon, les gens pensent généralement que la poésie est inutile, qu’elle ne sert à rien, qu’elle est faite de rêves, d’enfantillages. La présentation ou le vocabulaire leur semblent ennuyeux, la formulation est d’emblée incompréhensible, en bref les gens pensent que la poésie c’est "quelque chose" pour les intellectuels qui n’ont rien d’autre à faire.

                                                                                                                                                Pourtant, la poésie trouve son origine dans la tradition orale de nos ancêtres. Les premiers hommes ne savaient ni lire ni écrire. Fascinés par les phénomènes naturels qu’ils tentaient de comprendre ils ont peu à peu élaboré des légendes et des mythes.

                                                                                                                                                C’est ainsi que sont nés des récits héroîques et des légendes singulières qui, transmis de génération en génération, furent mémorisés, embellis, et peu à peu transformés.

                                                                                                                                                L’usage de rimes et de rythmes permettait alors de retenir plus facilement de longs poèmes épiques et est resté aujourd’hui l’une des caractéristiques de la poésie.

                                                                                                                                                De plus l’épopée et les contes de fée ont l’avantage de refléter certains aspects du fonctionnement de nos pensées inconscientes et de les exprimer clairement voire de les exorciser.

                                                                                                                                                Il faut ajouter que par la suite les poèmes ont pu devenir les paroles de ballades et chansons que l’on entend journellement à la radio, la télévision ou sur YouTube...

                                                                                                                                                Il apparait donc clairement que l’une des tâches du poète peut résider non seulement dans l’écriture mais aussi dans la lecture à haute voix de poésies. La déclamation peut se faire à partir d’une scène, d’une estrade ou même lors de réunions informelles chez les gens à la maison. Le poète a alors la possibilité d’expliquer ses poèmes, de répondre à des questions, d’insérer des pauses musicales. La poésie nous est alors bien plus proche. Elle n’entraîne plus ce sentiment de rejet ou d’ennui. Voilà donc un défi que le poète peut tenter de relever pour rendre son œuvre plus vivante.


                                                                                                                                                0 commentaires

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                                                                                                                                                  Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

                                                                                                                                                  Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est : et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : " Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise ".

                                                                                                                                                  Charles Baudelaire 1821 - 1867

                                                                                                                                                  Voilà une invitation qu’il faut selon moi s’empresser d’accepter.

                                                                                                                                                  Le temps passe et la vie court.

                                                                                                                                                  Tout s’efface et disparait autour de nous.

                                                                                                                                                  L’automne nous ramène à cette réflexion sur la précarité de la vie.

                                                                                                                                                  Nous constatons que même les plus belles choses et les êtres les plus remarquables disparaissent.

                                                                                                                                                  Profitons du jour présent comme nous le conseillait déjà le philosophe.

                                                                                                                                                  Rendons hommage à Gisèle Casadesus, Jean Rochefort, Danielle Darrieux et autres artistes et personnalités admirables et bienfaisantes.


                                                                                                                                                  0 commentaires

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                                                                                                                                                    J’ai notamment trouvé très émouvante une émission télévisée (Thalassa pour ne pas la nommer) qui évoquait un voyage au Spitzberg et donnait à contempler ce qui reste du Grand Nord.

                                                                                                                                                    Comme vie animale on pouvait y contempler le retour des morses qui y prospèrent à nouveau et deviner la présence d’un ou de plusieurs ours pour lesquels je me pose la question de savoir comment ces fiers animaux pourront survivre avec la fonte inéluctable des glaciers.

                                                                                                                                                    Il y a de quoi verser une larme et tant mieux si les touristes prennent plaisir à voyager jusque là. Il n’en reste pas moins que leur bateau - même s’il est moins polluant et de taille réduite par rapport aux énormes navires de croisière qui ne sont plus tolérés à présent dans ces régions - que leur bateau contribue aussi à mettre en danger la nature.

                                                                                                                                                    Je dois cependant avouer que J’ai malgré tout été prise par l’envie de faire un tel voyage lorsque J’ai constaté l’émotion des voyageurs levant leur verre en arrivant au terme de leur voyage non loin du pôle.

                                                                                                                                                    Je me souviens à cet effet du bonheur que J’ai connu en 2013 en découvrant certains paysages norvégiens (voir les images).

                                                                                                                                                    Concernant le réchauffement et la montée des eaux des océans et bien d’autres problèmes entraînés par la pollution globale je me souviens aussi avoir lu avec intérêt le livre de Hubert Reeves « Là ou croît le péril … croît aussi ce qui sauve » (Editions du Seuil, septembre 2013).

                                                                                                                                                    Après cette lecture on peut heureusement conserver beaucoup d’espoir


                                                                                                                                                    0 commentaires

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                                                                                                                                                      Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.

                                                                                                                                                      Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...

                                                                                                                                                      Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.

