LES BULLES
Le matin m’éveillant et sortant de ma bulle
Mille questions inquiètes déjà tintinnabulent
Et mon cerveau incrédule est comme un funambule
Qui sur un fil difficile perturbé déambule
Dans le monde partout la paix recule et capitule
Gravats en monticules cadavres s’accumulent
Dirigeants diplomates tiennent conciliabules
Ondulant vainement entre points et virgules
Où sont les vols bleutés des jolies libellules
Et les prés veloutés des blondes renoncules
Oh belle humanité qui donc te dirige et régule ?
Les cinglés sans scrupules crapules têtes de mule
Donc le soir à pas lents je retourne à ma bulle
Dans l’ombre qui descend l’oiseau de nuit ulule
Où sont les vols bleutés des jolies libellules
Et les prés veloutés des blondes renoncules
© Hélène De Man
Dépôt SCAM
3.9.2024 - 28.9.2024
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Plus haut plus fort
Au temps des jeux olympiques ...
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Les désamours
Las on ne s’aime plus
Mes yeux ont des reflets de pluie
Sur les chemins où j’ai couru
Bien seule je t’oublie
Et ton image est disparue
Comme une promesse impie
On ne se verra plus
Moi aussi je t’oublie
J’avance les mains nues
En moi une voix crie
Petite fille redevenue
Ca fait si mal la vie
Alors je vais vers l’inconnu
Quelques larmes scintillent
Et je marche sans but
Me voilà seule et je t’oublie
Je n’aurais jamais cru
Cesser d’être l’amie
Qui te portait aux nues
Mes yeux ont des reflets de pluie
© Helene De Man
1er février 2023
Dépôt SCAM
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Je m’attarde
Le vent vagabond d’un nouvel été
Flâne léger
Dispersant des nuages les hardes
La pénombre des arbres sur les murs gris
Musarde
Tous deux nous sommes épris
Je m’attarde
Sur les murs décrépis
Qui se lézardent
Le lierre s’attache et frémit
Je te regarde
Sans me lasser comme envoutée
Et le temps passe je n’y prends garde
Cependant tu es là
Intensément tu me regardes
Loin de moi va le monde court la vie
Tes yeux disent viens donc ici
Et contre toi je me blottis
Tous les deux nous sommes épris
Je m’attarde
A tout rompre mon cœur bat
Le tien aussi
Tant nous sommes épris
A la folie
Tu te penches tu me souris
Un baiser tu hasardes
Le temps alors m’échappe par mégarde
Tombe la nuit
De repartir n’ai nulle envie
Mes rêves enchantés s’envolent s’amplifient
Maintenant je me tais cessant d’être bavarde
J’ai perdu la raison et me retrouve hagarde
Encore longtemps près de toi oui ici
Je m’attarde
© Hélène De Man
10 janvier 2019
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Les chats
A Roméo, mon chat blanc aux yeux d’or
Les chats sont tous des génies
Ils marchent à pas comptés
Avares de leur personne
De leurs yeux ils vous scrutent
Vous gardent à distance
Et prennent bien leur temps
Avant de vous connaître
Ils se méfient songeurs
Et leur regard est désapprobateur
Et vous voyez dans leur dédain
Quelque noblesse quelque grandeur
Vous voyez bien
Les chats sont tous des génies
Ils vous envoûtent lentement
Et en silence et à distance
Ils clignent leurs yeux d’or
Et puis méditent longuement
Ils sont indolents nonchalants
Ils sont langoureux
Et voluptueux
Ils ont part à quelqu’univers
Qui nous est inconnu
Les chats sont tous des génies
Avec leur démarche veloutée
Leur naturel impénétrable
Les chats sont bien tous admirables
© Helene De Man
années 1960
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Une grand mère parle à sa petite fille
Vieni ad ascoltarmi
Carissima fanciulla
Il mio capolavoro sei tu
Vieni che ti diro una cosa
Sei venuta a trovarmi
Hai fatto bene
Sei la mia felicità
Sarai il mio futuro
Carissima bambina
Viens là écoute moi
Ma chère petite fille
Mon chef d’œuvre c’est toi
Viens je vais te dire quelque chose
Tu es venue vers moi
Et tu as bien fait
Tu es tout mon bonheur
Car tu es mon avenir
Ma petite fille chérie
© Hélène De Man
17 février 2024
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INCARTADE
Mon petit cœur s’évade
Vers toutes les Barbade
Les Désirade
Fuyant les rebuffades
Rodomontades
A nouveau libre il s’évade
Il quitte alors les rades
Les estuaires maussades
Et il fuit les bravades
Les fanfaronnades
Il part en promenade
Rejoint la cavalcade
Et il prêche croisade
Il prend en enfilade
Portiques et colonnades
Mon petit cœur malade
De trop de sérénades
Redevient nomade
Quelle incartade …
17 juin 2022
© Hélène De Man
Dépôt SCAM
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C’EST LE SOIR QUE LA LUMIERE VIENT 2024
La journée blanche et claire s’étire grise
Et c’est le soir que la lumière vient
Etincelles venant des étoiles qu’attise
Le vent mutin qui caresse mes mains
La mer a commencé son long murmure
A quelques pas à peine de mon chemin
Je devine les mots que pour moi elle susurre
Dans l’ombre qui grandit là au lointain
C’est le soir que la lumière vient
Que basculent les astres parcourant leur ellipse
Que se révèle enfin le mystère divin
La vie reprend son sens et mes craintes s’éclipsent
Vent du soir oui je t’aime le sais-tu
Je t’offre mes cheveux fils d’argent et châtains
Au ciel je reconnais celle tant attendue
La planète de ceux aimés aux temps anciens
© Hélène De Man
11.8.2016
Dépôt Scam
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Les ports
Les ports
Dans le vent du nord
Ont la voix du départ
Un clin d’œil d’aventure
Ils flairent l’inconnu le danger l’imposture
La vie enfin comme une odeur poivrée bizarre
Les longs bateaux les lents navires et les allèges
S’alignent et s’allongent dans les bassins fermés
Derrière les hangars qui du vent les protègent
Au détour d’une grue squelette dentelé
Là les marchandises entreposées s’entassent
Les marins en virée déjà quittent leur bord
Il y flotte saumâtre comme un relent de crasse
Loin un accordéon égrène ses accords
Les entrepôts les palans les portiques les grues
Pareils à de sinistres carcasses
Jalonnent les vieux quais
Et enjambent des rails
Tandis qu’un lourd navire accoste dans le soir
Lentement l’eau se calme rassemble ses reflets
Les derniers tourbillons dont sa carène écume
Réfléchissent les feux qui de partout s’allument
Et dans les soutes brillent des charbons noirs et gras
Ou dorment odorants des produits exotiques
Et les moteurs murmurent ainsi qu’une musique
Se perdant aux agrès dressés comme des bras
Sur les pavés luisants où court l’éclair des rails
Un brouillard lent suintant s’élève au ras du sol
Dans l’enchevêtrement de poulies de câbles et d’élingues
Dont les gestes s’étirent au regard des portails
Un marin égaré au sortir d’une bringue
Marmonne un air ancien sur des notes d’alcool
Hélène De Man
1999 « Amours »
Les Presses Littéraires
Saint-Estève (Perpignan)
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Le renard dit encore:
on ne connait bien que les choses que l'on apprivoise:
si tu veux un ami apprivoise-moi.
"Le Petit Prince" - Antoine de Saint Exupéry
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Turlututu chapeau pointu
Un jour tombée des nues
Pieds nus j’étais venue
Vers lui et les mains nues
Marchant à pas menus
M’évertuant bien entendu
Pensant avoir la berlue
Et sans l’avoir voulu
Turlututu chapeau pointu
Je n’ai rien eu ni obtenu
Qu’un paysan du cru
Oui le premier venu
Lustucru m’as-tu vu
De sa personne imbu
Un vagabond des rues
Tout aussi vite disparu
Sans réclamer son dû
Ni vu ni connu
J’aimai ce malotru
Qui l’eut cru
© Helene De Man
15 octobre 2023
Dépôt SCAM
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SIMPLEMENT UN CALIN
Chaque matin
Il y a là sur le chemin
Un gentil petit chien
Qui mène en laisse
D’un air mutin
Ses maitres deux petits vieux
Se tenant par la main
Il marche vite sur le chemin
Qu’il connait bien
Semblant conduire ses maitres
Qui le suivent sereins
Le chien arbore un air gamin
Quand je le vois de grand matin
Ses maitres suivant gentiment leur chien
Alors je les envie un brin
Petit bonheur simple et serein
Il me manque parfois un câlin
© Helene De Man
19 mars 2023
1 commentaires
-
Posté le 24 / 09 / 2023
ik heb er al een paar gelezen nu en echt heel mooi !!.
