Pierre de Man | Ses oeuvres
Est né le 25 avril 1920 à Bruxelles–Jette.
Son père, Nicolas De Man, d’origine flamande, est, pendant la Première Guerre Mondiale, dans le régiment des guides. Il transmet à la famille son amour des chevaux. C’est un homme intelligent et sensible, un autodidacte féru d’histoire et de géographie.
Sa mère, Diane Sergoynne, d’origine bruxelloise et française, a un tempérament vif et artistique. Elle est premier prix de piano au Conservatoire. Au bureau elle est élue Reine des Dactylos. Elle est aussi une habile couturière de mode.
Petrus a un frère aîné, Paul, décédé en bas âge et une sœur cadette, Emilienne Jeanne.
Enfant, il est plutôt solitaire et rêveur et ses passe-temps favoris sont le dessin et la lecture.
Il entreprend des études secondaires et se passionne pour la littérature et l’histoire.
Il a également suivi une formation artistique à l’académie.
Il est déporté en Allemagne où il est détenu pendant les deux dernières années de la Seconde Guerre Mondiale (Zwickau). Les conditions y sont très dures et fragilisent sa santé. Finalement affecté à l’infirmerie, il y rencontre sa future femme, une prisonnière russe, Séraphina.
Il a une fille, Hélène Nicole, poétesse, qui obtiendra une licence en interprétariat et traduction à l’institut Libre Marie Haps et deviendra traductrice assermentée près la cour d’appel de Bruxelles.
Il entre comme employé aux Assurances Générales de Paris (plus tard Assurances Générales de France) où il fait partie d’un orchestre en tant que violoniste.
Il s’adonne à la peinture à l’huile, l’aquarelle, le fusain, le pastel et la photographie d’art.
Il fait de l’équitation et finit même par acquérir son propre cheval.
Foncièrement bon et ouvert aux autres, il éprouve cependant toujours des difficultés à communiquer. Il se fait membre d’un cercle d’histoire et d’archéologie et suit des cours de secourisme.
Il continue toute sa vie à peindre et photographier. Il participe à quelques expositions à Bruxelles-Evere (Les amis de la Nature) et à Zemst-Eppegem (De Kunstenaarsroute) mais sa modestie restera pour lui également un obstacle à la notoriété.
Il écrit également des poèmes et commentaires philosophiques en néerlandais et en français.
Il décède à Vilvoorde le 10 février 2008 des suites d’une longue maladie.
© Hélène de Man