                                                                                                                                                      Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.

                                                                                                                                                      Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.

                                                                                                                                                      En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.


                                                                                                                                                      0 commentaires

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                                                                                                                                                        En cette fin d’été 2017 nous finissons à peine de commémorer la disparition de la princesse Diana que d’autres figures féminines du monde du spectacle cette fois nous quittent en laissant un grand vide.

                                                                                                                                                        Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.

                                                                                                                                                        Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...

                                                                                                                                                        Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.

                                                                                                                                                        Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.

                                                                                                                                                        Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.

                                                                                                                                                        En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.


                                                                                                                                                        0 commentaires

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                                                                                                                                                          Mon rêve, mon bonheur... ce chanteur-là en fait partie. Et je ne suis pas la seule, je sais.

                                                                                                                                                          Rentrée de l’école, dans les années 60, un soir dans la cuisine de ma grand-mère, je terminais ma version latine ou l’un de ces affreux devoirs de math, et soudain la radio diffuse une étonnante chanson: " Sans toi ma mie ". Un nom est donné: " chantée par Adamo ". Mais on a l’impression que c’est une fille qui chante. Pourtant il chante " sans toi ma mie " et cette voix, ces paroles... c’est super beau, touchant, lancinant. Cela ne s’oublie pas.

                                                                                                                                                          Cher Salvator Adamo - car ensuite on t’a donné un nom complet, nom et prénom, Salvator Adamo...

                                                                                                                                                          Tu as jalonné mon adolescence difficile qui fut grâce à toi parsemée de pépites lumineuses. Toutes tes chansons ont adouci bien des moments que je voudrais oublier.

                                                                                                                                                          Un autre exemple: un soir je me trouve sur une route dans une voiture et je vois les rails brillants du tramway vicinal peu après avoir quitté la gare de Mons. La neige fait son apparition. À la radio on entend " Tombe la neige " et pour toujours j’associerai à ta chanson cette image d’une sombre route solitaire et peu hospitalière pour moi.

                                                                                                                                                          Un autre jour, un beau dimanche cette fois, nous écoutons la radio et Jean-Claude Ménessier présente ta nouvelle chanson encore en préparation " Inch Allah ", pleine d’idéal et de générosité. Jamais personne me semble-t-il ne l’a suffisamment écoutée et comprise, cette chanson qui, même modifiée aujourd’hui, continue de faire polémique.

                                                                                                                                                          Il y a eu, un peu plus tard, au temps de mes tendres fiançailles, " Viens ma brune " et " L’amour te ressemble " dont je vivais intensément les paroles.

                                                                                                                                                          Ensuite " Sur les collines de Rabiah " fut pour moi une chanson phare qui me fait encore pleurer aujourd’hui.

                                                                                                                                                          Ah oui, auparavant, J’avais été touchée par cette chanson " Le cœur en bandoulière " dans laquelle je sentais comment surmonter une immense douleur...

                                                                                                                                                          Et auparavant encore " A demain sur la lune " et combien j’en rêvais moi-même à cette époque - innocemment - de voyager dans l’espace ...

                                                                                                                                                          Et auparavant ? Oui, que faisions-nous au temps où Adamo ne chantait pas encore ?

                                                                                                                                                          La Belgique, la France, le monde n’existent pas sans toi, Adamo.

                                                                                                                                                          Tu es bien plus que le " tendre jardinier " de la chanson et des " couples lumineux " qui s’aimèrent sur tes chansons...

                                                                                                                                                          Puis-je recommander - à ceux qui ne savent pas tout - le livre " A ceux qui rêvent encore - les plus belles chansons d’une vie ". Un livre qui m’accompagne depuis longtemps


                                                                                                                                                          0 commentaires

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                                                                                                                                                            Il commence à chanter très jeune et à l’âge de 14 ans remporte le premier prix d‘un concours de chant avec une chanson de Jacques Brel.

                                                                                                                                                            En 2011 il participe au grand prix Eurovision de la chanson en interprétant une chanson en langue corse » Sognu «. Il se classe quatorzième.

                                                                                                                                                            Il reprend aussi la chanson en anglais de Céline Dion » My heart will go on « (thème du film « Titanic). Actuellement son album « Vincero » remporte un énorme succès.

                                                                                                                                                            Sa voix remarquable se situe entre celle d’un ténor et d’un baryton martin. Un chanteur talentueux, plein de charme et promis à un bel avenir.

                                                                                                                                                            Un de ces artistes comme je les aime.

                                                                                                                                                            Et vous ?


                                                                                                                                                            0 commentaires

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                                                                                                                                                              Mon poème "Sweet love" est ainsi illustré


                                                                                                                                                              1 commentaires
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                                                                                                                                                                Posté le 18 / 01 / 2020

                                                                                                                                                                Un grand talent artistique.

                                                                                                                                                              Laisser un commentaire


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