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Là sur la terre
Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
Morceau de nulle part au sein de l’univers
Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
Gens de peu d’importance aux œuvres passagères
Selon notre âge aussi qu’allons-nous encor vivre
Et pourquoi donc penser à ce qui pourrait suivre
Vu l’infime valeur de ce qu’on est sur terre
Une nano seconde petit grain de poussière
Avant nous défilèrent siècles et millénaires
Nos vies ne sont qu’un souffle battement de paupière
Même les grands destins sont fruits d’aléas mystères
De millions de gamètes et d’un œuf solitaire
Considérons le sort des gens autour de soi
Qui vivent affamés mal vêtus sans un toit
Victimes d’attentats des affres d’une guerre
Glissement de terrain ou tremblement de terre
Ah quel heureux bonheur d’être là sur la terre
Morceau de nulle part au sein de l’univers
Et quel étrange hasard d’une joute éphémère
Gens de peu d’importance aux œuvres passagères
© Hélène De Man
29.4.2023
Dépôt SCAM
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QUESTION DE POINT DE VUE
Tout est question de point de vue
Le verre à moitié vide à moitié plein
Une histoire souvent entendue
C’est sûr qu’on le connait ce refrain
C’est ainsi que de tristes sires
Sur nous tous les malheurs attirent
Ils se présentent dans les fêtes
Grimaçant tirant une de ces têtes
Ils découragent avec leur air malade
Ceux qui déjà étaient maussades
Les autres alors se défilent en balade
Les amis bien souvent préfèrent la rigolade
Et si plutôt que de toujours dramatiser
On employait plus à propos son cerveau
En inspectant scannant balayant grappillant
Les éléments positifs et les détails joyeux
Tout comme un pèlerin dans une cathédrale
Qui n’oublie pas les chapelles latérales
© Hélène De Man
29.4.2023
Dépôt SCAM
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Les frontières
A travers les forêts les villes les déserts
Elles serpentent partout ondulant les frontières
Découpant petits et grands damiers sur la terre
Elles lancent des ponts sur vallées et rivières
Quelquefois ressemblant à de simples barrières
Elles entourent aussi quelque lopin de terre
Les maraichers se hélant débonnaires
Les portes et les grilles n’y ayant rien à faire
Ou ailleurs bordant de sinistres crevasses
Les clôtures parfois aux remparts laissent place
De part et d’autre là des ennemis grimacent
On n’échange aucun mot sinon quelque menace
Or un soir oubliant ghettos et barbelés
En regardant le ciel du sentier des muletiers
Vu la horde des satellites qui ceinturent la terre
J’ai douté plus encore d’une paix planétaire
© Hélène De Man
8 mai 2023
dépôt SCAM
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Les désamours
Las on ne s’aime plus
Mes yeux ont des reflets de pluie
Sur les chemins où j’ai couru
Bien seule je t’oublie
Et ton image est disparue
Comme une promesse impie
On ne se verra plus
Moi aussi je t’oublie
J’avance les mains nues
En moi une voix crie
Petite fille redevenue
Ca fait si mal la vie
Alors je vais vers l’inconnu
Quelques larmes scintillent
Et je marche sans but
Me voilà seule et je t’oublie
Je n’aurais jamais cru
Cesser d’être l’amie
Qui te portait aux nues
Mes yeux ont des reflets de pluie
© Helene De Man
1er février 2023
Dépôt SCAM
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[url=https://zupimages.net/viewer.php?id=23/04/yeoi.jpg][img]https://zupimages.net/up/23/04/yeoi.jpg[/img][/url]
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Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres.
Ainsi bien des ennuis te seront évités.
Confucius
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DEPUIS L’AUBE
Il y a depuis l’aube
Comme un parfum léger
Qui rampe puis voltige
Sur les chemins les prés
Sur une mer de neige
Sous les arbres givrés
Il y a depuis l’aube
Comme un parfum léger
Et l’air encore s’allège
Sur cette mer de neige
Ranimant sous la terre
Les êtres endormis
Lorsque fondra la neige
L’un de ces jours prochains
Crocus et perce-neige
Naitrons dans les jardins
© Helene De Man
18 novembre 2018
Dépôt SCAM
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Ravissement
Soudain autour de moi ravie
Tombe une bénéfique pluie
Mes complexes soucis et ennuis
Mes obsessions et mes angoisses
Mes jours de poisse
Je secoue une cape légère
Qui voltige éclabousse
Et libérée me trémousse
Ah que la vie est douce
C’est un ravissement
Bonheur et frétillement
Folie libération
En volatile tourbillon
Allégée d’un fardeau de plumes
Gouttelettes feuilles mortes et brumes
Comme une belle indifférence
C’est une prise de conscience
Sereine mais sans résignation
Une chape de plomb
Vogue vers l’horizon
Je me sens délivrée
Comme d’un travail de sape
D’un étau desserré
Oui j’ai changé de cap
Je me sens soulagée
Je peux rire sous cape
© Helene De Man
8 décembre 2022
Dépôt SCAM
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HARMONIE
Après mûre réflexion
J’ai pu atteindre davantage de sérénité
Et me sens plus en accord avec moi-même
J’éprouve pour mes semblables
Plus d’empathie et de compréhension
Enfin je ressens à quel point
Chacun est logé à la même enseigne
© Helene De Man
16 décembre 2022
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LE COURS NORMAL DES CHOSES
Notre existence ne dure guère
A peine sommes-nous sur cette terre
Que bientôt c’est déjà fini
Moins qu’un grain de poussière
Voilà ce que moi aussi je suis
Je me raisonne heureusement
Apaisée par mon argument
C’est le cours normal des choses
Helene De Man
19 novembre 2022
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Les dragons seront-ils terrassés
Dans la nuit bleu roi embusqués
Voilà bien un preux chevalier
Saint Georges sur son cheval cabré
Dans l’immensité de l’espace bleuté
Surfant sous la voie lactée
Des bleus indigo fluorés
© Helene De Man
28 octobre 2022
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Oh randonneur méditatif
Lorsqu'un esprit créatif
Nous semble bien oisif
C'est alors qu'il est le plus actif
Hélène De Man
17.2.2022
3 commentaires
-
Posté le 28 / 02 / 2022
Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!
A bientôt! . -
Posté le 28 / 02 / 2022
Ravie de t'avoir chez moi et de reprendre contact avec ton site...
C'est toujours un plaisir de venir voir tes publications!
A bientôt! . -
Posté le 18 / 04 / 2022
génial!.
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De la vie la gouvernance
Femme intense de vie
Force tranquille avec de l‘autre le souci
Entre tes mains et par ton corps
L’humanité tient tête à la mort
Femme tu as du monde la gouvernance
De la nature et de la vie incandescence
En toi passion secrète entre tes mains
Entre tes bras entre tes jambes tu étreins
Les mystères de l’existence
Abrités et sacrés et chéris
Au creux de ton ventre tu détiens
Du monde la survivance
Car sans la rechercher
Depuis longtemps tu l’as saisie
Nul besoin de prendre les armes
Par tes mots les conflits se désarment
Tu possèdes la vie en ton corps
La chaleur de tes flancs est trésor
Tu es la vie corps contre corps
Ainsi ta sublime beauté nue
En symboles en images se mue
Œuvres d’art frontons et statues
Par ta beauté se perpétuent
© Hélène De Man
28 décembre 2021
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COURSE DE FOND
Ne pas céder mais poursuivre sa route
Et ne pas s’abstenir et même dans le doute
Si le but poursuivi est parfois inconnu
Mieux vaut monter encore face à cet imprévu
Souvent bien sûr trébuchant on tombera
Allant comme il est dit de
Charybde en Scylla
Notre vie est comme une course d’obstacles
Mais à chaque tournant admirons le spectacle
Jour après jour la vie est ainsi faite
Les ennuis les défis et même les défaites
Se succèdent c’est là le mode d’emploi
C’est surmonter et se reprendre à chaque fois
Découvrir défier les hauteurs qui nous grisent
Braver les monts des audaces et des surprises
27 octobre 2021
© Hélène De Man
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HELENE QUATRE FOIS
J'ai’ai retrouvé mon prénom
Dans les coulisses du passé …
Sainte Hélène mère de l’empereur Constantin
A découvert les restes de la sainte croix
Et converti son fils à la religion chrétienne
L’amenant à en faire la religion officielle
Un tournant décisif dans notre civilisation
L’ile de Sainte Hélène dans l’atlantique sud
Après l’ile d’Elbe les Cent Jours et Waterloo
Napoléon y fut exilé et y mourut
Sur une terre inhospitalière et venteuse
Il y fut forcé de renoncer à un passé glorieux
Helena Drive l’adresse de l’actrice Marilyn Monroe
Où elle fut retrouvée morte dans sa chambre
Le prétendu suicide sembla couvrir un assassinat
Ayant retenu et noté trop d’informations sensibles
Désespérée par plusieurs déconvenues amoureuses
Elle risquait de ne pas garder un silence lourd à porter
Hélène Mar la tante de Johnny Hallyday
Sœur de Léon Smet père de Johnny
Se chargea de l’éducation du petit garçon
Qui voyagea à travers l’Europe avec elle
Et deux cousines dans le monde du spectacle
L’accoutumant à une vie d’artiste chaotique
Et l’amenant à connaitre ainsi Lee Halliday
Perspective sur l’Amérique le rockabilly le blues
Sainte Hélène, l’Ile de Sainte Hélène, Helena Drive, Hélène Mar
Une sainte, une île, une adresse tristement célèbre, une famille aventureuse
© Hélène De Man
6 février 2019
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TROIS PETITS TOURS
Les feuilles de l’automne
Comme les papillons
Dans le vent s’abandonnent
Trois petits tours s’en vont
Et ainsi pour personne
Ne dure la chanson
Mais là je déraisonne
Sans rime ni raison
Vite je m’en étonne
Face à ce soleil blond
Les feuilles de l’automne
Chaque année renaitront …
© Hélène De Man
14 septembre 2021
TROIS PETITS TOURS
Les feuilles de l’automne
Comme les papillons
Dans le vent s’abandonnent
Trois petits tours s’en vont
Et ainsi pour personne
Ne dure la chanson
Mais là je déraisonne
Sans rime ni raison
Vite je m’en étonne
Face à ce soleil blond
Les feuilles de l’automne
Chaque année renaitront …
© Hélène De Man
14 septembre 2021
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Parmi l'inquiétude et les désordres du monde j'aimerais entendre une voix nouvelle et belle ... et je reste à l'écoute
Ascolto il mondo
Resto in ascolto
Sento e vedo il guaio
Il mondo è affolato
La folla è sconvolta
Ascolto il mondo
Nel spiacevole buio
© Helene De Man
29.8.2021
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“HEAR - SEE - AND - BE SILENTâ€
Attention please !!!! ALL OF YOU
Obsessed with the news
Everybody
Please hold on … Don’t you move ?? … Come back …
Move now !!! …
Please stay ….. Why don’t you go ?? … That’s a shame !!
……. , ……. , ……. ,
Fuck … Nobody heard anything … Nobody understood
Is anyone aware ……. ??
© Helene De Man
23.8.2021
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Hommage à Christophe
SES MOTS BLEUS DANS LA NUIT
Il a cessé de dire des mots bleus
Au front pâle des clochers blancs
A la lune couleur d’opale
A l’heure de minuit tapant
Et descendant les marches grises
Au parterre où les fleurs poétisent
Dans un train fantôme de nuit
Il s’est fondu détruit évanoui
Il n’aura plus de succès fous
Auprès de filles au regard jaloux
Avec les marionnettes nul petit rendez-vous
Sur un dernier clin d’oeil dans un souffle flou
Il s’éclipse il s’efface pâlichon amaigri
Aux sons scandés des douze coups de minuit
Le clocher blanc et froid encore l’épie
Un à un ses mots bleus s’évadent dans la nuit
© Hélène De Man
17 avril 2020
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VOILA
Voilà voilà la voilÃ
Cette valse à mille temps
La chanson qu’on attend
Depuis tellement longtemps
Voilà la voilà devant toi
Emportée par la foule
Cette houle qui roule
La valse qu’on attend
Depuis tellement longtemps
Voilà la voilà c’est ta voix
Cet appel de tes bras
Notre histoire d’amour
Depuis tellement longtemps
La plus belle sera
Ce soir l‘emportera
Avec toi Barbara
© Hélène De Man
22 mai 2021
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VALENTIN VALENTINE
Valentin Valentine
Les nuages de mousseline
Qui au printemps cheminent
Réjouissent nos mines
Et l’hiver plie bagage
Petits pas sans tapage
Valentine est si sage
Mais Valentin s’engage
Bientôt partageront
Les étés les hivers
Et le voulant ou non
Paradis et enfers
Il serait avisé
De chez soi demeurer
Sans voir ni perce-neige
Ni mariage et ses pièges
L’amour donc finirait
Aux feux de la Saint Jean
Valentin sourirait
Valentine oubliant
c) Hélène De Man
Dépôt SCAM
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Bonjour : Je vous présente
mon tout nouveau recueil
« LES PAPILLONS DU HASARD »
PASSIONNANT !!!
Editions THIERRY SAJAT - Paris.
Merci de votre intérêt.
CONTACTEZ-MOI !
Hélène DE MAN
Notelarendreef 29
B 1910 Kampenhout
Belgique
00 32 473 34 83 24
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www.lavielevent.be
Disponible aussi chez
A LIVRE OUVERT
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TROPISMES
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1000 Bruxelles – 02 512 88 52
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Prix : 10 € par recueil
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Divagations d’un soir
Je t’attendais guettais ici depuis des soirs
Sans hésiter vraiment sans perdre tout espoir
Et l’eau sombre jouait de ses effets miroirs
En laissant folâtrer quelques canards bavards
Je marchais lentement déambulais sans voir
M’éloignant peu à peu de la foule des boulevards
Et les passants bien sûr alors se faisaient rares
Je me mis à scruter tout et rien du regard
Cette ancienne bâtisse et des pignons bizarres
L’ombre crépusculaire roulant sur les trottoirs
Et ainsi j’ai longtemps erré dans les rues noires
Inquiète il me semblait je pensais je m’égare
Et les yeux embués et floutés et hagards
Moi je menais mes pas là -bas vers nulle part
L’éclairage blafard un fragile brouillard
Opacifiaient les formes et troublaient ma mémoire
Un souffle un son alors j’ai cru t’apercevoir
Voulant courir vers toi sans doute il faut le croire
Car pour aller vers toi et même par hasard
Nul doute que jamais il ne sera trop tard
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Les ors d’octobre
Octobre je vois tes explosions d’or sombre
Se répandant sur les sentiers humides
Je vois à profusion ta blondeur qui s’accroche
Aux branchages crispés dans les brumes avides
Octobre voici les voix acides du vent
Au-delà des moutonnements de feuilles jaunes
La terre le souffle court exhale des vapeurs lentes
Et le soleil pâlit et se dissipe en ces miroitements
Octobre d’or et d’ambre sont tes bois et tes champs
Et s’éparpillent dans le ciel tes dernières chaleurs
Et ton sourd désespoir cette sombre langueur
Font mourir sans souffrance les feuilles et les fleurs
Octobre …
Et je presse le pas vers le sombre intérieur
Les miroirs sont ternis et les vases sans fleurs
Bagues et bracelets ont perdu leur splendeur
Sans souffrance ni pleurs reviendras-tu mon cœur
© Hélène De Man
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Suprématie de la Nature – Rôle du hasard
Il m’arrive de poursuivre ma recherche d’une présence divine autour de moi, autour de nous. Le christianisme m’a montré la grandeur et le courage de ses saints martyrs et la sagesse des pères de l’église et autres théologiens. Par ailleurs je distingue dans le monde deux phénomènes - deux entités - qui me semblent gouverner - ou à tout le moins orienter et influencer - le monde où nous vivons: il s’agit du hasard et de la nature. Après avoir dûment digéré les principes du darwinisme et m’être trouvée sous l’emprise de et en accord avec Saint François d’Assise, Spinoza, Teilhard de Chardin et bien d’autres …. je vois le monde et l’humanité comme relevant globalement de cette présence - qui pourrait être divine - dans toutes choses.
Serait-ce du panthéisme ?
En résumé il me semble que la nature triomphera toujours et trouvera toujours une solution ou des arrangements même au détriment de l’humain et des êtres non humains comme les animaux et les plantes (extinction des espèces – modification de la biodiversité) et que le hasard est susceptible d’intervenir à tout moment de manière absolument inattendue (théorie du chaos) et sur une impulsion minime (effet papillon – extrême sensibilité aux conditions initiales).
Je pense que nous pouvons déjà nous embarquer sur cette idée que la nature qui est force de vie sera très probablement en mesure de gérer et d’adapter le monde d’une façon ou d’une autre. Cela peut inclure aussi l’humanité. Je l’espère.
Embarquons-nous courageusement sur cette idée …
Tout cela reste à approfondir …
Hélène De Man
19.7.2020
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S’il devait s’avérer impossible à moyen terme d’éviter
l’effondrement, le collapsus, un réchauffement climatique
excessif ou d’autres phénomènes cataclysmiques tels que
nous le laisse présager une sorte d’emballement des données
comment l’humanité pourrait-elle encore réagir ?
FACE A LA FIN DU MONDE
L’essentiel sera d’éveiller en nous
Un sentiment de solidarité
Mais surtout de gratitude
D’avoir tant reçu d’avoir tout reçu
La vie la terre l’air la nature
Le monde qui aujourd’hui nous émerveille
Même si un jour même si plus tard
Ce monde devait s’effondrer
La gratitude d’avoir reçu la vie
Et le savoir de ceux qui nous ont précédé
Leurs découvertes leurs chefs-d’œuvre
Avec leurs erreurs leurs bonheurs
La beauté la force la grandeur
De ce qu’ils ont réalisé nous ont laissé
Avoir alors le bonheur simple
De pouvoir donner restituer
A chaque instant du présent
De pouvoir rendre et aussi partager
Empathie bienveillance et générosité
Envers ceux qui sont encore lÃ
Qui n’y arrivent pas
Qui ne savent plus
Ou qui n’ont jamais su
Que l’entraide et l’amour restent lÃ
Lorsque la vie s’essoufflera
Et que le monde chutera
Bienveillance envers tous ceux-lÃ
Tendons la main ouvrons les bras
Ensemble à chaque pas il le faudra
Tout ira bien la nature autrement gérera
Quelque chose de nous continuera
1.7.2020
© Hélène De Man
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Face aux inquiétudes et désordres du monde il arrive que l'on souhaite s'éloigner au hasard ou dans des régions de rêve ...
J’IRAI ERRER
Vers l’amour improbable
La paix
En la belle Bretagne
J’irai errer jusqu’aux rochers
Dans les vagues grisantes grisée
Me laissant follement emporter
En Bretagne j’irai …
Aux passions de l’Espagne
J’irai tout flamber consumer
Les ombres grimaçantes grimées
Fantômes embusqués et masqués
En Espagne j’irai …
Aux bleus déserts du Nord glacé
J’irai doucement et voguerai bercée
En relevant la tête encore avec fierté
Retrouver cet air pur en son immensité
Au Grand Nord j’irai …
Vers l’océan déchaîné
Vers le feu la clarté
Les déserts blancs et légers
J’irai errer oublier tout flamber
Vers l’amour improbable la paix …
© Hélène De Man
24.5.2020
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Vaya con dios – Ainsi soit-il – Let it be
Il y a bien des choses à dire en ce début de mai 2020 et pourtant le cœur n’y est pas. Les difficultés sont nombreuses autour de nous et après les bilans pessimistes concernant le réchauffement climatique nous n’avons eu aucun répit. Notre moral est mis à rude épreuve par le début d’une crise sanitaire causée par un virus. Le monde entier est finalement concerné et nous sommes frustrés de nos émerveillements face aux beautés du printemps qui finit par arriver et nos projets de vacances et de voyages qui nous sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
Enfermés en nous-mêmes et confinés en famille (ou ailleurs) il nous tarde de pouvoir sortir vraiment. Il nous faut revoir nos amis et connaissances. Nous voudrions encore assister à une pièce de théâtre, voir un film au cinéma plutôt que d’anciens De Funès à la télé (même si nous adorons Monsieur De Funès), nous voudrions fêter nos anniversaires dans un petit resto sympa, retrouver les réunions de nos clubs sportifs ou artistiques et même visiter une exposition ou un musée. Nous ne sommes guère encouragés à prendre les transports en commun et les courses hebdomadaires nous font observer les autres avec méfiance: il faut garder ses distances, ne pas trop respirer derrière l’un ou l’autre masque et se laver les mains toute la journée à tout bout de champ. Ah oui revoir les champs, prendre du champ, lever le camp, lâcher prise, réduire un peu nos inquiétudes, nos regrets et nos soucis. La vie qui nous est donnée est bien courte et il faudrait en profiter un peu plus tout en ayant un regard bienveillant pour les autres.
Des virus, des pandémies, des catastrophes naturelles, des guerres … il y en a toujours eu. Mais notre vie est là en ce moment : il faut vivre ici et maintenant. Une chanson de ma jeunesse avait pour titre « LET IT BE ». Eh bien oui: laissons faire la Nature, Dieu ou le Hasard. Nous ne pouvons pas tout décider ni tout gérer, loin de là .
Hélène De Man - 5 mai 2020
5 commentaires
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Posté le 08 / 05 / 2020
Profitons de l instant
... Dominique . -
Posté le 09 / 05 / 2020
Bonjour a vous deux , courrage et une fois le virus expulsé vous pourrez reprendre vos projets de voyage. .
-
Posté le 09 / 05 / 2020
Entièrement d'accord avec ton texte!
Nous qui échangeons très régulièrement des messages, à défaut de nous voir "en chair et en os", nous parlons beaucoup de cet affreux virus et de nos craintes. Nous devons agir en personnes responsables, en appliquant les consignes données.
Puisse ce fléau faire réfléchir l'Humanité à un avenir plus vivable pour tous!
. -
Posté le 09 / 05 / 2020
Merci pour ce texte qui résume bien l'état d'esprit de la plupart des êtres humains que nous sommes.
Bien sûr, c'est plus facile de s'apitoyer sur une épidémie bien loin de nous! S'y trouver plongé jusqu'au cou est bien moins confortable!
Je t'invite à aller écouter les paroles de "Grand corps malade" dans sa chanson "Effets secondaires" ( sur you tube)
Courage et amitiés . -
Posté le 14 / 05 / 2020
MERCI ma chère Hélène pour ce beau message dans lequel demeure l'ESPERANCE..
Malgré l'angoisse suscitée par cette pandémie, il nous faut garder foi en l'avenir.
Ton site est très agréable, c'est un plaisir de s'y promener..
Je t'embrasse, France
.
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Réagir à l’inquiétude
L’inquiétude grandit
Et monte à l’horizon
Des nuages s’enroulent
En tournoyant par bonds
Une brume compacte
S’étale par étages
Et un vent agressif
Commence de faire rage
Un souffle violent
Balaye le paysage
Et des éclairs lacèrent
Le ciel devenu noir
Et la tornade arrache
Racines et branchages
Des arbres centenaires
Devant nous viennent choir
L’inquiétude grandit
Que va-t-il advenir ?
De ce tendre passé
De ce bel avenir
Que nous avons chéri
Que nous voulons construire
Mais ce n’est pas fini
Il nous faut réagir
Hélène De Man
30.3.2020
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Non tout n’est pas perdu
Il reste les fleurs des champs
Les herbes vertes des talus
Les grands matins et les beaux soirs
J’entends les commentaires des gens
Il est trop tard il n’est plus temps
Sauver la planète ça c’était avant
Ils ont tranché les experts les savants
Mais le hasard parfois fait bien les choses
Transformant en bonheurs les horizons moroses
Prévisions alarmistes ne font pas désespoir
Rien ne sert à l’avance d’avoir des idées noires
Un infime détail peut bousculer l’histoire
Cela vient par hasard l’imprévisible espoir
Non tout n’est pas perdu rien n’est jamais prévu
Reste l’inattendu reste le jamais vu
Planifier l’avenir est souvent illusoire
Face au plus difficile peut surgir le hasard
Il y a des printemps qui se pointent en retard
Des automnes sonnant comme des fanfares
Non tout n’est pas perdu
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Autrefois il est vrai la Tamise
Se jetait par les flots dans le Rhin
Mais la guerre était souvent de mise
De cent ans de sept ans entre pays voisins
Depuis ce temps tout a changé
La technique bouleversa nos sociétés
Nous avons tant consommé gaspillé
Le réchauffement fit fondre les glaciers
Dès lors les ports les océans les plages grises
Voient peu à peu détruire l’espace riverain
Bruges qui sur la mer avait perdu mainmise
De ville morte à nouveau deviendra port demain
© Hélène De Man
16.2.2019
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SWEET LOVE
Sweet sweet love
Your wonderful presence
Next to me
Great you’re there
By my side
You’re looking at the sunset
Over there on the city
First lights appearing one by one
Nice peaceful view
At such a distance
So soft and quiet
I now turn my head
Notice your discreet smile
I love it
And those eyes of you
Dark brown and twinkling eyes
Telling me all the love and tenderness
You feel for me
Me … longing to be in your arms
Can’t wait no more …
See out there the night slowly unveils
Its realm of celestial beauties
And mysteries
My head’s on your shoulder
Needless to say
I can miss the whole wide world
Hearing you whisper
Whatever you say
© Helene De Man
November 10, 2019
TENDRE AMOUR
Mon doux mon tendre amour
C’est merveilleux
De t’avoir à mes côtés
Fantastique que tu sois lÃ
Près de moi
Tu regardes le soleil couchant
LÃ -bas sur la ville
Une à une des lumières s’allument
Image paisible et douce
A cette distance
Si calme et tranquille
Je me tourne vers toi
Et remarque ton léger sourire
J’en raffole
Et tes yeux
Des yeux sombres et pétillants
Où je lis l’amour toute la tendresse
Que tu ressens pour moi
Moi je meurs d’envie d’être dans tes bras
Je ne peux plus attendre …
Regarde le soir tomber lentement
Se dévoiler l’immensité de célestes beautés et de mystères
J’ai mis la tête sur ton épaule
Inutile de le dire
Le monde entier m’indiffère
Quand je t’écoute murmurer
Tout et n’importe quoi
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Peur de l’hiver ou peur de quoi
Bientôt l’hiver le temps va à grand pas
Il reste peu de temps je crois
Peut-être viendra-il Saint Nicolas
Le père Noël aussi des enfants attendu
Nulle peur de l’hiver ou bien alors de quoi
L’hiver n’est pas encore venu
On raconte que le vent de partout s’amplifie
Que des forêts noyées s’effondrent dévastées
Qu’ailleurs des arbres plient dans l’incendie
Que le ciel est voilé de poussières encrassées
Ecrasés sous le nombre les hommes seraient perdu
Au moins l’hiver n’est pas encore venu
Les experts ont chassé bonheurs et mots du cœur
Les journaux sont l’écho de bien sombres rumeurs
Des images terribles aussi sont parvenues
Traversant le désert qui fulmine là -bas
Echappant à l’émeute et à l’enfer des rues
Est-ce la guerre civile qui jaillit cette fois
Est-ce l’amour détruit qui ne renaitra pas
Dehors des loups hurlants montrent les dents
Des yeux luisants épient embusqués sous les porches
Des loups de ceux qui sont des loups pour l’homme
Et des ombres armées parfois portant des torches
Saccagent des portails des abris des auvents
Certains auraient voulu calmer ou raisonner
Des esprits échauffés qui n’ont pu reculer
Rassurons-nous pourtant ce sera comme avant
Le printemps reviendra le monde n’est pas perdu
Il nous reste du temps pour vivre en attendant
Qu’un hiver véritable soit là et nous tombe dessus
Peur de l’hiver … ou alors de quoi …
© Hélène De Man
29 novembre 2019
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Et que je t’aime encore
Et que je t’aime encore
Ah oui sentir cela
Après ce temps passé
Et que rien n’a changé
Du matin tendre de l’aurore
Au soir soyeux qu’un soleil dore
Sentir frémir et puis te dire
Mon amour je t’aime encore
Et que le temps passé
N’aura rien pu changer
Que le flot de la vie
N’a rien terni
Que la vision prenante
La sensation puissante
De tes yeux ton sourire
De ton corps la chaleur
Me sont toujours bonheur Et que je t’aime encore
Malgré les doutes menaçants
Critiques ressentiments usure
Tu restes en mon cœur bien présent
Présence claire ou bien obscure
A chaque instant je t’espère et t’attends
Seule raison d’encore croire en la vie
Ta voix ta compagnie
Malgré l’âge qui vient et qui dévore
Oui mon amour je t‘aime et je t’adore
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VIENS SUR LA MONTAGNE
Marie Laforêt la chanteuse aux yeux d’or
Est retournée là -haut sur la montagne
Où les vendanges de l’amour se font encor
Ses rêves ses chansons nous accompagnent
Originaire du pays basque de sa nature sauvage
Elle portait en elle son soleil généreux
Sa voix chaude ses accents chaleureux
Nous emmenaient loin au-delà des nuages
Elle chantait la poésie secrète et mystérieuse
Des vraies beautés des valeurs de la vie
Mon enfance et ma jeunesse tumultueuses
Restent à jamais dans ses mots enfouis
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L’art est-il vraiment utile ?
Et qu’en pensent les poètes ?
A l’exception de ce qui se vend à prix d’or aux enchères et constitue un investissement d’ordre financier, l’art est en général considéré par le commun des mortels comme inutile ou en tout cas tout à fait secondaire. C’est selon moi au contraire cet aspect superflu qui en fait toute son importance: le peintre, le musicien, le poète apportent quelque chose de nouveau, une autre vision de la nature et du monde. En cela, il y a une similitude entre la démarche artistique et la création, c.à .d. qu’à partir de rien, ou presque, un artiste peut créer un monde nouveau.
Plus précisément en ce qui concerne la poésie, il semble bien vrai que, dans la vie de tous les jours, notre société qui est souvent matérialiste et pour qui l’important serait de survivre et/ou de profiter, les poètes ne jouent qu’un rôle minime. Ils ont du mal à être publiés, écoutés, pris au sérieux. Les poètes vraiment célèbres et/ou adulés pourraient sans doute se compter sur les doigts d’une main. On pense tout de suite à Victor Hugo, Verlaine, Ronsard, après quoi on peut tirer l’échelle.
Il arrive cependant qu’en littérature une phrase ou un vers devienne très connu et fasse autorité en servant de maxime. Les écrivains et poètes concernés sont alors soudainement respectés. Ils semblent avoir résolu d’épineuses questions et parfois les mystères de la vie même.
N’est-il pas vrai que : « Tout ce que tu ne sais pas donner te possède » (A. Gide) – N’est-il pas frappant de lire, dans son dernier ouvrage, ces mots de l’Abbé Pierre : « Je crois que les choses ultimes ne peuvent être dites que poétiquement ». Enfin n’a-t-il pas raison le poète qui dit:
« Vous auriez rêvé si vous aviez dormi,
Vous auriez vécu si vous aviez aimé ».
(J. Prévert)
Ce qui précède permet de mieux comprendre pourquoi l’écrivain et ministre André Malraux aurait plusieurs fois prononcé ces paroles inattendues à propos de problèmes concrets : « Et qu’en pensent les poètes» ?
N’est-il pas exact qu’en entreprenant d’écrire sur des sujets qui concernent tout un chacun, comme l’amour, la mort, la vie, l’altruisme, la religion, l’amitié, le sens de la nature … l’écrivain, le poète, peuvent arriver plus aisément parfois inopinément à développer leur réflexion et nous offrir des vérités universelles insoupçonnées. De même, d’un autre point de vue, le peintre peut en se tenant devant sa toile nous proposer une image entièrement nouvelle d’un paysage, d’un monument ou d’un portrait. Il a en quelque sorte une vision créatrice du monde. La mer, un arbre, le ciel, un cheval, une jolie femme, un portrait de caractère, une catastrophe naturelle, une vertu morale, un symbole abstrait, etc. … sont des sujets traités chaque fois différemment par les arts graphiques. Il en va de même des arts de l’espace comme la sculpture et l’architecture. Ceci concerne également l’écoute d’une œuvre musicale et plus encore le fait d’assister en direct et donc en quelque sorte de prendre part au spectacle d’une pièce de théâtre, d’un opéra, d’un concert ou d’une chorégraphie. Il s’agit alors d’un vécu qui peut à tout moment nous amener à des découvertes personnelles et parfois des prises de conscience morales ou métaphysiques. Cette expérience bien connue se nomme d’un mot savant, la catharsis, qui fait que l’on se retrouve modifié et revivifié après la prestation scénique que l’on vient de voir. N’est-ce pas une preuve de ce que les artistes, écrivains, musiciens qui réalisent des œuvres ne paraissant pas indispensables à l’humanité, possèdent souvent un don de créativité qui magnifie notre univers, le décrivant plus en détail, en donnant des explications inédites susceptibles de le compléter ou de le perfectionner.
Ce qui donc parait à première vue futile et inutile, l’œuvre d’art sous toutes ses formes, se révèle finalement comme étant indispensable, révélateur, libérateur.
L’art est bel et bien quelque chose d’utile, de très utile …
Merci Monsieur André Malraux.
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Et que je t’aime encore
Et que je t’aime encore
Ah oui sentir cela
Après ce temps passé
Et que rien n’a changé
Du matin tendre de l’aurore
Au soir soyeux qu’un soleil dore
Sentir frémir et puis te dire
Mon amour je t’aime encore
Et que le temps passé
N’aura rien pu changer
Que le flot de la vie
N’a rien terni
Que la vision prenante
La sensation puissante
De tes yeux ton sourire
De ton corps la chaleur
Me sont toujours bonheur
Et que je t’aime encore
Malgré les doutes menaçants
Critiques ressentiments usure
Tu restes en mon cœur bien présent
Présence claire ou bien obscure
A chaque instant je t’espère et t’attends
Seule raison d’encor croire en la vie
Ta voix ta compagnie
Malgré l’âge qui vient et qui dévore
Oui mon amour je t‘aime et je t’adore
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MON COEUR ACCUEILLE
Les heures sonnent au clocher de la dune
Et sous la lune bleue
Le sable pale ondule
A l'horizon où le soleil sommeille
Les étoiles se sont levées
Mon cœur accueille tant de merveilles
Offertes là en cette immensité
Hélène De Man
6.7.2019
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Posté le 22 / 08 / 2019
knypygt.
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L'Armistice - Tranchée
Nous pensions qu’enfin la paix était arrivée sur terre
Que les armes allaient se taire une fois pour toutes
La terre entière connaitrait un bonheur inégalé
Une tranquillité bien méritée
Les hommes seraient désormais bienveillants altruistes
Sans aucune haine dépourvus de toute violence
Une vie nouvelle allait commencer pour l’humanité
L’univers tout entier semblait souhaiter cette harmonie
C’était aussi simple que le chant des oiseaux
Conforme au mouvement puissant et majestueux de l’océan
Désormais le passé serait aboli
Nous ferions en sorte d’être patients et tolérants
Nous allions admettre d’autres langues et coutumes
Adopterions d’autres comportements
Comme c’était sans doute le cas auparavant
Au temps de l’âge d’or d’un paradis perdu
En ignorant toutes attitudes tous combats assoiffés de sang
Il aurait suffi de ne pas commencer
Dès à présent nous serions disposés à vivre dignement
Nous allions respecter les autres
La force de nos bras ne servirait plus qu’à embrasser et enlacer
Cette tolérance et cette acceptation allait nous libérer
La paix véritable avait enfin commencé sur la terre
Peut être pouvait-on se poser une question :
La paix resterait-elle en vigueur à tout jamais ?
Ou n’était-ce qu’un rêve ?
Armistice signifie déposer les armes de bonne foi
Sans capituler ni s’humilier
Admettre simplement que l’on préfère une paix durable
C’est cela que l’Armistice devait sous-entendre – impliquer - signifie...
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Nantes - Saint Pierre et Saint Paul
Il est vrai que c’est un fleuve très particulier – déjà par sa largeur exceptionnelle à certains endroits, par une profondeur souvent peu importante et par son cours capricieux.
L’un de ses charmes est bien sûr qu’elle n’est pas véritablement canalisée et laisse donc ses rives onduler librement à travers la végétation les bosquets les pentes herbues.
Lorsque l’on prononce son nom on pense directement aux « châteaux de la Loire ». Mais comme elle n’est pas navigable sur une longue distance nous n’avons pas attaché trop d’importance aux châteaux et plutôt gouté la douceur de la navigation lente et calme et visité quelques hauts lieux accessibles par voie d’eau.
Saint Nazaire
Saint Nazaire est un port fascinant et les chantiers navals enfantent des géants des mers de super luxe. On peut donc y admirer les prouesses techniques des constructeurs et éventuellement visiter le musée « Escal’Atlantic » qui tente de rendre l’ambiance des grands voyages en paquebots d’antan. On découvre aussi les impressionnants vestiges des abris sous-marins datant de la seconde guerre mondiale
Nantes évidemment est une ville admirable et l’avant-poste de la Bretagne. J’ai enfin pu savoir comment s’appelait le drapeau breton (Gwenn ha Du) et de quoi il était composé: lignes blanches et noires et mouchetures d’hermine! Inutile de spécifier qu’adorant la mer j’adore aussi la Bretagne …
Comme je suis passionnée par les cathédrales j’ai fort apprécié Saint Pierre et Paul de Nantes. Encore l’une de mes favorites.
Angers Cathédrale Saint Maurice
Angers la ville où se trouve la statue du bon roi René, le château contenant les précieuses tapisseries de l’apocalypse, la cathédrale Saint Maurice avec sa fameuse voûte Plantagenêt (et ce terme rappelle à lui seul bien évidemment la Guerre de Cent ans). J’ai aussi remarqué à Angers l’Eglise Saint-Laud, complètement détruite à la Révolution et fortement endommagée pendant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de 1944. Reconstruite et restaurée à plusieurs reprise elle est actuellement de style néo-roman (assez rare) et appelle à la remise en place d’un beau vitrail retrouvé récemment.
Ancenis
Enfin j’ai été charmée par une ballade à Ancenis qui se situe à la limite entre l’Anjou et la Bretagne (Loire Atlantique et Maine et Loire). Voilà comment pris fin de ce petit voyage effectué dans un joli bateau muni d’une roue à aube, ce qui est spécialement adapté à ce fleuve parfois si peu profond.
Nous avons malgré tout approché ou visité des châteaux comme celui d’Azay le Rideau, Ussé, Villandry, et autres éléments du patrimoine dans les villes précitées.
Parfum de Loire
Le fleuve largement étalé
Réveille en moi du passé les miroirs
Et son cours souvent apaisé
Porte les traces des ombres des grimoires
J‘entends carillonner d’anciennes gloires
Les mouvantes rumeurs de l’histoire
Si tout semble effacé
Il en reste mémoire
Vives réminiscences
Des anciennes errances
Redoutables souffrances
Fâcheuses violences
Glorieuse incandescence
Des vaines ambitions
Enlisées envolées
Pour longtemps pour de bon
Ici subsistent des échos des espoirs
Aux eaux calmes de Loire
Et je respire et hume sur ses bords
Frissonnant palpitant incolore
Comme un subtil parfum de Loire
Lié charmant à des siècles d’histoire
Dont le passé laisse rêveur
S’attardant pour longtemps encore
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En écrivant des poèmes il arrive bien souvent qu’on touche à des domaines plus profonds ou plus «sérieux ». En effet, n’est-il pas attirant de penser à l’avenir et plus précisément à notre avenir à chacun. Ne pensez-vous pas que le spectacle de l’immensité de l’univers soulève des questions quant à son origine et son devenir.
Il y a bien sûr les religions et les différentes conceptions philosophiques qui ont de tous temps apporté des réponses à ce que nous appelons « l’angoisse métaphysique ». Le choix est énorme et chacun peut en retirer ce qui lui paraît le plus en accord avec son tempérament et ses convictions profondes et bien souvent aussi avec ce que l’enfance et l’éducation des parents ont suggéré et appris.
Peut être pouvons trouver dans ce type de réflexion un peu de réconfort et un début d’explication.
Il y a quelques siècles Blaise Pascal formulait son inquiétude comme suit :
« Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi … ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités… qui m’enferment … comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter ».
Blaise Pascal "Pensées"
Blaise Pascal "Pensées"
Voici par ailleurs quelques extraits de la version française d’un livre qui m’a fort impressionnée jadis, « Les raisins de la colère » de John Steinbeck :
« Peut être bien qu’un homme n’a pas d’âme à soi tout seul, mais seulement un morceau de l’âme unique … à ce moment-là , ça n’a plus d’importance. Je serai toujours là , partout, dans l’ombre. Partout où tu porteras les yeux ».
« Vient un moment où on change et où on voit les choses autrement. Alors, chaque mort n’est plus qu’une partie de la mort générale, chaque enfant qu’on porte en soi, une partie de l’ensemble de toutes les naissances, et la naissance et la mort deux parties d’une même chose. Et à ce moment-là , on ne se sent plus tout seul. A ce moment-là un mal est moins dur à supporter parce que ce n’est plus un mal à part ».
« Tout ce que nous faisons, à mon idée, c’est toujours dans le sens de la vie ».
Tornade juillet 2017
John Steinbeck "The grapes of wrath"
Il m’a semblé que nous pouvions trouver des réponses dans notre subconscient et plus particulièrement ce qui nous vient à l’esprit au cours du sommeil ou dans les moments qui précédent ou suivent immédiatement le sommeil et que nous appelons les phénomènes parahypniques.
Conscience endormie
La nuit aux heures floues de somnolence
Parfois un bruit de pas vient hanter mon silence
A mon oreille des voix murmurant des mots doux
Et je m’endors alors faisant des rêves fous
En ma nuit je m’envole poursuivant mes espoirs
Les forêts les fourrés vibrent de ces présences
Partout glissent des ombres bleues que je crois voir
C’est la magie nocturne ombres des apparences
Douceur des bois obscurs ruisseaux dormeurs
Amours aimés amis je parcours vos images
Serait-ce toi mon ange bienveillant protecteur
Ou ce père adoré que je garde en mon cœur
Ce frère désiré mais que je n’ai pas eu
Peut être la présence d’un subtil absolu
Lentement je balance au sein de ce bonheur
Oh conscience endormie puissant révélateur
ELAN VITAL
Fascinée par l’aspect sans limite du ciel
De l’univers qui l’entoure semble le prolonger
Jusqu’où ? - je me pose encor la question essentielle
Sans trouver de réponse depuis nombre d’années
Mon imagination s’envola un matin au ciel d’or
Aux marches des nuages un sentiment si fort
Je crus sentir alors l’appel insoutenable
Enlevée emportée par une force incontrôlable
Un désir combien fort
De vivre d’abord et encore
Il me fallait fendre l’espace
Franchir la plaine
Dans le fol incendie allumé par l’aurore
Briser la vitre obstacle filer à perdre haleine
Rompre des chaînes
Foncer toutes voiles dehors
Dans le bris le fracas de fenêtres et glaces
Et l’éclatement de l’espace
Où les étoiles pleuvent
Et où les galaxies se meuvent
Et nous échappent...
Dans l’immensité de l’univers
D’un regard d’un geste un effort
Embrasser le monde embraser cette vie
Comme s’allume intensément un phare
Dans le soir
Comme naît et puis meurt une étoile
Comme un souffle soudain comme un élan vital
Ainsi nous n’avons fait qu’effleurer ces différents aspects d’un questionnement que nous éprouvons presque tous.
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La société évolue – comme elle l’a toujours fait …
Au début du mois de juin 2018 j’ai eu l’occasion d’organiser une exposition rétrospective des œuvres de mon père, Pierre (Petrus) De Man dans un local dénommé « d’Oude School » et situé dans le village, Weerde-Zemst, où il a habité pratiquement toute sa vie.
Les amis et connaissances étaient invités à admirer les œuvres picturales (peinture à l’huile, au couteau, dessin et pastel), les photographies d’art, les aquarelles, réalisées par l’artiste et à en faire l’acquisition.
Ils ont également pu lire les poèmes rédigés en français et en néerlandais par Pierre De Man.
Chacun a pu constater son amour de la nature et son attachement à sa région: la campagne du Brabant flamand et contempler les vues pittoresques des villages de Zemst, Weerde, Elewijt, Laar et Eppegem.
Je remercie les personnes qui m’ont aidée ou encouragée, et en particulier l’échevin de la culture de la commune de Zemst, Monsieur Coen Vandermeiren , le responsable des locaux « d’Oude School », Monsieur Marc Mertens, le responsable du cercle artistique « ‘t Steen », Monsieur Peter Livens, les sympathiques propriétaires du Manège Verbrande Brug, Monsieur et Madame Roger Janssens, l’excellente avocate Chantal Juliens, l’aimable attention de l’instituteur, Monsieur Leo Troyens et de son épouse, ainsi que de leur fille Els Troyens, logopède chevronnée, les responsables de bpost et du journal « De Zemstenaar », les sympathiques membres du service « Werkliedendienst » de la commune de Zemst, de même que tous les visiteurs venus de Zemst, Kampenhout, Bruxelles et environs.
Avec un très amical et tendre merci à mon époux, Guy Luyckx, et à mon fils, Patrick Luyckx, qui se sont dévoués sans compter, et mes vifs remerciements à mon beau-frère, André Luyckx, ma belle-sœur, Maguy Van Lier, et à ma fidèle amie Thérèse Winand.
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La société évolue – comme elle l’a toujours fait …
Il nous a toujours été difficile de comprendre les personnes qui, autour de nous, prennent de l’âge mais il semble de plus que se creuse le fossé entre les générations actuelles.
Non seulement les conditions climatiques agitent et inquiètent les esprits de la plupart de nos contemporains qui mettent en cause des erreurs et excès du passé mais ce qu’on appelle la fracture numérique divise tout bonnement jusqu’aux membres d’une même famille.
La société se transforme très rapidement et fonctionne de plus en plus sur le mode numérique: on peut presque tout acquérir sans se déplacer, comme on dit « en quelques clics » et si l’on entre dans un magasin on peut y payer ses achats en utilisant son smartphone. On peut accéder aux gares et aéroports grâce à la reconnaissance faciale. Même les personnes du troisième âge peuvent être hébergées dans des maisons où on les accompagne partiellement par le biais de robots intelligents et parait-il bienveillants.
J’y reconnais bien évidemment le signe d’un progrès considérable mais avec des inconvénients notoires: les gens ont tendance à rester chez eux et la sédentarité s’accroit et affecte la santé si l’on aime rester le regard rivé sur des écrans, des surfaces commerciales semblent parfois désertes et pire encore si des postes nouveaux sont peut être créés cela pourrait être aux dépens du personnel antérieurement affectés aux comptoirs, guichets, caisses etc.
Tout cela caractérise à présent notre société au sein de laquelle l’acquisition des connaissances se fait de manière quelque peu désordonnée car il semblerait que toutes les connaissances sont disponibles séance tenante.
Si l’on peut applaudir cette amélioration de la qualité de vie même pour les seniors qui ont chez eux à portée de main la possibilité de tout apprendre et de mieux communiquer avec les autres, il reste cependant un aspect désolant de nos sociétés, à savoir le vieillissement de la population que l’on attribue aux progrès de la médecine et de l’hygiène.
Justement: la recherche médicale a de quoi faire en se penchant sur les cas de plus en plus nombreux de malades d’Alzheimer, Parkinson et autres maux de l’âge qui semblaient auparavant moins fréquents.
Avec l’allongement de la dure de vie des personnes, toutes ces affections sont aussi plus souvent et plus précisément remarquées et prises en compte.
J’ai eu l’idée d’un petit texte poétique qui analyse le ressenti d’une personne souffrant de troubles de la mémoire.
Hélène De Man
UN VENT EMPORTANT LA MÉMOIRE
Peu à peu un vent brumeux sur toi se lève
Sous le dôme du ciel luit une autre lumière
De ton monde confus il retranche et enlève
Les printemps les étés les automnes les hivers
Voilà donc cette fois endormant tes espoirs
Qu’il t’apporte le calme cette douceur du soir
Ce vent t’a libéré de soucis dérisoires
Qu’il a précipités au bout du grand ciel noir
Et ses ondulations emportent ta mémoire
Tu cesses doucement de te rider le front
Tes frêles tempes grises déjà moins mal te font
Ce vent a absorbé ton fardeaux d’idées noires
Il a donc adouci l’ombre de ton regard
Et autrement rangé les objets des tiroirs
Embué la surface des vitres des miroirs
C’est un vent qui s’en va emportant ta mémoire
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Voici un poème qui fait allusion à la personnalité célèbre de Virgile le plus apprécié des poètes latins et surnommé le cygne de Mantoue. Sa poésie est vraiment remarquable. J’ai transformé le texte en faisant allusion à la vie si brève que nous passons sur terre et le désir qui nous anime souvent de retrouver notre pays d’origine et nos racines. J’ai voulu en faire une poésie optimiste et heureuse en l’honneur de notre nouveau printemps. Hélène
Variations sur le Cygne Poète
Sur des ailes légères blanches et insolites
Je quitterai les villes et leurs rues ténébreuses
Toute ma vie j’aurai préparé cette fuite
Pour connaitre du vent les forces chaleureuses
Oh mon ami fidèle toi qui m’aimes et que j’aime
Je voudrais qu’un instant tu penses et imagines
Cette envolée céleste sur un léger poème
Pour qu’enfin je retrouve mes plaines d’origine
Des plumes vaporeuses des duvets si étranges
Venus on ne sait d’où berceront mon essor
Dans cet autre univers il faudra que je change
Là pour pouvoir renaître grâce à ce nouveau sort
Transportée bienheureuse je jetterai les yeux
Sur des steppes paisibles de douces étendues
Laissant au loin la mer son souvenir heureux
Je partirai au nord dans les brumes ténues
Et il ne faudra pas que tes regards s‘alarment
Evite les idées et les mots sentencieux
Et ne jette aucun cri ne verse nulle larme
Ce départ mènera vers un monde harmonieux
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Parler de toi ou non... voilà la question que je me pose depuis quelques semaines.
J’ai été soufflée par les pompeuses funérailles nationales et si chrétiennes que l’on t’a accordées.
Mais bien sûr c’était mérité. Je n’ai pas été étonnée par les motards ni par les musiciens amis qui jouaient et chantaient pendant la messe.
Ton départ à Saint Barth m’a semblé tout à fait justifié malgré les critiques des fans: il vaut mieux éviter un interminable défilé de pleureuses et de déprimés sur ta tombe.
Un peu étonnée quand même par l’aigle qui se serait manifesté lors de ta mise en terre.
Et puis le calme plat ... sous la douleur quelques copines m’ont expliqué qu’elles supportaient très difficilement ton départ au paradis des rockeurs.
Jusque-là tout est normal et moi aussi je suis perdue mais ta voix est toujours là sur les disques, les cassettes, les cds et tes photos et posters sont toujours accrochés à mes murs et pratiquement rien n’a bougé d’un centimètre.
Alors voilà que je sursaute sous le choc: le testament sacré de notre idole est contesté et le tintamarre augmente sans cesse. J’apprends qu’il y a eu plusieurs testaments ce qui déjà rassure un peu mais l’avidité et l’intérêt plutôt matériels de ceux qui contestent et de ceux qui se taisent m’effrayent malgré tout. Où sont les larmes, la tendresse, la passion ?
Et puis on me dit qu’il s’agit aussi de droits moraux, d’un héritage artistique, de la part d’amour que certains n’auraient pas reçu...
On ose même s’en référer à Léon Smet ton père qui t’a ignoré par négligence et appât du plaisir et désordre de vie.
Je suis déboussolée. Je repense à mes idéaux et mes passions, à tout ce que tu m’as apporté dans la vie. Grâce à toi J’ai perdu ma peur de l’avion et au contraire pris goût aux voyages et à la découverte du monde et des autres, J’ai accumulé les amis (en même temps que des livres, photos et documents), J’ai osé monter sur scène et crier dans un micro : " Je n’ai besoin de personne " – " Lutte contre la haine des imbéciles " - " Qu’est-ce qu’elle a ma gueule " .... Et moi aussi J’ai pensé que J’avais été reniée par des parents maladroits et/ou absents – pas de mère dans son enfance il faut le faire.
J’ai donc aussi crié " Fille de personne " et " Je suis née dans la rue ".
Tes chansons et tes hurlements m’ont libérée de bien des douleurs et maintenant je pense à la suite.
J’ai choisi les chansons que l’on pourrait passer lorsque moi aussi j’y passerai. Il y en a deux de toi " Aimer vivre " et " Essayer ", une de Cabrel " Tout le monde y pense ", une de Françoise Hardy " Mon amie la rose ". Mais oui J’ai bien compris qu’on est si peu de choses.
La chanson la plus importante pour moi, par les paroles bien sûr, mais aussi par le son de ta voix qui se répercute un soir au Parc des Princes à la fin des années 90. Après avoir entendu de telles paroles plus personne ne peut hésiter sur ce qu’il nous reste à faire sur cette terre:
" Tous les grands mots amour et paix et liberté essayez-les
A votre tour de réussir tout ce que nous avons raté
Ce que nous avons gâché, ... essayez-les, ... faut essayer "
Que pour toujours les échos de ces paroles résonnent dans notre monde qui lamentablement tombe en lambeaux.
Merci Johnny pour les beaux rêves et les grands idéaux et pour les passions ardentes que tu m’as inspirées.
Tiens voilà que je n’ai pas parlé de Johnny, non – je viens de parler à Johnny, mon frère, mon ami, mon maître à penser et à vivre.
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A Johnny Hallyday
Voici que je m’embarque en ce soir lumineux
J’ai longtemps regardé ces nuages de feu
Vienne ce vent qui me glace toujours sur place
Et la nuit qui s’avance comme elle danse
Vivons intense cette attente de lui
Son regard et ses mains son visage
Ses gestes lestes et puis sa voix
Ses appels de démence ses cris
Vers les infinités et leurs mirages
Jetant ses hurlements ses râles
Reflétant sa blondeur fulgurante
Projetant sa silhouette ardente
D’une simple étincelle
De l’éclair de ses yeux
Sous la sueur qui ruisselle
Qu’il rallume de ma vie les feux
La voilà cette star celui que l’on protège
Ce héros flamboyant habillé de brillance
Vibrante mon âme vole mon coeur s’allège
Sous le charme envoûtée et en transe
Et dans l’éclatement de sentiments de joies
Mes projets et mes rêves viennent de ce dieu-lÃ
C’est par lui que j’assume mes souffrances mes envies
Et mes pulsions d’amour passant toutes par lui
Il se déhanche et se balance provocant
Et puis s’écroule à genoux délirant
Il porte de ma vie les malheurs et le poids
Souriant arrogant et si tendre à la fois
Dieu combien j’ai voulu et comprendre et savoir
S’il est au monde un autre dieu ou un ange un espoir
Lui tellement mortel et si vivant pourtant
Je n’ai trouvé que lui dieu vivant exaltant
Par ses décors fiévreux incandescents
Il vibrera toujours agressant mes oreilles
Le batteur bateau ivre et les guitares pleurant
En affolant les rythmes de mon coeur débordant
Et soutenant longtemps de ma vie la cadence
Il restera pour moi celui qui lui donne son sens
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Lorsque vous parlez de poésie vous obtenez d’étranges réactions. Une amie me disait il y a quelque temps: "Quand je lis un roman, si je vois un passage en vers, je passe outre et je continue ma lecture plus loin". La présentation seule la dissuade de lire le poème, elle ne veut lire que la prose...
De toute façon, les gens pensent généralement que la poésie est inutile, qu’elle ne sert à rien, qu’elle est faite de rêves, d’enfantillages. La présentation ou le vocabulaire leur semblent ennuyeux, la formulation est d’emblée incompréhensible, en bref les gens pensent que la poésie c’est "quelque chose" pour les intellectuels qui n’ont rien d’autre à faire.
Pourtant, la poésie trouve son origine dans la tradition orale de nos ancêtres. Les premiers hommes ne savaient ni lire ni écrire. Fascinés par les phénomènes naturels qu’ils tentaient de comprendre ils ont peu à peu élaboré des légendes et des mythes.
C’est ainsi que sont nés des récits héroîques et des légendes singulières qui, transmis de génération en génération, furent mémorisés, embellis, et peu à peu transformés.
L’usage de rimes et de rythmes permettait alors de retenir plus facilement de longs poèmes épiques et est resté aujourd’hui l’une des caractéristiques de la poésie.
De plus l’épopée et les contes de fée ont l’avantage de refléter certains aspects du fonctionnement de nos pensées inconscientes et de les exprimer clairement voire de les exorciser.
Il faut ajouter que par la suite les poèmes ont pu devenir les paroles de ballades et chansons que l’on entend journellement à la radio, la télévision ou sur YouTube...
Il apparait donc clairement que l’une des tâches du poète peut résider non seulement dans l’écriture mais aussi dans la lecture à haute voix de poésies. La déclamation peut se faire à partir d’une scène, d’une estrade ou même lors de réunions informelles chez les gens à la maison. Le poète a alors la possibilité d’expliquer ses poèmes, de répondre à des questions, d’insérer des pauses musicales. La poésie nous est alors bien plus proche. Elle n’entraîne plus ce sentiment de rejet ou d’ennui. Voilà donc un défi que le poète peut tenter de relever pour rendre son œuvre plus vivante.
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Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est : et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : " Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise ".
Charles Baudelaire 1821 - 1867
Voilà une invitation qu’il faut selon moi s’empresser d’accepter.
Le temps passe et la vie court.
Tout s’efface et disparait autour de nous.
L’automne nous ramène à cette réflexion sur la précarité de la vie.
Nous constatons que même les plus belles choses et les êtres les plus remarquables disparaissent.
Profitons du jour présent comme nous le conseillait déjà le philosophe.
Rendons hommage à Gisèle Casadesus, Jean Rochefort, Danielle Darrieux et autres artistes et personnalités admirables et bienfaisantes.
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J’ai repensé - qui pourrait s’en abstenir - aux nouvelles inquiétantes qui nous parviennent de toutes parts concernant le réchauffement climatique, l’altération de la biodiversité et la disparition un peu partout de sites naturels splendides.
J’ai notamment trouvé très émouvante une émission télévisée (Thalassa pour ne pas la nommer) qui évoquait un voyage au Spitzberg et donnait à contempler ce qui reste du Grand Nord.
Comme vie animale on pouvait y contempler le retour des morses qui y prospèrent à nouveau et deviner la présence d’un ou de plusieurs ours pour lesquels je me pose la question de savoir comment ces fiers animaux pourront survivre avec la fonte inéluctable des glaciers.
Il y a de quoi verser une larme et tant mieux si les touristes prennent plaisir à voyager jusque là . Il n’en reste pas moins que leur bateau - même s’il est moins polluant et de taille réduite par rapport aux énormes navires de croisière qui ne sont plus tolérés à présent dans ces régions - que leur bateau contribue aussi à mettre en danger la nature.
Je dois cependant avouer que J’ai malgré tout été prise par l’envie de faire un tel voyage lorsque J’ai constaté l’émotion des voyageurs levant leur verre en arrivant au terme de leur voyage non loin du pôle.
Je me souviens à cet effet du bonheur que J’ai connu en 2013 en découvrant certains paysages norvégiens (voir les images).
Concernant le réchauffement et la montée des eaux des océans et bien d’autres problèmes entraînés par la pollution globale je me souviens aussi avoir lu avec intérêt le livre de Hubert Reeves « Là ou croît le péril … croît aussi ce qui sauve » (Editions du Seuil, septembre 2013).
Après cette lecture on peut heureusement conserver beaucoup d’espoir
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En cette fin d’été 2017 nous finissons à peine de commémorer la disparition de la princesse Diana que d’autres figures féminines du monde du spectacle cette fois nous quittent en laissant un grand vide.
Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.
Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...
Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.
Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.
Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.
En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.
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En cette fin d’été 2017 nous finissons à peine de commémorer la disparition de la princesse Diana que d’autres figures féminines du monde du spectacle cette fois nous quittent en laissant un grand vide.
Il n’est guère besoin de nommer le monstre sacré que fut Jeanne Moreau, comédienne et chanteuse, et qui porta sur ses épaules de très grands rôles dans de nombreux films. Il y avait chez elle un tempérament et une attitude hors du commun qu’on ne retrouvera jamais plus chez une artiste. Une figure emblématique du cinéma français.
Ensuite je voudrais m’attarder un court instant sur la disparition de Mireile Darc, remarquable et charmante dans des rôles très divers. Elle m’a toujours impressionnée par sa silhouette longiligne et la blondeur voulue de sa chevelure dont elle avait fait un objectif à atteindre absolument. La mode de la blondeur sévissait à l’époque depuis longtemps et les plus jolies ou les plus sulfureuses actrices étaient apparemment brunes dans leur prime jeunesse pour devenir blondes au temps de leur plus grande célébrité: Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Dalida...
Mireille Darc avait quant à elle toujours frappé l’imagination par son caractère bien trempé et une image d’optimisme et de force à toute épreuve. Elle avait le regard franc et pétillant et un large sourire omniprésent. Elle avait pris cette habitude de s’occuper des autres plutôt que d’elle-même. Excellente actrice elle pouvait jouer tous les rôles auprès des plus grands.
Elle affrontait courageusement de difficiles problèmes cardiaques pour lesquels elle avait subi plusieurs opérations.
Lorsque vint la maturité, incapable de rester inactive et surtout de ne pas s’intéresser aux questions de société épineuses, elle se mit à soutenir de multiples causes humanitaires.
En ce qui concerne le cinéma, il nous reste l’image inédite et inimitable de Mireille et de sa silhouette filiforme portant une robe très très échancrée dans le dos. (Le grand blond avec une chaussure noire). Je garde aussi un souvenir bien vivant de Mireille répondant toujours à l’appel de Bernadette Chirac lors d’émissions consacrées au sort des malades et des personnes âgées. Un cœur d’or et un talent fou, c’était cela Mireille Darc.
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ADAMO - en entendant ce mot un monde fabuleux surgit, une cohorte de belles images, géniales mélodies et principes nobles et généreux.
Mon rêve, mon bonheur... ce chanteur-là en fait partie. Et je ne suis pas la seule, je sais.
Rentrée de l’école, dans les années 60, un soir dans la cuisine de ma grand-mère, je terminais ma version latine ou l’un de ces affreux devoirs de math, et soudain la radio diffuse une étonnante chanson: " Sans toi ma mie ". Un nom est donné: " chantée par Adamo ". Mais on a l’impression que c’est une fille qui chante. Pourtant il chante " sans toi ma mie " et cette voix, ces paroles... c’est super beau, touchant, lancinant. Cela ne s’oublie pas.
Cher Salvator Adamo - car ensuite on t’a donné un nom complet, nom et prénom, Salvator Adamo...
Tu as jalonné mon adolescence difficile qui fut grâce à toi parsemée de pépites lumineuses. Toutes tes chansons ont adouci bien des moments que je voudrais oublier.
Un autre exemple: un soir je me trouve sur une route dans une voiture et je vois les rails brillants du tramway vicinal peu après avoir quitté la gare de Mons. La neige fait son apparition. À la radio on entend " Tombe la neige " et pour toujours j’associerai à ta chanson cette image d’une sombre route solitaire et peu hospitalière pour moi.
Un autre jour, un beau dimanche cette fois, nous écoutons la radio et Jean-Claude Ménessier présente ta nouvelle chanson encore en préparation " Inch Allah ", pleine d’idéal et de générosité. Jamais personne me semble-t-il ne l’a suffisamment écoutée et comprise, cette chanson qui, même modifiée aujourd’hui, continue de faire polémique.
Il y a eu, un peu plus tard, au temps de mes tendres fiançailles, " Viens ma brune " et " L’amour te ressemble " dont je vivais intensément les paroles.
Ensuite " Sur les collines de Rabiah " fut pour moi une chanson phare qui me fait encore pleurer aujourd’hui.
Ah oui, auparavant, J’avais été touchée par cette chanson " Le cœur en bandoulière " dans laquelle je sentais comment surmonter une immense douleur...
Et auparavant encore " A demain sur la lune " et combien j’en rêvais moi-même à cette époque - innocemment - de voyager dans l’espace ...
Et auparavant ? Oui, que faisions-nous au temps où Adamo ne chantait pas encore ?
La Belgique, la France, le monde n’existent pas sans toi, Adamo.
Tu es bien plus que le " tendre jardinier " de la chanson et des " couples lumineux " qui s’aimèrent sur tes chansons...
Puis-je recommander - à ceux qui ne savent pas tout - le livre " A ceux qui rêvent encore - les plus belles chansons d’une vie ". Un livre qui m’accompagne depuis longtemps
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Né à Rouen le 8 juin 1989 Amaury Vassili a été qualifié de plus jeune ténor au monde. Il interprète à la fois des chansons de variété, surtout française, et de la pop lyrique. Son inspiration va de Michel Sardou à Florent Pagny.
Il commence à chanter très jeune et à l’âge de 14 ans remporte le premier prix d‘un concours de chant avec une chanson de Jacques Brel.
En 2011 il participe au grand prix Eurovision de la chanson en interprétant une chanson en langue corse » Sognu «. Il se classe quatorzième.
Il reprend aussi la chanson en anglais de Céline Dion » My heart will go on « (thème du film « Titanic). Actuellement son album « Vincero » remporte un énorme succès.
Sa voix remarquable se situe entre celle d’un ténor et d’un baryton martin. Un chanteur talentueux, plein de charme et promis à un bel avenir.
Un de ces artistes comme je les aime.
Et vous ?
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Bernard Martin un artiste extrêmement doué et présentant des facettes très variées en arts graphiques.
Mon poème "Sweet love" est ainsi illustré
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Posté le 18 / 01 / 2020
Un grand talent artistique.
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